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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 14:30

365.JPG  Dans sa conception d’origine, ce fortin édifié vers 1300 par Rainier Grimaldi, seigneur de cagnes et amiral est uniquement destiné au gué et à la défense. Pendant deux siècles, le château soutiendra ainsi sièges et assauts avant d’être transformé vers 1620 par le baron jean Henri Grimaldi, en demeure seigneuriale alliant le charme et la richesse d’un palais : escalier monumental à double rampe, patio intérieur comportant deux étages de galeries à arcades, salles de réception et d’apparat témoignant d’une influence baroque lié au comté de Nice.

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Au rez de chaussée, le patio intérieur confère à l’ensemble du château un air de palais italien avec ses loggias à colonnes, ses balustrades et ses voutes décorées en trompe l’œil. On y trouve des salles basses du XIVe siècle ou est exposé un livre mural relatant l’histoire de cagnes, des Grimaldi et de la citadelle.

photos-septembre-2010-0225.JPG  Le 1er étage dit « l’étage noble » fut aménagé vers 1625 et agrémenté d’une décoration à la profusion toute baroque : Plafond aux boiseries de style louis XIII et anciennes armoiries de cagnes à l’agneau pascal, petit oratoire des Grimaldi avec un plafonds ornés de délicates gypseries représentant les allégories des quatre vertus cardinale ou encore la salle carlone orné d’une magnifique fresque monumentale en trompe l’œil illustrant le thème de la chute de phaéton foudroyé tombant du ciel avec char et chevaux. L’illusion de hauteur vertigineuse confère à l’ensemble un effet dramatique très théâtral.

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Cette fresque attribuée à l’artiste Génois Giulio Benso Pietra est remarquable.
Au 2e étage, par un escalier étroit, on accède à la tour offrant un magnifique panorama sur la mer, les montagnes, le village médiéval et l’hippodrome de la Cote d’Azur.

photos-janvier2011-0312.JPG  Acquis par la ville de Cagnes sur Mer en 1937, il devient musée municipal en 1946 puis classé monument historique en 1948, il est aujourd’hui un merveilleux écrin qui abrite le musée de l’olivier, la donation Solidor et de nombreuses expositions d’art contemporains.

photos-janvier2011-0295.JPG  Au moment de ma visite le château accueillait la biennale 2010 « tout est clair et obscur à la fois » une citation de Ben. Il ne convient pas de prendre ici l’expression dans son sens classique, mais bien dans sa forme contemporaine d’opposition, de contraste voire d’antagonisme. Les quarante huit artistes du pourtour méditerranéen, composant autour de ce thème mon agréablement surpris, surtout une artiste camerounaise : Pamela Lamour dont je n’ai pu trouver aucune trace sur internet.

photos-janvier2011-0300.JPG On appréciera aussi …. Cela a été mon cas, le salon de Suzy Solidor. Cette égérie des années trente croisera la célèbre antiquaire Yvonne de Bremond d’Ars qui lancera le style « la garçonne au physique androgyne, aux cheveux blonds et courts ». Elles formeront un couple sulfureux.

photos-janvier2011-0306.JPGCe n’est qu’en 1932 que Suzy se consacre à la chanson et ouvre un cabaret. Son répertoire se compose de chansons de marins ainsi que d’œuvres plus sensuelles, équivoques et audacieuses. En 1936, elle joue Anika aux coté d’Edith Piaf et Arletty. En 1960, elle se retire dans le haut de Cagnes ou elle ouvre un cabaret qui en lisant ces lignes doit sans doute rappeller des souvenirs à notre ami Kim, célèbre cabaret cagnois des années 80. Une collection rare de portraits et de nus sont présentés dans la salle du château, une expérience unique de valeurs inégales, l’exceptionnels y côtoie le plus facile. Cet ensemble nous rend familière cette figure de la chanson populaire réaliste à mi chemin entre piaf et gréco.

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Petit historique de cette branche des Grimaldi qui fut l’une des plus grandes familles de notre département : Rainero I Grimaldi, seigneur de Cagnes est né en Italie vers 1267 et est décédé en 1314. Il était le fils de Lanfranco Grimaldi et d’Aurélia de Carretto. Il habitait Gènes*. Lors d’une guerre civile, il fut vaincu et du s’exiler. Arrivé sur les rives de la future « Riviera », il prit d’assaut le rocher de Monaco et s’y installa. Il était accompagné de son frère François. Puis il se mit au service du roi de Naples.

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 Le roi de France, Philippe le Bel qui cherchait un commandant pour sa marine lui proposa le poste et l’appela près de lui. Il est considéré comme à l’origine de la Maison princière de Monaco. Marié à Salvata del Carretto, on lui connait au moins un fils Rainier II. A la Révolution, la famille Grimaldi est chassée de la ville, elle se réfugie à Nice. Le dernier marquis de Cagnes et Antibes s’éteint au XXe siècle en Belgique.

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 Entouré par ses remparts et ses portes, le village médiéval attire tout individu normalement constitué pour les beaux endroits. Maisons à encorbellement, vieilles pierres, ruelles sinueuses, pontis, façades fleuries, mais aussi relais gourmands et galeries d’art, constituent les principaux atouts de cette bourgade dominée par la demeure seigneuriale de Rainier de Grimaldi. Concurrente directe de Saint Paul de Vence, ce village devient le rendez-vous d’artistes du monde entier, ce qui lui vaut le surnom de « Montmartre de la Côte d’Azur ».

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Source d’inspiration de nombreux peintres : Renoir, Soutine, Yves Klein, Foujita, Modigliani, Derain, Tobiasse, Arman, Paul Jenkins, Lempicka, Picabia, Van Dongen ou bien encore Hans Hedberg ... et lieu de résidence et de villégiature pour d’autres artistes, Georges Simenon, John Lewis, Brigitte Bardot, Greta Garbo, Georges Ulmer ..., le Haut-de-Cagnes demeure un site privilégié pour l’expression artistique et la rencontre de personnalités du monde des arts.

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Enfin ! Je ne pourrais passer à Cagnes sur Mer sans faire une petite halte au domaine des collettes, ce serait une hérésie de ma part de faire cela ! Ne serait ce que pour gouter à ce havre de paix que fut la résidence de Pierre Auguste Renoir. Le domaine planté d’oliviers séculaires fait face au village médiéval. C’est dans ce cadre simple et champêtre que Renoir passa les onze années de sa vie, attentif à la beauté de la nature, inspiré par la lumière éternelle de la Cote d’Azur ou Guino reprendra cette phrase admirable. L’art et la culture sont tellement inépuisables dans ce département qu’il faudrait avoir les sept vies d’un chat…

* pour un Niçois, Génes est plus prés que Marseille en distance

 

                      DIAPORAMA DE LA VISITE

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 10:20

photos-janvier2011-0220.JPG Mes informations pour cette fête monumentale me parviennent directement de Patricia Mertzig, la charmante responsable de l’office de tourisme Mentonnais qui, bien qu’elle fut fort occupé me consacrera le temps nécessaire pour réaliser un article dés plus fiable, sur les chiffres impressionnant à la mise en place de cet événement unique au monde.

photos-janvier2011-0347.JPG La Fête du Citron mobilise une équipe de choc : plus de 300 personnes sont impliquées ! Agrumiculteurs, jardiniers, dessinateurs, métallurgistes…Deux designers de l’office de Tourisme de menton, les deux sœurs Isabelle et Stéphanie Perez en conçoivent  les plans ainsi que le thème chaque année.  Puis, c’est une entreprise locale qui réalise les armatures métalliques des structures monumentales qu’ensuite les jardiniers  du service des Parcs & Jardins de la Ville de Menton décorent à leurs tours d’oranges et de citrons. 500 000 élastiques et environ 150 tonnes d’agrumes sont nécessaires à ce travail de titan !

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Les différentes étapes de la manifestation sont parfaitement synchronisées. Une fois les maquettes adoptées, la réalisation des structures métalliques est confiée à une entreprise de métallurgie. La difficulté est de réaliser des structures en acier à la fois solides, pour supporter le poids des fruits  pendant les corsos( trois à quatre tonnes pour un char ) et souples pour épouser le mouvement, d’où l’utilisation de près de 15 tonnes d’acier doux.

photos-janvier2011-0051.JPG De son côté, le service des Parcs et Jardins de la ville s’occupe de récupérer en montagne et dans l’arrière-pays le buis qui servira à dessiner le contour des motifs . Soixante dix metres carré de buis sont ainsi tressés en guirlande. Chars et motifs sont recouverts de grillage. On y accroche ensuite les oranges et les citrons avec des élastiques jaunes et oranges pour qu’ils soient discrets. Pour recouvrir 1m2 de grillage, 30 kg de fruits sont nécessaires, soit près de 200 oranges et citrons. La fête finie, le service des Parcs & Jardins de la Ville de Menton a encore du pain sur la planche. Tout est enlevé en cinq jours et les jardins Biovès retrouvent leurs plantations.

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C’est désormais une tradition mentonnaise. Le lendemain même de la clôture de la fête du citron, les agrumes, qui étaient exposés dans les jardins Biovès ou accrochés sur les chars, sont liquidés à prix modique : 1,50 € les 3 kg. Pour terminer en confiture, en vins ou en liqueurs, la plupart du temps... Sur les quinze à vingt tonnes qui sont écoulées, cinq tonnes partent facilement en quelques heures. Dans les files d'attente pour les précieux agrumes, des Mentonnais fidèles à la fabrication du vin d’oranges et du limoncello, mais aussi des visiteurs, venus d’autres régions de France et d’Italie.

photos-janvier2011-0106-copie-1.JPG Cette année encore, les fleurs, qui ornent les jardins Biovès sont également mises à la vente au prix de 3 € la caisse de cyclamens et primevères. Quelques plantes, comme les orchidées et bananiers, sont également proposées au public.
Pendant la fête, les Jardins Biovès s’habillent aux couleurs du soleil, dans des teintes jaunes et oranges éblouissantes. Des décors incroyables dont certains nécessitent près de quinze tonnes d’agrumes...
Chaque année, des milliers d’heures sont nécessaires pour réaliser ces sculptures éphémères dont les fruits sont posés un à un...
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Les Jardins offrent un voyage dans le temps et rapprochent les continents... Témoignage des splendeurs passées, l’architecture des monuments d’agrumes évoque les chefs-d’œuvre construits par les grandes civilisations.
Démesurés, grandioses ou particulièrement imposants, les vestiges d’oranges et de citrons peuvent atteindre plus de 12 mètres de haut. Imaginez-vous un cheval de Troie grandeur nature, les jardins suspendus de Babylone dans des dimensions gigantesques, un drakkar viking, un patio romain, un sphinx et sa pyramide, les cultures celtes ou gauloises, la grotte de Lascaux ou encore un superbe calendrier de l’époque aztèque sans oublier les monstres de la mythologie comme un superbe minotaure et une gorgone méduse.

photos-janvier2011-0372.JPG A l’époque des Incas, sur la place Aucaypata, aujourd’hui place d’armes de Cuzco, l’Empire célébrait l’Inti Raymi, le solstice d’hiver, des jours et des nuits durant... Aujourd’hui encore, cette tradition perdure et représente à la fois une appartenance et un attachement culturels.

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A Menton, une autre tradition se perpétue... Les fruits du soleil ont rendez-vous avec la lune. C’est en effet à la tombée de la nuit que les fleurs d’orangers ou de citronniers, gorgées de soleil libèrent leurs parfums sucrés et subtiles. En hiver, pendant la saison des fruits, comme chez les Incas, les agrumiculteurs ont un œil sur le soleil, source de chaleur. Dans la nuit d’hiver, comme pour conjurer le mauvais sort, les Mentonnais se réunissent pour célébrer le fruit du soleil...

photos-janvier2011-0394-copie-1.JPG  La mise en lumière des jardins Biovès semble en effet totalement transformer les motifs, proposer de nouvelles perspectives, apporter un côté flamboyant Scintillants à l'extrême, plongés dans la nuit les agrumes prennent des teintes étranges et c'est toute l'atmosphère qui s'en trouve changée. Le temple maya ou le Sphinx deviennent presque envoûtants. Le Drakkar et le mammouth inquiétants.

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Les grandes civilisations laissent alors ressortir toutes leurs légendes, mythologies, croyances. Et que dire de ces hommes préhistoriques qui sortent de la pénombre pour se mêler à une foule qui ne peut retenir un frisson de frayeur, avant que, la surprise passée, les premiers éclats de rire ne fusent. Les batailles entre Vikings et Romains sont là pour rappeler que la fête est bien présente. Une vision adulé et féerique que profite plus de 250000 visiteurs.... programmé par  plus de 6 000 professionnels du tourisme international. Menton la perle de la France devient pendant 3 semaines la capitale mondiale du citron.

photos-janvier2011-0048.JPG La Fête du Citron est  aussi l’occasion pour le visiteur de découvrir les agrumes. Le jardin du Palais Carnolès accueille la plus importante collection d’agrumes en Europe : pamplemoussiers, cédratiers, kumquats, mandariniers, clémentiniers, bigaradiers… Les variétés les plus rares ont été implantées, de la mandarine de Chine au cédrat de Sotchi. Une analyse scientifique de différents citrons de même variété poussant à Nice, en Corse et à Menton, atteste une légère différence dans les constituants de base.

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L’huile essentielle des zestes du citron de Menton se différencie des autres citrons par le taux moins élevé de limonène3 et par la teneur plus importante en paracymène3. Parmi les grands chefs cuisiniers attestant des qualités gustatives du Citron de Menton, on peut citer pêle-mêle : Alain Ducasse, « Le Louis XV » à Monaco, Christian Moine, « Le Montparnasse 25 », Roger Verger, Paul Bocuse, les frères Troisgros, Philippe Givre chez Fauchon et aussi le Ritz, l’hôtel Meurisse, Ledoyen, les Crayères à Reims...

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A côté du citron de Menton, on rencontre d’autres variétés de citrons à pulpe acide. Il y a l’Euréka originaire de Los Angeles, d’un semis effectué en 1858. Le Femminello, variété italienne, le Lisbonne, offrant une bonne résistance au froid, et le Santa Teresa, sélection italienne de Femminello, résistante au « mal sec ». D’autres variétés sont à pulpe douce : le Dorshap ressemble à l’Euréka, le Sanguin panaché de jaune et de rose.

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Il est donc inutile de vous dire que Menton « la ville jardin » possède la plus importante concentration d’agrumes de qualité Bio d’Europe. Les producteurs locaux vendent un citron d’une exceptionnelle qualité que vous pouvez acheter les yeux fermés.Tous les exposants sont des artisans agriculteurs de la region Mentonnaise, ils viennent tous des villages voisins de Gorbio,Sainte Agnes, Castellar ou Castillon perchés dans la montagne. Ils vous feront tous decouvrir des produits entierement bio: Confitures, fruits et liqueurs faient à partir des mandariniers, citroniers et orangers du pays.

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Les senteurs olfactives des agrumes de Menton suffiront à vous convaincre. Le citron évoque à la fois une couleur, des sensations gustatives, la notion de terroir et d’écologie, les parfums des jardins méditerranéens…Le jardin d'Eden retrouvé d'Adam & Eve avec un fruit qui n'est pas défendu !

 

Revoir une edition precedente :        Episode 1              Episode 2

 

                            DIAPORAMA DE L'EXPO

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 10:30

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Synonymes d’exotismes, les palmiers font partie de notre environnement quotidien. Nice peut se vanter d’avoir la plus importante palmeraie de France et la troisième d’Europe après Elche en Espagne (classé au patrimoine de l'UNESCO) et San Remo en Italie.

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Plantes de la famille des Arecaceae, ressemblant à des arbres, ce sont en fait des « herbes géantes ». Leur tronc ou stipe croit par addition longitudinale de cellules.
Les feuilles ou palmes émergent selon un système de rotation dextrogyre. Il y a autant de palmes en formation dans le cœur d’un palmier que de palmes épanouies.
Famille présente sur tous les continents, comprenant environ 2800 espèces, seules une centaine d’entre elles sont acclimatables sur le pourtour méditerranéen.

photos-janvier2011-0118.JPGAu parc Phoenix de Nice, nous pouvons admirer une collection de 54 espèces de palmiers différents. Pour en citer quelques un, vous pouvez vous promener entre un dattier des canaries, un butia argentin, un palmier de Guadalupe, de chine, du Sénégal, des Everglades, d’Australie. Puis continuer à travers des cocotiers du chili, des dattiers des indes, des cycas du Japon, des Livistona, des lataniers de Rodrigues, Pacaya, Kentia…..

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La visite se terminera par des palmiers de panama, l’impressionnant palmier queue de poissons de Birmanie, palmier à sucre, palmier royal, majestueux ou princesse, la liste n’est pas complète bien sur !
Les palmiers ont deux principaux centres de peuplement, l’Amérique et l’Asie avec 1150 espèces chacun. L’Afrique continentale ne compte que 50 espèces, donc pas mieux que les pays de la zone Europe méditerranée.

photos-janvier2011-0054-copie-1.JPGCertaines grandes iles présentent un fort endémisme. A Madagascar, 165 espèces sur les 170 présentes sont endémiques, de même que 37 des 38 espèces poussant en nouvelle Calédonie.

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Toutes les parties du palmier sont utilisées dans les pays d’origine, dans des domaines aussi variés que la construction (palmes, stipes), l’alimentation (fruits, séve, cœur), la médecine (fruits), la cosmétique (cire des feuilles), ou l’artisanat (fibres).
Depuis la plus haute antiquité, le palmier accompagne l’homme dans son cheminement spirituel et artistique. Symbole de succès et de victoire (Nice s’appelait Nikkaia dans l’antiquité, ce qui voulait dire « celle par qui la victoire arrive ») dans la Rome antique, c’est un cadeau des dieux pour les sumériens qui en ont fait un arbre sacré.

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Plus récemment Alexander Von Humboldt, naturaliste, géographe et explorateur, disait : « Ce qui distingue surtout les palmiers, c’est une physionomie et un port majestueux qu’il est difficile de représenter par des paroles… ».
Le parc Phoenix se trouve sur la célèbre promenade des Anglais, face à la baie des Anges. Mais comment cette avenue à t’elle vu le jour ?

photos-janvier2011-0156.JPGAu début du XIXe siècle, des propriétés, pour la plupart occupées par des “étrangers” surtout britanniques, s'étendaient jusqu'à la grève. Le Révérend Lewis Way, collecta des fonds permettant d'employer des chômeurs. Ils leur firent établir un chemin large de 2 mètres le long de la mer. C’était un modeste sentier terreux et graveleux nommé « Chemin des anglais » (Lou camin dei ingles), reliant la rive droite du Paillon au faubourg de la Croix de Marbre.

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Le 29 avril 1836, le Conseil municipal approuve une route au bord de mer de l’embouchure du Paillon jusqu’au vallon Magnan. En 1844, les travaux d’équipement de cet ouvrage d’art débutent par un premier tronçon. Il est surélevé de 5 mètres au dessus du niveau de la mer. Sa largeur est de 23 mètres mais seulement 12 mètres sont exécutés. En 1854-1856, la voie prend le nom de Promenade des Anglais. La promenade est prolongée jusqu'à Sainte-Hélène en 1878, Carras en 1882, et enfin le fleuve Var, en 1903.

photos-janvier2011-0193.JPGLes villas et leurs jardins sont peu à peu détruits et remplacés par des palaces, des hôtels et des casinos, ou des immeubles résidentiels. Le chemin des anglais ne deviendra, malgré tout, la grande promenade des anglais tant convoitée, que  lorsque la reine Victoria aura pris l’habitude de venir se détendre aux hivers ensoleillés de Nice, drainant avec elle une partie de la cour de Grande Bretagne. La plus belle avenue du monde pouvait alors commencer sa légende.....

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Le parc phœnix (le nom de genre de ces palmiers a baptisé le parc), ce n’est pas la première fois que je m’y rends, c’est l’un de mes endroits préférés à Nice. J’ai déjà fait un ou deux articles sur cet endroit magique et notamment des photos pour le mariage de ma fille Jessica. ( voir: salon du champignon au parc Phoenix) et ( le jardin enchanteur)
Ce parc de 9 hectares ou l’on ne se bouscule jamais (il est pourtant le 3e site le plus visité de la cote d’azur), mise sur son aspect ludique et pédagogique.  Le parc met en scène 7 climats tropicaux et comporte une vingtaine de jardins à thèmes sonorisés qui nous font accéder au pays des merveilles. Sa serre tropicale occupe 7 000 m2, faisant d'elle l'une des plus grandes du monde.

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Ce parc est absolument génial, c’est un petit coin de paradis en ville et on en prend plein les yeux. Le parc est grand, on peut facilement y passer toute une journée en portant son pique nique car tout est aménagé pour cela, tables en bois, chaises et bancs sont à votre disposition.... Pour les enfants c'est un enchantement extraordinaire un endroit de promenade et de culture. Tous les enfants devraient être “éduqués” à la nature par cet outil pédagogique formidable, et les adultes en profiteront pour se détendre et apprécier un concentré de nature. Ici, on peut étudier l’ethnobotanique, l’écologie et l’évolution de la flore méditerranéenne. Le jardin de Louisiane, le jardin de Thaïlande et le jardin d’Afrique Australe traduisent la diversité et la richesse de la nature.

photos-janvier2011-0451.JPGEn avançant on trouve une zone de végétation de sous-bois, une garrigue de Provence, une dune du Sahara, une zone volcanique en provenance de l’Etna, une sansouire (salicornes immergées) de Camargue, etc.…. les animaux sont en semi-liberté, c'est-à-dire que pour les approcher, vous passer une sorte de sas et vous vous retrouvez en leur compagnie….

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Et tout cela pour un prix dérisoire de 2 euros pour les adultes et gratuits pour les enfants. C’est un feu d'artifice de couleur et d'odeurs que vous apprécierez été comme hiver. Un hiver à 20° ce samedi 05 Février que demander de mieux. A noter aussi qu’au rythme des saisons sont organisées tout au long de l’année des expositions temporaires comme par exemple au moment de ma visite, « les Chevaliers de la Baie des Anges », près de 400 figurines inspirées de l’histoire ou du monde fantastique et même du cinéma  à découvrir dans la salle floréal. À côté du parc floral, par une entrée particulière, on trouve le Musée des Arts asiatiques entièrement gratuit. C’est vraiment un lieu irremplaçable.

 

                           DIAPORAMA DU PARC PHOENIX


  
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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 10:43

photos-janvier2011-0286.JPG Cette tour donjon sera achevée en 1385 par l’abbé de Thornafort qui ajoutera une enceinte. Le donjon carré, haut de 22 mètres, avec ses étages voutés en berceau, est accessible grâce à une porte située au premier étage à la suite d’un escalier extérieur. Un escalier intérieur conduit à une terrasse entourée d’une balustrade offrant une vue remarquable sur la cité, la rade et les iles. L’ensemble contigu forme l’ancien château ; le bâtiment sud a été remanié, celui situé à l’ouest a été reconstruit, seules les bases des tours carrées datent du XIIIe siècle. Le bâtiment de l’ancien château du Suquet est un musée avec de belles collections ethnographiques et archéologiques : Le musée de la Castre.

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Les fonds du musée proviennent à l’origine de la donation du baron Lycklama à la ville en 1877. Cet amateur d’antiquités, d’art primitif, d’orientalisme … avait constitué une collection grâce à ses voyages. Vous pourrez aussi découvrir des collections d’art et d’objets d’Océanie, d’Himalaya, des Amériques, des antiquités méditerranéennes et précolombiennes, ainsi qu’un ensemble d’instruments de musique du monde entier.

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La tour d’angle du château dite « Tour du Masque » demeure privée du comte Michel de Lacour, est entourée d’une part de mystère rejoignant la légende. Selon Michel de Lacour, le frère jumeau de Louis XIV, caché sous le fameux masque de fer, se serait refugié dans la tour après s’être évadé de l’ile sainte marguerite, avant son transfert à la bastille. Mieux, il y serait mort ….à preuve les restes d’un crane, d’un squelette et d’une cagoule découverts voici une quinzaine d’années dans une oubliette. Le crane serait l’homologue scientifiquement prouvé de celui du Roi Soleil (quel nom peu approprié !) et le masque de velours celui peint par un artiste de la cour sur un tableau d’époque.

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A ces troublantes révélations s’ajoutent des apparitions (lumières clignotantes, tètes cagoulées) constatées par les habitant du quartier, associées à des bruits étranges (chuintements, râles, fracas de porte de cave qui s’ouvre sans raison) contribuant à faire de cette tour hantée un lieu de souffrance pour une âme oubliée.
La venue d’un prêtre exorciste n’a apparemment pas apaisé les phénomènes. Précisons que le propriétaire de la tour a respecté le repos du défunt en laissant les restes dans l’oubliette. La poursuite des travaux, après sondage des murs qui se poursuivent encore aujourd’hui, pourrait fort bien révéler d’autres mystères tout aussi troublants.

photos-janvier2011-0213.JPGLes tours de guet bâties au Xe siècle, pour faire face à la menace des razzias conduites par les pirates Sarrasins, sont plantées comme autant de pions stratégiques dans les Alpes Maritimes. Leur fonction défensive est triple : elles servent d’observatoire, permettent de signaler le danger par des feux allumées au sommet, mais aussi d’abri pour accueillir dans leurs murs les populations menacées. Intégrés dans les châteaux médiévaux construits par la suite, elles deviendront alors des donjons du XIIIe siècle. Placées à l’avant de la fortification comme un bouclier face à l’attaque, leur plan est conçu avec des pointes dirigées vers l’ennemie.

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derriere les cactus Euphorbia, les neiges des montagnes Grassoises 

 

Ces fières constructions, défiant l’épreuve du temps et les menaces d’agressions oubliées, témoignent encore d’une époque carrefour de l’histoire des Alpes Maritimes.
A propos du masque de fer, une autre légende que j’ai déjà évoquée dans mon article sur les Iles de Lérins est tout aussi incroyable que celle de la tour du Suquet. En 1687, le fort de Sainte-Marguerite, prison d'État, reçoit le fameux Masque de fer. Son identité n'a jamais été établie. Mais la légende veut que celui-ci soit  un frère adultérin du roi Louis XIV.

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Des dizaines d'identifications ont été proposées depuis le XVIIe siècle. Le Masque de fer était-il le frère jumeau de Louis XIV ? Le fils de Louis XIV et de Louise de La Vallière ? Un fils indésirable d'Anne d'Autriche et du Cardinal Mazarin ? Le traitement de faveur exceptionnel dont bénéficiait ce prisonnier hors du commun dans les geôles de la prison de fort Royal sur l’ile Sainte Marguerite a toujours favorisé l’hypothèse de l’individu de sang royal.

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Le "Cannes" que j'aime ! celui de l'hiver...

 

Mais l’hypothèse la plus folle est sans doute la suivante : de la liaison du Masque de Fer et d’une Cannoise venue agrémenter sa solitude, serait né un fils. L’enfant aurait été envoyé en Corse et placé chez une dame de confiance ignorant tout de son identité. On lui aurait alors recommandé d’entourer le nouveau-né des meilleurs soins, l’assurant qu’il venait de « Buona-Parté » (de « bonne part »). Une recommandation qui inspira la nourrice, qui le baptisa Buonaparte. Voilà comment la légende venait d’attribuer un arrière-grand-père illustre au futur Napoléon !

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Se promener dans les vieilles ruelles du vieux Cannes en se second jour du mois de février est un pur bonheur, un pur moment de plaisir. Peu ou pas de touristes, la ville appartient à ses habitants. Même si la plupart des restaurants du suquet et de la rue Saint Antoine sont fermés, vous en admirerez les décors de leurs façades peintes par les artistes. C’est le cas du plus vieux restaurant de Cannes « Da Bouttau » fondé en 1860. Une institution, un resto/musée ou le livre d’or des convives est aussi impressionnant que celui du festival du film.

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Suivez-moi maintenant vers l’église Russe de Cannes en passant par la croisette loin d’être désertique pour ce deux février. Les cannois profitent déjà pleinement des rayons du soleil qui permettent de se mettre en T-shirt.
L'église russe fut construite pour l'épouse du tsar Alexandre III, Maria Alexandrovna. Cette belle église orthodoxe russe vous séduira par ses bulbes bleus et ses mosaïques sur les toits.

photos-janvier2011-0354.JPGBâtie par Louis Nouveau un architecte Cannois en 1894, elle témoigne de l’importante présence de l’aristocratie russe sur la côte d’Azur et particulièrement à Cannes au XIXème siècle. L’église fut fondée par le Grand Duc Michel. Elle n’est bien sur pas aussi importante que celle de Nice, mais vous en apprécierez les magnifiques décorations intérieures, et si vous avez la chance de tomber sur un office, la chorale est extraordinaire... Pour un peu que vous voulez sortir des sentiers battus et loin des clichés de la petite cité azuréenne, Cannes est un village tout à fait remarquable de par un passé culturel architectural et historique important …


DIAPORAMA SUR LE SUQUET SUIVI DU MUSEE D'ANTROPOLOGIE

 

 

                           MUSEE DE L'ANTROPOLOGIE
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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 09:55

photos-janvier2011-0142.JPG Les photos au flash sont interdites aux aquariums, j'ai donc fait celle ci avec un trepied et sans retouche)


L’Aquarium présente les écosystèmes méditerranéens et tropicaux dans une centaine de volumes atteignant jusqu’à 400 m3, sans compter 100 bassins de réserve. Le musée océanographique de Monaco est avec le parc Marineland d’Antibes sur la Cote d’Azur, ce qui se fait de mieux en Europe consacré à la mer et aux océans. Trois cent espèces méditerranéennes sont représentées, dont les Anthias ou Barbiers, emblèmes du littoral ou les poissons sangliers, qui peuplent les fonds au-delà de 200 mètres.

photos-janvier2011-0149-copie-1.JPGVéritable défi technique avec ses 6 mètres de profondeur et des vitres de 30 centimètres d’épaisseur, il laisse s'exprimer la diversité du récif : poissons anges et demoiselles multicolores côtoient les prédateurs tels que requins zèbres, raies guitare et carangues rayées. Avec 6000 spécimens de poissons, la collection vivante du Musée est riche de 400 espèces différentes.

photos-janvier2011-0166-copie-1.JPGLes collections contiennent également plus de 200 espèces d’invertébrés et une centaine d’espèces de coraux durs et mous élevés dans la ferme de l’Aquarium.
Dans les aquariums du musée, il été rendu possible de reconstituer un récif aussi vrai que nature avec, d'un côté, ses habitants aux couleurs chatoyantes et de l'autre, du côté "grand large", le domaine impressionnant des grandes espèces et des prédateurs. Le Lagon aux Requins, est le point d’orgue de la visite. Véritable défi technique, il laisse s'exprimer la diversité du récif.

photos-janvier2011-0180-copie-1.JPGC’est au musée océanographique de Monaco que l'on retrouve l'origine de la baie des anges. Connue dans le monde entier, la baie des anges baigne la ville de Nice et s'étend du cap d'Antibes au cap de Nice.

photos-janvier2011-0195.JPGUne légende expliquerait le nom de la baie: le corps de sainte Reparate (la patronne des niçois) décapitée par les romains en Palestine en 250, aurait été olacé dans une barque à la dérive et amené par des anges jusqu'aux rivages de la baie en question. Ses reliques se trouvent aujourd'hui dans la cathédrale sainte reparate dans le vieux Nice.

photos-janvier2011-0206.JPGAlexis de Jussieu dans son poème "Adam & Eve" publié en 1856, raconte que lorsque les deux créatures furent chassées du paradis terrestre, elles furent portées par des anges jusqu'aux abords de l'actuelle Nice. Implicitement, on comprend que le lieu rivalisait alors de beauté avec le paradis perdu... En réalité, le nom de la baie a été donné par les pêcheurs qui remontaient à cet endroit dans leurs filets de très nombreux "anges de mer", un requin de l'espèce squatina angélus. Ce squale, qui a aujourd'hui déserté les cotes qui portent son nom, est inoffensif et se reconnait par ses ailerons perpendiculaires ressemblant à des ailes.

photos-janvier2011-0276.JPGSi le musée de l'histoire naturelle de Nice possède un bel exemplaire naturalisé de requin ange de plus d'un mètre de long, il se trouve actuellement dans les réserves et n'est pas exposé.

photos-janvier2011-0283.JPGPour voir un ange des mers, il faut donc se rendre au musée océanographique de Monaco, précisément dans la salle dite « de la baleine » ou est visible un ange des mers commun péché dans le golfe le 04 octobre 1950 par S.A.S le prince Rainier III lui même. Placé en aquarium, il ne survécut que 6 jours à sa capture.

photos-janvier2011-0330.JPGSur les cartes du XIXe siècle on voit mentionné un pont des Anges à l'embouchure de la rivière Paillon qui sépare les deux rives de Nice, la vieille ville et la ville moderne. La future promenade des Anglais était alors appelée  chemin des anges et deviendra « Lou Camin dei inglès ».

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L'écrivain de langue niçoise Francis Gag avait été le témoin d'un spectacle se renouvelant plusieurs fois par an : des pêcheurs poussant un charreton sur lequel gisait un de ces requins appelés lu pei ange « les poissons-anges » et précédant le cortège, una pescairis (femme de pêcheur) qui criait : Venés, venés vèire la marrida bestiassa que destrugue lu aret dòu paure pescadou ! (Venez, venez voir la mauvaise bête qui détruit les filets du pauvre pêcheur ! ).

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Les anges de mer ont une grande ressemblance extérieure avec les raies. Ces requins se caractérisent par un corps très aplati, on les distingue nettement de tous les autres requins. Les anges de mer possèdent de larges nageoires pectorales plates, deux petites nageoires dorsales situées vers l'extrémité du tronc, et une bouche terminale située au bout du museau, plutôt qu'au-dessous. De larges orifices, situés derrière les yeux, fournissent du sang riche en oxygène directement aux yeux et au cerveau du requin.

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Cependant, leurs pectorales ne sont pas soudées à la tête comme celles des raies. Certains spécimens peuvent atteindre les deux mètres. Evidemment au musée océanographique de Monaco le poisson Ange n’est pas la seule attraction, chaque bassin fait vivre au visiteur un instant spectaculaire, un moment particulier de la vie quotidienne du récif et de sa faune.

photos-janvier2011-0388.JPGvous avez pu remarquer, que visiter la principauté au mois de janvier, est bien agréable. Car ,celle çi est déserte de touristes et simplement occupées par ses habitants ou ses travailleurs ...


De l’algue microscopique au plus grand prédateur, les requins aux allures majestueuses, le poisson clown évoluant parmi les anémones de mer, le redoutable poisson pierre aux aiguillons mortels, ou encore les poissons rasoirs et les hippocampes. Ce musée océanographique de Monaco ou, le commandant Cousteau fut nommé directeur en 1957 est une pure merveille relatant l’écosystème des mers et des océans, un chef d’œuvre parmi les chefs d’œuvre et il est sur la Cote d’Azur.
                           DIAPORAMA DE LA VISITE

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 10:29

photos-janvier2011-0007.JPG Fondé en 1910 par le Prince Albert Ier de Monaco, le Musée océanographique est un lieu exceptionnel entièrement dédié à la mer. Prince souverain érudit et explorateur, Albert Ier de Monaco consacra sa vie et ses forces autant à la Principauté qu'à l'investigation scientifique. Fasciné par l'anthropologie et la paléontologie humaine, c'est finalement l'océanographie qui retint son intérêt. Aujourd’hui, les 90 bassins offerts aux visiteurs sont autant de fenêtres ouvertes sur la Méditerranée et sur les mers tropicales.

photos-janvier2011-0011.JPGPlus de la moitié de la collection est constituée par les spécimens recueillis par le Prince Albert Ier de Monaco lors de ses 28 expéditions menées entre 1885 et 1915, en Méditerranée et dans l’Atlantique Nord. Dans les salles, des milliers de spécimens d’histoire naturelle ont été collectés, des appareils de mesure, de récolte ou d’exploration sous-marine, en passant par les objets d’art, d’ethnographie et les collections iconographiques. Ici, art et science sont liés.

photos-janvier2011-0034.JPGPlusieurs dizaines de milliers d’objets dont presque tous ont une origine marine se bousculent ici : Invertébrés, poissons, tortues, oiseaux, mammifères marins, algues… Des espèces, minutieusement référencées, le plus souvent localisées sur des cartes dès leur prélèvement ou récoltes. Parmi ces spécimens, certains ont une importance particulière, ce sont des types.

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La collection est également riche de spécimens provenant d’illustres expéditions comme celles du Talisman (1883), du Pourquoi Pas (1908-1910) ou encore de la Calypso (1961-1982).Sa richesse, sa valeur scientifique, les nombreux “types” qu’elle renferme (individus ayant servi à la description de nouvelles espèces) en font une collection de référence fréquemment consultée par des chercheurs internationaux et mondiaux.

photos-janvier2011-0100.JPGLe musée se divise donc en trois zones distinctes : Aquarium (au sous-sol) : Il se divise en deux grandes zones : une zone tropicale (océan Indien, océan Pacifique, mer Rouge, mer des Caraïbes) comportant notamment un aquarium tropical géant de 450 000 litres d'eau (inauguré en 2000) renfermant quelques spécimens de requins et de tortues marines ; et une zone tempérée (mer Méditerranée et océan Atlantique proche). Sur les 638 espèces de poissons actuellement recensées en Méditerranée, plus de 100 sont présentées à l'Aquarium.

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L'Aquarium propose également de découvrir quelques poissons d'eau douce comme piranhas, discus ou esturgeons. C'est au total 90 bassins pour découvrir la faune et la flore de ces zones. Puis il y a les expositions temporaires et permanentes (au rez-de-chaussée) : Un siècle d'histoire de l'océanographie avec des expositions permanentes telles que "Art de la nacre, coquillages sacrés" et "Découverte de l'Océan". Le Prince Albert 1er a voulu montrer au public des œuvres d'art faites à partir des êtres vivants de la mer et notamment les coquillages. Environ 800 objets sont ainsi exposés. Une salle de conférence se trouve également au rez-de-chaussée, elle diffuse des films de l'odyssée sous-marine de Cousteau.

photos-janvier2011-0300-copie-1.JPGDepuis  2010, L'exposition temporaire "Le Musée océanographique, 100 ans déjà" raconte en images l'aventure de la construction de ce Temple de la mer. Elle rend hommage aux "bâtisseurs" du Musée : ceux qui ont contribué à son édification et ceux qui ont vécu son ouverture au public. Enfin au 1er étage, il y a la salle d'Océanographie zoologique avec sa collection de squelettes de cétacés.

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La majeure partie des squelettes de mammifères marins du musée proviennent des 28 expéditions océanographiques du Prince Albert 1er menée en Méditerranée et dans l'Atlantique nord entre 1884 et 1915. On y trouve le squelette d'une baleine de 20 m, de cachalots, d'orques, de narvals. On y admire également des animaux naturalisés (requins, poissons-scie, tortues ou crabes géants du japon)...

photos-janvier2011-0316.JPGLe 1er étage présente également les maquettes des quatre navires océanographiques du Prince Albert 1er et un laboratoire grandeur nature installé en 1911. Impossible donc… de vous faire un seul article sur ce musée merveilleux. Alors cette visite, s’effectuera en deux parties et pour l’heure celle-ci aura la priorité du rez de chaussée et du 1er étage, ainsi qu’une vue d’ensemble du bâtiment extérieur. Le second article sera consacré aux aquariums. Au moment de ma visite (12 janvier 2011) l’exposition temporaire est consacrée à la Méditerranée.

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« Une mer au milieu des terres », comme son nom l’indique ; la Méditerranée se présente comme un immense lac, creuset de cultures et berceau de la civilisation occidentale.
Sa situation stratégique, ses côtes extrêmement découpées, son climat propice expliquent tout à la fois son importance dans l’histoire de l'humanité et sa place actuelle. Sa faune et sa flore sont également exceptionnelles. Cette mer représente moins d'1% de la surface des océans de la Terre, pourtant elle renferme 10% des espèces vivantes marine...

photos-janvier2011-0042.JPGAvec « Méditerranée », le Musée océanographique de Monaco poursuit son ouverture à l’art contemporain. L’œuvre inédite réalisée à la demande du Musée, par l’artiste chinois de renommée mondiale Huang Yong Ping, a créé surprise et émerveillement ..

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En arrivant dans l’immense hall d’entrée du musée océanographique de Monaco on aperçoit une énorme pieuvre qui enroule ses tentacules autour des colonnes gréco Romaines. Accueillant le visiteur, cet animal hybride impressionnant, proche de la pieuvre, occupe le plafond du salon d’honneur de ses 25 mètres d’envergure, et de ses 8 tentacules parcourant l'espace. Son nom : “Wu zei” qui est le nom chinois de la seiche.  ( prochainement dans la seconde partie: les aquariums)

 

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 20:03

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La route qui remonte doucement de la vallée à Saint Paul de Vence est bordée d’arbres fleuris et d’oliviers centenaire ou l’on découvre les panneaux qui annoncent déjà la couleur de l’art : La fondation Maeght … musée qui possède l'une des plus importantes collections de peintures, sculptures, dessins et œuvres graphiques d’art du XXème siècle (Bonnard, Braque, Calder, Chagall, Chillida, Giacometti, Léger, Miró). En arrivant avec ma moto au pied des remparts en ce mois de décembre très hivernal pour la plupart des régions de France, la douceur de Saint Paul m’envahit tout de suite l’esprit de son regard merveilleux. Saint Paul est la, devant moi, provocant l’azur et l’horizon dressé sur son éperon, dominé par son campanile, sa silhouette affinée par les siècles, intacte….. Saint Paul de Vence à chaque fois que j’y viens, m’éblouie de sa grâce et de l’impatience de la retrouver.

photos-janvier2011-0186.JPG Sur le Nice Matin de la semaine précédente, la publicité annonçait que les artistes exposaient dans la rue pour les fetes de Noel. Je ne me fis donc pas prier pour  aller vite admirer les œuvres de ces maitres de l’art. Même si je n’y comprends tout juste qu’un « beignet » dans l’art, j’en apprécie tout de meme l’habileté et les émotions des artistes.

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La plupart des touristes voient Saint Paul de Vence à travers son mythe. Moi, je le regarde tout simplement comme un village de mon département que j’ai toujours connu et qui se trouve à quelques minutes de mon domicile. Je connais presque par cœur le dédale de ruelles médiévales, cette place à l’ombre des platanes ou les plus célèbres parties de pétanques ont vu le jour entre Henri Salvador, Yves Montant ou César. Mais ici, on joue aux boules si on veut ou bien on se promène sur les remparts en regardant la méditerranée et les Alpes. C’est la liberté ! L’art de vivre de notre sud en hiver.

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Je sors d’une boutique d’art, je m’assois sur la margelle de la fontaine et je m’imagine qu’il existe toujours un endroit sur ma cote d’azur ou il fait bon vivre… Ce n’est pas  Verlaine qui me contredira, lui qui a tellement écrit sur Saint Paul de Vence.

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Les artistes sont tellement nombreux à avoir pris possession de ce village que chaque pierre de la cité médiévale chante les louanges de leurs œuvres. Les couleurs de la campagne et la lumière de la cote d’azur attirent à l’aube du XXe siècle les plus grands peintres de la planète tel Signac, Picasso, Tobiasse, Zivo ou Dufy… puis ce sont poètes, écrivains, sculpteurs, comme jacques Prévert, James Baldwin, Marc Chagall, Calder, Fernand Leger ou Soutine.

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La liste est tellement longue des amoureux de Saint Paul  qu’en visitant la fondation d’Aimé et Marguerite Maeght, on découvre les œuvres faites spécialement par giacommetti, braque, bury, Miro, Tal Coat et inauguré par André Malraux pour la cité. Folon en a même tout spécialement décoré la chapelle des pénitents blancs. Aucune cité au monde ne peut se targuer d’avoir une telle concentration  d’artistes créateurs comme saint Paul.

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Une source d’inspiration et une véritable tradition vivante. Puisque les artistes de nos jours s’appellent : Kiki Giuliana, Michel Degay, Alarçon Dalvin, Zita Landy, Paul Antonescu, Anou Paolini, Guy Pieters, Dung Bui, Vladimir Rustinoff, Joël Guyot. Tous de véritables institutions reconnues sur le marché de l’art international.
Art contemporain, art singulier, naïf ou figuratif …. A Saint Paul, les artistes de talent côtoient Koons, Niky de Saint Phalle, Modigliani, César ou Ben.

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Dois-je continuer ma liste ? Mais bien sur ! On ne peut passer sous silence tous les chanteurs qui ont immortalisé Saint Paul et qui y ont habité ou qui y habitent encore :
C’est « A Saint-Paul-de-Vence » que chante Yves Montand, Charles Trenet et Nationale 7 ou encore Michel Sardou dans la Java de Broadway.

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Jacques Prévert qui a vécu jusqu’a la fin des années cinquante a écrit Fatras. Il se liera d'amitié avec André Verdet autre artiste saint paulois polyvalent (poète, peintre, musicien et cosmologue). Samivel, Jean Giono et James Baldwin ont également vécu à Saint Paul. D'autres écrivains comme Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Colette, André Gide, Paul Valéry, la liste est loin d'être exhaustive ont résidé à Saint Paul.

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Les acteurs de cinéma ne sont pas en reste non plus ! Depuis le célèbre mariage de Simone Signoret et Yves Montand en 1951 jusqu'à celui, plus récent de Arielle Dombasle et Bernard-Henry Lévy en 1994, on à compté : Lino Ventura, Fernandel, Gérard Philipe et même y résident actuellement  Michel Boujenah ou Aldo Maccione.

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Et la pétanque me direz-vous ! Quoi la pétanque ?  Elle a été inventé ou la pétanque ? Suivez mon regard vers le sud !.
Située à l’entrée du village de St Paul, la place Charles de Gaulle, baptisée ainsi après la visite du Général en 1948, est surtout connue sous le nom de place du jeu de boules. La pétanque se pratique sur cette place du lever au coucher du soleil, Bien que l'existence de ce jeu de boules si cher à la région remonte à l'Antiquité, les Provencaux aiment à raconter qu'ils en sont à l'origine.

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En 1910, alors qu'un de ses amis, perclus de rhumatismes se déplaçait avec difficulté, un certain Ernest Pitiot imagina de lancer la boule les pieds joints, "pe Tanque" en langue locale, dans un cercle dessiné sur le sol. Ainsi naquit la Pétanque qui acquit de véritables lettres de noblesse en faisant d'artistes aussi célèbres que les peintres Chagall et Matisse, le sculpteur Mancini, ou encore les comédiens Fernandel, Yves Montand et Lino Ventura de vrais adeptes. Ces derniers, avouaient retarder quelquefois les séances de tournage d'un film qui se passait sur la Cote d'Azur  ou au studio de la Victorine pour pouvoir profiter de leurs interminables parties. "Lorsqu'une partie de boules commence à saint Paul, c'est tout le village qui renaît" disait Marcel Pagnol.

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Alors oui ! Saint Paul de Vence n’est pas dans la liste officielle des plus beaux villages de France. Alors me direz vous, qu’est ce qu’ils sont bien venus faire tous ces « people » C’est parce que, celui-ci est tout simplement le plus beau village du monde …(Célestin Freinet instituteur à Saint Paul).

                         DIAPORAMA DE LA VISITE

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 13:15

photos-janvier2011-0041.JPG Au départ, j’envisageais de faire un article sur le salon, puis en y réfléchissant bien, je me suis dit : pourquoi ne pas consacrer plus tard un article sur la cuisine piémontaise et me consacrer maintenant sur le thème de la Saint Valentin dont l’illustrateur Peynet est l’une des figures les plus représentatives de la ville d’Antibes. Puis, même si j’ai déjà consacré plusieurs articles sur la cité Azuréenne (Eillen Roc, Villa Thuret, Chemin des douaniers, Fort Carré), celle-ci est toujours très attractive…
Dans de nombreux pays du monde, le 14 février est un moment magique, fait d’amour et de tendresse. Mais comment est né cette fête tellement attendue.

photos-janvier2011-0033.JPG La date de célébration de la fête de la Saint Valentin a été décidée par le Pape Gelasio I, en 496. Mais il semblerait que la légende de saint Valentin viendrait de l’habitude d’offrir aux garçons et aux filles qui traversaient son jardin, quelques fleurs. Ainsi, deux jeunes gens sont tombés amoureux et ont vécu heureux, ensemble. Dès lors, il arrivait souvent que les couples, en passe de se marier, de même que les fiancés, vont en pèlerinage en l’honneur du Saint, si bien que ce-dernier ait été rapidement contraint de réserver une journée par an à la bénédiction nuptiale générale. Le jour déterminé a été le… 14 février.

photos-janvier2011-0044-copie-1.JPG  La nouvelle s’est diffusée dans le monde entier et le 14 février est ainsi devenu l’une des fêtes les plus appréciées de l’année, arrivant jusqu’à nous, avec l’usage de s’échanger des fleurs, des mots doux… et des chocolats !
Que cette histoire soit vraie ou fausse, peu importe: convaincre les femmes et les hommes de dédier au moins une journée par an à l’amour est un miracle que d’autres grands Saints n’auraient, sans doute, jamais pu réaliser.
Le chocolat devient donc le symbole de l’amour ! Mais d’où vient-il-lui aussi ?

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Le chocolat arrive en Europe, des Amériques, il y a environ cinq siècles. Auparavant ignoré, puis adulé, ce magnifique produit avait déjà une importance notoire auprès des populations pré-colombiennes.
L’arbre du cacao, qui produit les graines qui font la poudre pour réaliser le chocolat, est extraite, grandit spontanément le long des bassins de l’Orénoque et du Rio Grande. L’histoire nous dit que les premiers à exploiter cette plantes ont été les Mayas, déjà vers 1 000 avant JC. Ils le considéraient comme étant la boisson de Dieu. Par la suite, les Aztèques en ont produit. Le chocolat avait, pour ces civilisations, une valeur mystique et religieuse. Il était consommé par les élites au cours de cérémonies ou offert comme sacrifice aux divinités.

photos-janvier2011-0148.JPG Il était également utilisé comme monnaie d’échange, de compte et d’unité de mesure. Afin de se rendre compte de sa valeur, il suffit de penser qu’avec cent graines de cacao, il était possible de s’acheter une enclave, alors que pour un lapin, 10 graines suffisaient. Pour les Aztèques, le cacao avait vraiment une origine divine: selon la légende, le dieu aztèque Quetzalcoàtl, parti pour défendre l’Empire en guerre, a laissé sa femme, seule, pour prendre soin de ses richesses. Rapidement, les ennemis ont tenté de la contraindre de révéler le lieu dans lequel leurs biens se trouvaient, mais celle-ci ne céda aucunement à la menace.

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 Pour se venger de la princesse qui continuait de se taire, ils l’ont tuée et, pour chaque goutte de son sang tombée, une plante de cacao est née, ayant des fruits “amers tels que les souffrances de l’amour, forts comme la vertu, rouges comme le sang”. Quand il est rentré de la guerre, le mari a cueilli les fruits et a voulu, par leur biais, exalter la fidélité que sa femme paya de sa propre vie, en les rendant sacrés et précieux. La graine de l’arbre de cacao, en son honneur, a été appelé cacalhualt, puis chocolat ! … il ne pouvait, en effet, y avoir qu’une histoire d’amour à l’origine du terme chocolat !

photos-janvier2011-0188.JPG Si le chocolat est le symbole de l’amour, Antibes la deuxième plus grande ville du département des Alpes Maritimes symbolise l’imagerie populaire « des amoureux » de Peynet. L’histoire de Peynet dans l’ancienne cité « d’Antipolis » est une histoire d’amitié, entre un homme et une ville. L’attachement de Raymond Peynet pour la cote d’azur et plus particulièrement pour Antibes, nait des premières vacances passées en famille au bord de la méditerranée en 1947. Charmés par les couleurs, la lumière et la beauté des lieux, le couple va très vite faire l’acquisition d’une propriété.

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j'ai rencontré Mamikéké qui jouait à la petanque 

  

La ville, déjà habituée aux séjours de nombreuses personnalités artistiques (Picasso) est heureuse de recevoir ce dessinateur dans sa commune. L’artiste va dés lors participer par l’exercice de son art à l’essor de nombreuses manifestations antiboises et pour chaque rassemblement festif, on retrouve les célèbres amoureux mis en situation avec un égal humour et une même tendresse.
Il existe dans le monde 4 musées dédiés à l'œuvre de Raymond Peynet, 2 en France (Antibes, Brassac les Mines) et 2 au Japon (Karuizawa et Mimasaka). A Antibes plus de trois cents œuvres de l'artiste (lithographies, gouaches, encres de Chine, porcelaines, poupées, eaux fortes, etc...) sont exposées. D’ailleurs à chaque mariage la ville d’Antibes offre un diplôme avec la lithographie des « amoureux de Peynet » aux nouveaux époux. « Antibes » et « Amour » commence bien avec  un grand A.

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Le chocolat et le régime de l’amour

 
Vous adorez le chocolat, mais vous avez peur de grossir ? En effet, 100g de chocolat fondant développent quasiment 500 calories! Essayez donc le régime de l’amour: c’est un excellent remède contre les kilos en trop… et c’est aussi divertissant !!!

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Tableau comptant les calories sexuelles

 

Il est désormais prouvé que l’activité sexuelle est un excellent exercice physique, mais récemment, des études semi-scientifiques sérieuses et approfondies ont permis de calculer la réelle dépense physique des différentes activités sexuelles. Je reporte donc, ci-après, les résultats de cette pseudo-recherche scientifique.

photos-janvier2011-0181.JPG Enlever les vêtements de son partenaire:
Avec son consentement: 12 Calories
Sans son consentement: 187 Calories

Enlever ses sous-vêtements:
Avec les 2 mains: 8 Calories
Avec une seule main: 24 Calories
Avec les dents: 95 Calories

photos-janvier2011-0197.JPG Préliminaires:
Avec hâte: 12 Calories
Sérieusement et de manière approfondie: 85 Calories

Positions du Kamasutra:
Missionnaire: 18 calories
Libellule: 78 calories
Le bateau sur l’eau: 104 calories
Antilope: 140 calories
Position de l’éléphant: 205 calories
La visite: 305 calories
L’ascenseur: 397 calories
L’étourneau: 515 calories

photos-janvier2011-0214.JPG Atteindre le plaisir:
Simuler l’orgasme (hommes): 29 Calories
Réel: 122 Calories
Simuler l’orgasme (femmes): 315 Calories

Et ensuite
Rester au lit: 10 Calories
Rester couchés et câliner: 35 Calories
Se lever immédiatement: 47 Calories
Expliquer pourquoi on se lève immédiatement: 820 Calories

photos-janvier2011-0129.JPG Se rhabiller:
Avec calme: 30 Calorie
Avec hâte: 86 Calorie
Alors que ses parents frappent à la porte: 1212 Calorie
Alors que son mari/sa femme frappe à la porte: 3524 Calorie

 

                           DIAPORAMA DE LA BALADE

 

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 09:25

photos-janvier2011-0012.JPG Les festivités ont commencé à la bastide Saint-Antoine pour une présentation du salon de la truffe par invitation semi privé (clients et officiels). Après avoir fait le tour des trufficulteurs, je m’avance vers le maitre des lieux au sourire toujours aussi legendaire.Notre chef étoilé est très convivial et abordable. Il n’hésite pas à me consacrer un petit moment pour répondre à mes questions, alors que les invités présents sur la terrasse sont les huiles du département.  Jacques Chibois et la truffe, c'est un peu une histoire d'amour, c'est lui qui le dit d'ailleurs. « Je suis né avec une truffe à la main et les fesses dans une assiette ! » Mariage idéal pour un grand chef.

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Les fêtes passées, les chefs Azuréens montrent une réelle ferveur pour la truffe, parce qu’en janvier (nous sommes le 08) elle a mûri et a trouvé sa maturité. Elle s’annonce donc meilleure, et elle est à un prix plus abordable (900€ le kilo). Le  Marché de la Truffe à Grasse et au Rouret tombe à pic.
Un véritable double marché complémentaire ! Le premier, pour la connaissance du produit et la découverte de son goût, le second pour la connaissance de sa culture et de son ramassage, avec un dénominateur commun : deux chefs talentueux, Jacques Chibois à Grasse et Daniel Ettlinger au Rouret, qui s’évertuent à valoriser la truffe pour de grands moments de plaisirs gustatifs.

photos-janvier2011-0014.JPG  Jacquou Isordi : elles sont pas belles mes truffes !

 

Pragmatiques et fédérateurs, les deux chefs « ambassadeurs » défendent une fois de plus les agriculteurs des Alpes Maritimes et montrent tout leur bon sens à vouloir encourager ces derniers à préserver les espaces de campagne, la richesse du sol, en augmentant, année après année, les superficies trufficoles. Cette année encore, ce sont près de 3 000 « truffophiles » qui iront à la poursuite du diamant noir dans le 06. Entre la visite commentée du champ truffier expérimental et une conférence sur la truffe et sa culture dans notre département, nos deux chefs ont prévu, dans leur menu spécial truffe : carpaccio aux truffes fraîches aux légumes croquants et copeaux de parmesan, brouillade d’œufs aux truffes, asperges et coquilles saint Jacques aux truffes fraîches, pièce de veau fermier aux légumes de saison, sauce Périgueux à la truffe fraîche, fromage, pomme rôtie au Calvados, polenta vanillée et sauce caramel. Inutile de vous dire si cela était bon !

photos-janvier2011-0017.JPGFruits de saison bio en pays Niçois 

 

La Bastide Saint-Antoine de Jacques et Odette Chibois a perdu ses 4 étoiles luxe pour entrer dans l'univers ultra-sélect des hôtels 5 étoiles, selon la réforme du classement hôtelier français adopté en juillet 2010. La bastide se retrouve donc dans la cour des très grands, aux côtés des monstres de l'hôtellerie que sont le Carlton, le Martinez et le Negresco avec une petite structure à taille humaine. Ici, au milieu de l’oliveraie Grassoise, il existe un esprit maison, un art de vivre, du calme et de la sérénité et plus de temps et d'attention pour le client.

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Treize ans après l'ouverture, la Bastide affiche donc ses 7 étoiles : 5 pour l'hôtellerie et les 2 du guide Michelin côté gastronomie. De l’avis de jacques Chibois la cuisine Provenço/Nissarde aura toujours quelque chose d'exotique. Elle est plus simple, plus légère, plus aromatique. On obtient des plats avec une base approfondie et délicate, auxquels s'ajoutent les couleurs et les saveurs méditerranéennes. Cela donne une cuisine très réactive et très élégante, elle est « Too Much » comme dirait les gastronomes britanniques « the best of all ».

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Jacques me raconte : J'ai connu l'huile d'olive tardivement. Quand j'étais jeune, on allait en Espagne mais il n'y avait pas d'huile d'olive de qualité. Petit à petit, l'huile d'olive est devenue un produit reconnu. C'est en venant dans la région Cannoise que j'ai découvert qu'il existait d’excellentes huiles d'olive. Il y a autant de cépages pour l'huile d'olive que pour le vin. Les oliviers poussent dans les mêmes endroits que les vignes et varient en fonction des terroirs, de l'ensoleillement, des nappes phréatiques...

photos-janvier2011-0029-copie-1.JPG Et puis, il y a eu la découverte des bienfaits de l'huile d'olive pour la santé … Au niveau de la cuisine, l'huile apporte finesse et délicatesse. Quand vous cuisinez avec du beurre, c'est plus lourd, plus écœurant. L'huile d'olive est plus légère, plus goûteuse... (Je ne l’arrête plus de parler). En 1982, je suis devenu le Chef du Royal Gray d’Albion à Cannes, et en 1996, j'ai décidé de m'installer. J'avais ce rêve depuis mon apprentissage et pendant quatre ans j'ai cherché une demeure sur la région Cannoise et Grassoise.

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Et puis un jour j'ai trouvé : 5000 m² habitable sur 5 hectares d’oliviers millénaires dans une bastide du XVIIIe siècle au milieu d’un parc botanique surplombant la baie de Cannes. Le rêve absolu ! Pour en revenir à l'huile d'olive, j'en mets dans mes  desserts. Je sers des fraises avec de l'huile d'olive marinée à la vanille, des olives confites et des glaces à l'huile d'olive. Aujourd’hui le mariage de la truffe et de l’olive est le sommet de ce RDV exceptionnel….

photos-janvier2011-0097.JPG Un parfum de mystère plane sur la récolte de truffes qui vient de commencer dans les Alpes-Maritimes depuis la fin de l’année 2010. Avec 110 propriétaires à la tête de 180 hectares de truffiers. Le département ne rivalise pas encore avec la production Varoise, haut lieu de la tubermelanosporum, mais, joue sur la qualité exceptionnelle. La truffe fascine et intrigue. Véritable pépite d'or noir pour ceux qui la cultivent, ingrédient raffiné pour les gourmets...

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Depuis des siècles, cette grande dame de la gastronomie locale honore les mets auxquels elle apporte saveur et fragrance. Son nom a une consonance magique, voire miraculeuse, pour ces producteurs qui la négocient 900 euros le kilo, et plus cher lorsqu'elle est sauvage ! Car les truffes qui entrent dans la composition de mets raffinés, sont issues de l'agriculture bio. Et la région PACA apporte à elle seule 80 % de la production française qui s'élève à 40 tonnes par an. Mais les trufficulteurs ne seraient rien sans leurs compagnons indispensables.

photos-janvier2011-0123.JPG Le chien truffier pratique le cavage, une activité très ancienne qui consiste à rechercher des truffes enfouies. Le terme provient de " cavadou " qui est l’instrument qui sert à les déterrer. Depuis plusieurs décennies, le chien a remplacé le cochon dans la recherche des truffes car il localise les truffes aussi bien que le cochon mais surtout ne les mange pas !! La saison de recherche des truffes commence en décembre pour s’achever en février.

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Pour l’instant à la bastide, nos amis trufficulteurs font des démonstrations de leurs chiens. Le chien doit trouver et marquer de la patte l’emplacement de 6 truffes ensevelies, dans un espace carré de 15 mètres de côté. Le chien ne doit pas marquer 2 fois de suite la truffe, ni le déterré, ni la manger. Nous aurons droit à 2 catégories de concours : la classe A pour les débutants de mois de 10 mois et la classe B pour tous les chiens ayant une expérience suffisante et ayant déjà concouru dans la classe A.

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 Les chiens reçoivent un qualificatif en fonction de leurs prestations : Excellent pour ceux qui ont obtenus au moins 70% des points, Très Bon pour ceux qui ont obtenus au moins 60% des points, Bon pour ceux qui ont obtenus au moins 50% des points. Tous les chiens sont aptes à pratiquer le cavage mais il faut tout de même qu’il ait un caractère joyeux, très équilibré et prêt à tout pour satisfaire leurs maîtres. Le chien cherche avec d’autant plus de plaisir que son maître le félicite et ai fier de lui. Aussi, on rencontre assez fréquemment des Bearded Collie, ou des Labrador par exemple.

photos-janvier2011-0127.JPG Les chiens qui excellent dans le cavage ne marquent que les truffes arrivées à maturité et laissent les autres en terre. Pour arriver à de tels résultats, il est indispensable de commencer l’apprentissage très tôt. Encore une fois, j’ai donc associé plaisirs culturels et plaisirs gustatifs, d’autant plus qu’avec ce 08 janvier nous avons retrouvé notre soleil ! Que demander de plus hein …

                        DIAPORAMA DE LA BASTIDE

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 13:40

photos-septembre-2010-0181-copie-1.JPG Le département des Alpes Maritimes est riche d’une diversité géographique de paysages naturels et agricoles comme nulle part ailleurs. La biodiversité y est exceptionnelle. Parmi les éléments concourant à cette grande richesse naturelle, il faut inclure les jardins. La route des jardins de la cote d’azur 3 eme épisode peut commencer. Je vous rappelle au passage que cette promenade et ces photos ont été faite en hiver sur la Cote d'Azur.

photos-septembre-2010-0022-copie-3.JPG Parmi la cinquantaine de « jardin remarquable » de la cote d’azur, certains sont propriétés de l’état ou de la commune, d’autres sont à d’heureux propriétaires privés et certains d’entre eux vous diront tout naturellement : « pour faire un jardin, il faut un morceau de terre et de l’éternité ». Ils sont autant de récits et de moments de l’histoire qui ont contribué à la constitution de ce riche patrimoine qui fait aujourd’hui la splendeur des Alpes Maritimes, département ainsi nommé depuis l’époque Romaine.

photos-septembre-2010-0050.JPGCyphomandra:Arbre à tomates tamarillo fruit exotique origine d'Amérique du sud.Très cultivé en Nouvelle Zélande 

  Ces jardins  nous parlent des rapports que les habitants de ce territoire béni des Dieux ont entretenus avec le monde méditerranéen et au delà avec l’Afrique et l’Orient, des échanges culturels et commerciaux entre ces mondes. Ils sont aussi des lieux ou s’expriment l’art (depuis ses formes les plus baroques jusqu’aux plus contemporaines) et la science des botanistes et des horticulteurs par leurs créations de nouvelles variétés adaptées au climat de notre département.

photos-septembre-2010-0069.JPG Les jardins sont bien des prolongations naturelles d’une conception de la vie et de la philosophie rendue visible et c’est pourquoi ce département est à nul autre pareil pour la beauté de ses jardins. Partons ensemble pour la visite de l’un des plus beaux, peut-être même le plus beau, en tous les cas le plus incroyable: Le val Rahmeh de Menton.

photos-septembre-2010-0086.JPG Le domaine s'est structuré, dans une confusion organisée qui fait son charme, aujourd'hui encore. Il comporte une villa, la maison du jardinier et un jardin divisé en deux parcelles attenantes. Dépendant du Muséum d’Histoire naturelle, le domaine affiche un rôle affirmé de jardin d’acclimatation et de conservation d’espèces rares, exceptionnelles ou disparues dans la nature comme celui de son voisin Maria Serena ou encore le jardin exotique de Monaco.

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Le climat exceptionnel de Menton a permis d’introduire, d’acclimater et d’entretenir dans le jardin quelques 1700 taxons (espèces, sous-espèces et variétés).Oasis de silence, lieu de détente offrant au visiteur de l'été comme de l’hiver, l'ombre légère de ses allées et la fraîcheur de sa fontaine et de ses bassins, la douceur de son climat hivernal, le jardin bénéficie d'un aménagement original. Il met en scène les plantes qui entretiennent un rapport privilégié à l'homme.

photos-septembre-2010-0114.JPG Outre les plantes magiques et médicinales, tabac, pavots, khat, pervenche de Madagascar, le jardin compte de nombreuses plantes alimentaires fruitières telles que l’avocatier, le papayer, le goyavier, des bananiers, Néflier du Japon, Kiwi, Canne à sucre, Théier, Cacaoyer, la sapote blanche et un de leurs cousins chinois  le Musella Lasiocarpa, le jardin possède aussi une riche collection d'agrumes et plus de 80 palmiers différents qui s’épanouissent sous le microclimat mentonnais et sur les aracées aux énormes feuilles, comme le taro.

photos-septembre-2010-0137-copie-1.JPG Le jardin est si riche qu’il est difficile d’avoir l’œil partout, on se croirait dans une véritable jungle tropicale. Dès l'entrée du jardin, le ton est donné : Exubérance des bambous géants  du genre Dendrocalamus immanquables de la rue, bambous du sud est asiatiques atteignant 20 mètres de haut avec une circonférence de 50 cm, puis majesté de l'allée d'accueil bordée de Phoenix canariensis et fleurie notamment d'Heliconia latispatha rouge vif. Ce n’est qu’enchantement dans cet éden végétal ! Plusieurs plantes rares et endémiques y sont conservées précieusement.

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Le jardin du Val Rahmeh assume une fonction de conservation, illustrée par l'histoire du Sophora toromiro. Endémique de l'île de Pâques, cet arbre de la famille des légumineuses, qui mesure à peine 5 mètres de haut, est largement répandu lors de l'arrivée des premiers colons polynésiens. Son bois rouge, dur et imputrescible est utilisé pendant des siècles par les sculpteurs pascuans pour confectionner des statuettes et des objets cérémoniels.  Il est surexploité par une population devenue trop nombreuse et déchirée par des luttes fratricides. Le Sophora toromiro disparaît de l'île, à l'exception d'un unique spécimen qui réussit à survivre à l'intérieur d'un volcan qui deviendra bientôt inaccessible... Le Val Rahmeh cultive depuis plus de 10 ans ce ligneux en voie d’extinction qui se plait particulièrement à Menton sous ce microclimat idéal pour l’acclimatation des plantes sub-tropicales.

photos-septembre-2010-0044.JPG  Si l’histoire de Val Rahmeh démarre avec l’une des plus vieilles familles de la noblesse Mentonnaise, celui-ci prend son véritable envol avec l’achat de la propriété par Lord Percy Radcliffe ancien gouverneur de l’Ile de Malte, général de l'armée britannique et son épouse Rahmeh (Rahmeh terme arabo-persique d’origine indienne signifie vallon de la tranquillité).

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Avec la dernière propriétaire, Miss May Campbell, une riche Anglaise excentrique, passionnée de fleurs et surnommée la Dame aux daturas, le jardin s'enrichit de belles ornementales. Le 3 mars 1966, elle vend ce jardin à l'Etat. Ouvert au public en 1967, le jardin botanique du Val Rahmeh sera confié successivement au service des cultures du Muséum puis au laboratoire d’ethnobotanique.Pour anecdote le Monsieur qui m'a reçu à l'accueil etait le jardinier de Miss Campbell et il est né dans la propriété.

photos-septembre-2010-0124-copie-1.JPG  Depuis 2001, le domaine intègre par sa spécificité botanique, le département des jardins botaniques et zoologiques du Muséum national d’histoire naturelle. Le jardin présente des arbres exceptionnels : oliviers (plus de 500 ans), des collections de plantes exotiques : palmiers, datura, chorisia, lotus, ... ou disparues dans la nature dans une ambiance unique où s'exprime toute la fragile beauté du monde. Véritable lieu de recherche, d’enseignement et de conservation de collections végétales vivantes, il est également un lieu de calme et de repos. Le Val Rahmeh est une respiration de l’âme.

 

                            DIAPORAMA DU JARDIN

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