Les photos au flash sont interdites aux aquariums, j'ai donc fait celle ci avec un trepied et sans retouche)
L’Aquarium présente les écosystèmes méditerranéens et tropicaux dans une centaine de volumes atteignant jusqu’à 400 m3, sans compter 100 bassins de réserve. Le musée océanographique de Monaco est avec le parc Marineland d’Antibes sur la Cote d’Azur, ce qui se fait de mieux en Europe consacré à la mer et aux océans. Trois cent espèces méditerranéennes sont représentées, dont les Anthias ou Barbiers, emblèmes du littoral ou les poissons sangliers, qui peuplent les fonds au-delà de 200 mètres.
Véritable défi technique avec ses 6 mètres de profondeur et des vitres de 30 centimètres d’épaisseur, il laisse s'exprimer la diversité du récif : poissons anges et demoiselles multicolores côtoient les prédateurs tels que requins zèbres, raies guitare et carangues rayées. Avec 6000 spécimens de poissons, la collection vivante du Musée est riche de 400 espèces différentes.
Les collections contiennent également plus de 200 espèces d’invertébrés et une centaine d’espèces de coraux durs et mous élevés dans la ferme de l’Aquarium.
Dans les aquariums du musée, il été rendu possible de reconstituer un récif aussi vrai que nature avec, d'un côté, ses habitants aux couleurs chatoyantes et de l'autre, du côté "grand large", le domaine impressionnant des grandes espèces et des prédateurs. Le Lagon aux Requins, est le point d’orgue de la visite. Véritable défi technique, il laisse s'exprimer la diversité du récif.
C’est au musée océanographique de Monaco que l'on retrouve l'origine de la baie des anges. Connue dans le monde entier, la baie des anges baigne la ville de Nice et s'étend du cap d'Antibes au cap de Nice.
Une légende expliquerait le nom de la baie: le corps de sainte Reparate (la patronne des niçois) décapitée par les romains en Palestine en 250, aurait été olacé dans une barque à la dérive et amené par des anges jusqu'aux rivages de la baie en question. Ses reliques se trouvent aujourd'hui dans la cathédrale sainte reparate dans le vieux Nice.
Alexis de Jussieu dans son poème "Adam & Eve" publié en 1856, raconte que lorsque les deux créatures furent chassées du paradis terrestre, elles furent portées par des anges jusqu'aux abords de l'actuelle Nice. Implicitement, on comprend que le lieu rivalisait alors de beauté avec le paradis perdu... En réalité, le nom de la baie a été donné par les pêcheurs qui remontaient à cet endroit dans leurs filets de très nombreux "anges de mer", un requin de l'espèce squatina angélus. Ce squale, qui a aujourd'hui déserté les cotes qui portent son nom, est inoffensif et se reconnait par ses ailerons perpendiculaires ressemblant à des ailes.
Si le musée de l'histoire naturelle de Nice possède un bel exemplaire naturalisé de requin ange de plus d'un mètre de long, il se trouve actuellement dans les réserves et n'est pas exposé.
Pour voir un ange des mers, il faut donc se rendre au musée océanographique de Monaco, précisément dans la salle dite « de la baleine » ou est visible un ange des mers commun péché dans le golfe le 04 octobre 1950 par S.A.S le prince Rainier III lui même. Placé en aquarium, il ne survécut que 6 jours à sa capture.
Sur les cartes du XIXe siècle on voit mentionné un pont des Anges à l'embouchure de la rivière Paillon qui sépare les deux rives de Nice, la vieille ville et la ville moderne. La future promenade des Anglais était alors appelée chemin des anges et deviendra « Lou Camin dei inglès ».
L'écrivain de langue niçoise Francis Gag avait été le témoin d'un spectacle se renouvelant plusieurs fois par an : des pêcheurs poussant un charreton sur lequel gisait un de ces requins appelés lu pei ange « les poissons-anges » et précédant le cortège, una pescairis (femme de pêcheur) qui criait : Venés, venés vèire la marrida bestiassa que destrugue lu aret dòu paure pescadou ! (Venez, venez voir la mauvaise bête qui détruit les filets du pauvre pêcheur ! ).
Les anges de mer ont une grande ressemblance extérieure avec les raies. Ces requins se caractérisent par un corps très aplati, on les distingue nettement de tous les autres requins. Les anges de mer possèdent de larges nageoires pectorales plates, deux petites nageoires dorsales situées vers l'extrémité du tronc, et une bouche terminale située au bout du museau, plutôt qu'au-dessous. De larges orifices, situés derrière les yeux, fournissent du sang riche en oxygène directement aux yeux et au cerveau du requin.
Cependant, leurs pectorales ne sont pas soudées à la tête comme celles des raies. Certains spécimens peuvent atteindre les deux mètres. Evidemment au musée océanographique de Monaco le poisson Ange n’est pas la seule attraction, chaque bassin fait vivre au visiteur un instant spectaculaire, un moment particulier de la vie quotidienne du récif et de sa faune.
vous avez pu remarquer, que visiter la principauté au mois de janvier, est bien agréable. Car ,celle çi est déserte de touristes et simplement occupées par ses habitants ou ses travailleurs ...
De l’algue microscopique au plus grand prédateur, les requins aux allures majestueuses, le poisson clown évoluant parmi les anémones de mer, le redoutable poisson pierre aux aiguillons mortels, ou encore les poissons rasoirs et les hippocampes. Ce musée océanographique de Monaco ou, le commandant Cousteau fut nommé directeur en 1957 est une pure merveille relatant l’écosystème des mers et des océans, un chef d’œuvre parmi les chefs d’œuvre et il est sur la Cote d’Azur.
DIAPORAMA DE LA VISITE