Le club hippique grassois est une vraie merveille, au milieu d’une nature de toute beauté. Quel cadre magnifique pour ces amateurs de l’équitation.
Le Club Hippique de Grasse s'étend sur une superficie de 5,6 hectares dans les collines de la cité des parfums, parmi les pins, les oliviers et les palmiers. Anciennement nommé « l'éperon », à l’époque ou il se trouvait à l’emplacement actuel du golf de Saint Donat (face à ma bastide). Les écuries, le château bastide et la chapelle sont toujours intactes sur le domaine.
Le centre hippique qui se déplaça un peu plus loin après sa vente fut créé en 1992. En 1996, le nouveau directeur réhabilite le club en mettant en place une politique active de formation des jeunes. Cette politique, axée sur la pratique en compétition, entraîne rapidement des résultats qui en font l’un des meilleurs centre hippique de France.
Fort d'environ 900 licenciés, le Club Hippique de Grasse cherche sans cesse à améliorer la qualité de ses équipements afin que chacun de ses membres puissent s'épanouir dans sa passion et ce, en toute sécurité pour le plus grand plaisir des membres et des visiteurs.
Située sur la route de Cannes qui mène au joli village de Mouans Sartoux, à quelques kilomètres à peine du cœur historique de la capitale mondiale des parfums, il présente des atouts majeurs pour les usagers.
Un manège couvert de belle envergure, de grandes carrières d’obstacles éclairées, des installations de qualité, une centaine d’équidés soignés et choyés, des enseignants diplômés et qualifiés. Tout est fait ici dans les règles de l’art au milieu d’une nature hors du commun à l’image de l’exceptionnel terroir du pays grassois.
Le centre équestre de Grasse est membre de l’équipe de France de CSO poneys. Il a obtenu plusieurs titres de champion de France notamment en 2001, 2003, 2007, 2008, 2011. Champion de France du Grand Prix Poneys Excellence 2011. Vice Championne de France Poney Excellence 2014 et 4e en 2015. Il a participé au Championnat d'Europe Poneys en 2007 et 2008. C’est déjà un beau palmarès !
Et bien sur, un Club-House, le Paddock ou l’on trouve ici des plats variés et à croquer avec une terrasse couverte qui prolonge la salle, une autre en plein air qui permet de profiter du soleil et d'admirer les chevaux à l'entraînement. Un bel espace détente dans un cadre chaleureux qui rend un hommage discret aux westerns et au cinema.
L’équitation est une remarquable école de la vie. Parler gentiment à l’animal, l’aimer et le respecter, c’est apprendre à tirer de lui le meilleur avec finesse, douceur et force. Cela demande de la discipline, un sens de l’écoute et beaucoup de travail.
Les femmes ont donc compris tout cela ! Car elles sont majoritaires dans cette discipline, je dirais même une majorité écrasante, car mis à part un employé, je n’ai vu aucun garçon cette fois ci encore !
Souvenez vous ! Pour les plus anciens qui visitent mon blog, j’avais fait un article voila déjà 7 longues années. Et qu’elle est ma réflexion au bout de ses 7 longues années blogesques me direz vous ? Et bien les femmes sont toujours les maitresses qui murmurent à l’oreille des chevaux.
Bon, ce jour la, c’était plutôt des adolescentes qui participaient à un concours départemental accompagnées de leurs parents en émerveillement devant les prouesses de leur progéniture. Peut être même un peu plus que départemental, car si la région sud était bien représenté, j’ai aussi vu des cavalières venant de Normandie ?
Ce n’était pas bien sur le tournoi des As qui fut organisé par le club hippique de Grasse lors la saison dernière avec prés de 670 cavaliers. L’une des plus grandes manifestations de l’hexagone. Mais un concours de jeunes ados enthousiastes.
En dehors de toute compétition, c’est un plaisir de voir ces demoiselles s'occuper du bien être de l'animal, de faire le pansage traditionnel, c'est à dire de le brossé et de curés ses sabots tous les jours, ensuite de passer l'étrille puis de démêler la crinière avec le bouchon. Ah oui ! c'est tout un travail remarquable que celui de palefrenier d'un cheval.
La féminisation du monde équestre est telle qu'aujourd'hui deux cavaliers sur trois sont... des cavalières. Depuis, elles se bousculent dans les paddocks et sont devenues les égéries de tous les concours hippiques, des reprises de dressages aux concours de sauts d’obstacles, jusqu’aux épreuves plus physiques de cross.
Les femmes ont un penchant plus accentué pour les animaux familiers que les hommes. La femme est donc l'avenir du cheval. Mesdames, je crois bien même que certaines d’entre vous connaissent le langage des chevaux, un dialogue intuitif, une communication silencieuse avec les animaux et qui passe par la pensée. De la télépathie en sorte ….
Oui, je l’ai vu faire, j’en suis témoin et j’en ai été très ému ! De la à ce que le mythe des amazones nous revienne au XXIe siècle, il n’y a qu’un pas. Mais en attendant les cow-boy n’ont qu’a bien se tenir, car ils sont coiffés au poteau maintenant ! Allez hue cocotte….
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