Un air d'Audrey Hepburn dans Sunset Boulevard

Dans les travées du marché vintage de Sollies Pont (Var 83), elles sont nombreuses a aborder un look pin-up, d’ailleurs les candidates au défilé de mode rétro furent  presque une cinquantaine.

Les coiffures qui reprennent la mode capillaire des décennies 50/60 sont en vogue et les demoiselles l’ont bien compris. Longs cheveux à la mode des sixties, cheveux bouclés comme dans les années 30, grands rouleaux dans le style des années 50 : toutes les coiffures rétro sont aujourd’hui réinterprétées par les femmes.

Avez vous besoin de reparer votre automobile ?

Si certaines choisissent d’extraire un seul élément d’une ancienne coiffure, d’autres, au contraire, copient le look complet, y compris les accessoires. Mais peu importe la décennie concernée, les coiffures rétro rendent nos femmes glamour, élégantes et féminines. Retour vers la pin-up des années 50….Preuve s'il en fallait que la mode est un éternel recommencement... 

Audrey Marchand, Anais Moretti et Bambi sur la route des vacances et de la French Riviera

La première pin-up fut imprimée dès 1897 dans le magazine américain "Life", elle s'appelait la "Gibson Girl", du nom de son créateur, Charles Dana Gibson. Il réalisait ses premières esquisses à l'encre de chine et au crayon. Elle était l'incarnation de la nouvelle femme active, sophistiquée et libérée. En un mot, Américaine !

En haut Lea Reyne et Lovely Lady. En bas, Bambi Freckles la mécanicienne Harley Davidson

La popularité des pin-ups augmente au début du XXè siècle, notamment après la première guerre avec l'apparition des Pulp Fictions, dont la couverture mettait souvent en scène des pin-ups. Ce fut aussi l'époque des débuts des calendriers sulfureux des célébrissimes et richissimes Brown and Bigelow qui, dès les années 20, commencèrent à inonder le marché.

Magnifique Pick up Chevrolet Apache 1958

Dans les années 30 Alberto Vargas peint à l'aérographe des pin-ups pour le magazine « Esquire". Mais l'apogée de la pin-up a lieu dans les années 50, la deuxième guerre mondiale a permis l'expansion du phénomène grâce au GI, dont certains pilotes surnommés les Hells Angels ornaient leur avion de ces splendides créatures. Parmi ses plus grands illustrateurs et concepteurs, le nom de Gil Elvgren s'impose immédiatement.

Recherche Suzan désesperement (Deborah Cholet en haut)

Il jouait avec la modification des images pour créer ses célèbres pin-ups des années 1950. Quelques accessoires, une pose aguicheuse dans un studio improvisé et une photo plus tard, Gil Elvgren se mettait au travail, créait ces modèles en retouchant des photos bien réelles pour un portrait tout en peinture aussi charmant que factice.

Rosemary's Baby la fureur de vivre. Certaines l'aiment chaud. Pour quelques dollars de plus ....tiens le bien !

Les années 70 voient arriver un changement de taille: la généralisation de l'utilisation de la photographie. Les pin-ups jusqu'alors peintes à l'aérographe prennent vie et offrent un statut de star aux plus célèbres des modèles : Ann Sheridan, Veronica Lake, Rita Hayworth.

Annie aime les sucettes....

Les pin-ups sont aussi présentes dans la pubilicité, même Coca-Cola les affiche pour faire la promotion de leur boisson. L'appartion de magazines comme "Playboy" aura finalement raison de la pin-up, et avec le développement du film érotique dans les années 80, la pin-up est tombée en désuétude.

Un baiser pour Tom Sawyer

On assiste depuis la fin des années 90 à un revival discret de l'imagerie pin-up. Les années 90 ont vu naître une reprise d'engouement pour une icône underground des années 50-60 : Betty Page. Aujourd'hui la mode, les magazines, les artistes remettent le style pin-up au goût du jour. Certaines modèles comme Dita Von Teese font d'ailleurs de ce courant leur marque de fabrique.

Fleur Belettini à gauche et Celia Huart à droite avec son furet

Bettie Mae Page est un mannequin américain à la beauté ravageuse qui devint une véritable icône dans l’Amérique des années 50. Plastique époustouflante, mélange de sex-appeal et de candeur, celle qui reste dans la mémoire collective comme la quintessence de la pin-up a connu une existence mouvementée.

Sur un air de Vivien Leigh et Clark Gable en haut... Mash & la Women's Army Corps

Née pauvre dans une famille nombreuse de Nashville (Tennessee) en 1923, elle acheva sa vie en Floride quatre-vingt-cinq ans plus tard. Après avoir fait tourner les têtes de millions d’hommes dans le monde, conquis ses lettres de noblesse auprès des féministes, inspiré de grands créateurs de mode et des artistes. Après aussi avoir connu la misère, la gloire, de nombreuses amours, sans oublier de douloureux internements en hôpitaux psychiatriques.

Betty Page avait quelque chose en plus. « Elle était la seule à avoir ce mélange de provocation et de gentillesse ». A la fin des années 1940, la jeune Bettie se retrouve à New York. La patronne de la célèbre agence Ford lui lance : « Vous ne pourrez jamais être mannequin. Vous n’êtes pas assez grande, et puis vous avez trop de hanches ! ».

Yoruichi Shihouin et Lily Toriz Castillo

La suite, c’est cette rencontre sur une plage de Coney Island avec un policier, photographe amateur, qui lui dit : « Vous feriez une bonne pin-up. » Il lui propose de poser en bikini et lui demande si elle a déjà porté une frange. « Je suis rentrée chez moi, je me suis coupé la frange et, depuis, c’est devenu ma marque de fabrique », se souvient l’intéressée.

Thelma & Louise (Emilie Ruiz) le voyage sur le Titanic et Naomie Surfing la mecanicienne

A partir de là, sa carrière démarre : photos, magazines, films, Betty Page va devenir une icône mais aussi connaître quelques problèmes avec la justice. En 1957, âgée de 34 ans, elle décide de tout quitter et s’installe en Floride. Elle ne réapparaîtra que quarante ans plus tard.

Aujourd’hui encore, elle continue d'être une influence pour les pop stars comme Madonna, Rihanna, Katy Perry et Beyoncé. Alors que Paris Hilton et Lady Gaga ont vulgarisé l'image de la blonde pin-up, la pin-up blonde la plus célèbre, Marilyn Monroe, disparu depuis 50 ans continue d'incarner la beauté divine et la féminité par excellence, la pin-up au visage d'ange..

En haut à gauche Chevy Jenna

Elles sont nombreuses les candidates au phénomène pin-up. Le personnage fictif de DC Comics Poison Ivy (rôle interprété par Uma Thurman dans Batman et Robin par exemple) en est inspiré. Mais s'il y a une personnalité qui est une très grande fan de Bettie Page, c'est bien sûr l’effeuilleuse-styliste Dita Von Teese, de son vrai nom Heather Sweet.

Jess Rose Candy la fiévre du Samedi aprés-midi

Son pseudo Dita, fait référence à l'actrice du muet Dita Parlo et elle choisit Von Teese parce que cette sonorité lui plait. La strip-teaseuse incendiaire est presque la fille spirituelle de Bettie Page. Passionnée par le vintage, Dita Von Teese s'oriente vers l'esthétique soignée du fétichisme. Elle devient très vite mannequin et fait les couvertures de nombreux magazines.

Eh oh ! passe pas si vite !

Le monde de la mode flashe sur son look sensuel et rétro, Jean Paul Gauthier et Vivienne Westwood en tête. Désormais, il n'est aucun défilé ou événement people qui saurait se passer de sa présence. Mais c'est son mariage avec le chanteur Marilyn Manson en 2001 qui la rend vraiment célèbre. Il faut que je précise que de nos jours, on ne dit plus striptease…mais « new burlesque ». Le burlesque est cet art d'ôter sa tenue avec élégance, humour et théâtralisation. Tout un art !

Rina Pop's et Andrée Gomez Marin.. je la tiens bien !

Ici, dans le sud de la France et sur la Riviera, nos pin-up s'inspirent de grandes artistes du music-hall, telles que Mistinguett, Joséphine Baker, ainsi que des stars du cinéma des années 20/30 à nos jours telles, Ava Gardner, Greta Garbo, Louise Brooks, Marlène Dietrich ou Brigitte Bardot....

Gigi Lamoroso et Pedro di Caprio

...elles ont pour nom Kristie Red Sugar, Mamzelle So de la Pampa, Sherry BB, Bambi Frekle’s (signifie «taches de rousseur en anglais, pas besoin de faire un dessin), Néné Cherie, Lady Flo, Satine Cherry Doll, Voluptueuse Orchidée….

Megane Lerat et ses copines

J'aime cet univers vintage car à cette époque la femme était vraiment Femme dans toute sa splendeur, féminine, glamour, apprêtée, élégante; l'Homme était un véritable gentleman, il savait comment séduire et c'était tout un art et les gens savaient s'amuser très simplement et de façon conviviale, ils se préparaient pour être très beaux et dansaient merveilleusement bien. On avait la classe sur notre Cote d'Azur. A notre époque malheureusement ces habitudes ont changé…

Mon tel, c'est le 06 77 .......et le dernier N° est la taille de ma poitrine !

                             DIAPORAMA DES PIN-UPS

Lou capèu su la testa e lou roumairòu ! Viva lou soulèu

Dans le jardin de la bastide du parfumeur, des cultures en plein champ d'espèces traditionnellement sélectionnées pour la parfumerie côtoient diverses collections de plantes. Leur vocation est la conservation de la diversité variétale des espèces pour la parfumerie.

La légendaire Rose centifolia, le jasmin de Grasse, la tubéreuse, la lavande de Grasse, géranium, genêt, oranger…, les parfums naissent tout d’abord dans les plantes du Pays Grassois.

Dans le cadre unique des Jardins du Musée International de la Parfumerie, on découvre et sent ces espèces qui fournissent depuis des siècles les précieuses matières premières de la capitale mondiale des parfums.

Vèire la granoulha dintre lou pesquié

Installés magnifiquement au cœur des champs des plantes à parfum traditionnellement cultivées dans le pays de Grasse, les Jardins du Musée International de la Parfumerie s’inscrivent dans le projet de territoire mené par la communauté d’agglomération Pôle Azur et deviennent ainsi le conservatoire de plantes à parfum du musée, un espace naturel témoin du paysage olfactif lié à l’agriculture locale.

Jasmin et oranger du Pays de Grasse

Articulés autour d’un vieux canal et d’un bassin agricole, le site s’étend sur 3 hectares. Dans ces jardins, des cultures en plein champ d’espèces traditionnellement cultivées pour la parfumerie côtoient des espaces paysagers présentant diverses collections de plantes odorantes ou aromatiques. Leur vocation première est de contribuer à la conservation de la diversité variétale des espèces traditionnelles cultivées pour la parfumerie.

Je vais vous guider à travers mes photos le temps d’une promenade dans les jardins et vous faire découvrir les plantes ordonnancées selon leurs notes olfactives: hespéridée, florale, boisée, épicée, fruitée, musquée…Bienvenue dans le monde des plantes odorantes…

L’idée de créer un conservatoire du patrimoine botanique et floral de l’industrie de la parfumerie en pays grassois s’inscrit dans un contexte historique.

Strelitzia ou oiseau de paradis

Jardins d’utilité, jardins d’agrément, collections botaniques en vogue au XIXe siècle, jardin scientifique ou d’essai comme celui créé par les industriels de la parfumerie grassoise en 1920, ont contribué au développement de la culture des plantes à parfum.

Le Kumquat très répandu sur la Riviera

Réalisés en 2003, ils s’intègrent dans un projet de territoire mené par la communauté d’agglomération du Pays de Grasse. En 2007, le projet de « La Bastide du Parfumeur » voit le jour, bénéficiant d’importants fonds privés, des conseils de spécialistes (architectes, jardiniers, botanistes, parfumeurs), du soutien de la commune de Mouans-Sartoux et de la communauté d’agglomération Pôle Azur.

La « Bastide du Parfumeur » a été créé dans le but de sensibiliser le public le plus vaste à la mémoire de la culture de plantes à parfum du pays de Grasse. Ce projet, exclusivement orienté sur les différentes problématiques liées à l’agriculture locale, accorde une place essentielle au développement durable et au patrimoine.

Un cedratier ou Main de Bouddha un agrume trés aromatique

Depuis le 1er janvier 2010, ces jardins sont devenus le conservatoire des plantes à parfum du musée International de la parfumerie : un espace naturel témoin du paysage olfactif liée à l’agriculture locale. Il s’engage à présenter au public les plantes à parfum, les plantes aromatiques et tout végétal présentant un intérêt du point de vue de l’histoire des cultures méditerranéennes et de la parfumerie.

Outre la volonté d’être un conservatoire botanique à ciel ouvert, les jardins se veulent être un outil de sensibilisation ludique au jardinage biologique. Compost, engrais verts et autres techniques de paillages sont utilisés pour apporter aux végétaux les éléments nécessaires à leur épanouissement, tout en respectant le sol et en optimisant l’apport d’eau.

D’une superficie totale de près de 3 hectares, les jardins s’organisent en deux parties séparées par un vallon sec canalisé entre les murets de pierre: le parcours olfactif à l’est, jardin de découvertes des senteurs associées par notes olfactives; le parcours plein champ à l’ouest, partiellement planté d’essences traditionnellement cultivées à Grasse et à vocation de conservatoire de ses paysages. Une occasion de surprendre une flore et une faune préservées dans leur richesse unique au monde.

Les premières plantes à parfum utilisées à Grasse au XVIème siècle sont l’oranger sauvage, venu de la Riviera italienne; les lavandes, provençales par excellence; le cassier, de la famille du mimosa importé d’Afrique; le myrte et le lentisque pistachier, produits du terroir. Grâce à la production aromatique locale, les gantiers-parfumeurs trouvaient donc sur place les essences et produits odorants nécessaires à leur activité.

Mais les trois plantes majeures, emblématiques de la parfumerie grassoise deviennent, dès le XVIIème siècle, le jasmin, la rose et la tubéreuse. Le jasmin, venu des Indes, apparaît vers 1650 dans la campagne de Grasse. Dans le même temps, la rose Centifolia, plus petite mais plus odorante que la rose commune, y est mise en culture.

Quant à la tubéreuse, venue d’Italie, elle s’implante vers 1670 dans la région grassoise. Dotés d’une aire de pique-nique, les Jardins du MIP proposent à ses visiteurs de faire une pose à l’ombre des cyprès centenaires, dans un décor digne de la Toscane.

A l'interieur, expo, photos et histoire de la bastide du parfumeur

Je continue ma promenade florale par la 27e Fête des Jardins, une manifestation organisée par la Société des Gens de Jardins Méditerranéen sur le site de Sophia Antipolis, place Sophie Laffitte avec le soutien de la Fondation du même nom à quelques centaines de métre à vol d'oiseau de la bastide du parfumeur..

Elle rassemble exclusivement des horticulteurs producteurs éleveurs venant principalement de notre région, mais aussi de la Ligurie italienne. Ces horticulteurs s’engagent par une charte à fournir à la vente des végétaux de qualité, élevés dans des conditions adaptées à la région méditerranéenne, garantissant ainsi de bonnes reprise et croissance dans les jardins.

Cette année, sont à l’honneur "les plantes sans souci", celles qui sont naturellement adaptées à notre climat et résistantes aux maladies et principaux nuisibles.

35 professionnels de l'horticulture viennent présenter et vendre leurs plantes, mais aussi donner aux visiteurs tous les conseils et renseignements nécessaires pour bien choisir les espèces, en fonction de la qualité du sol et de l'exposition de leur jardin ou de leur terrasse.

La mythique rose centifolia rare et unique au monde

Cette nouvelle édition s'adresse tout particulièrement aux amateurs qui souhaitent avoir un beau jardin nécessitant peu de soins et résistant aux nouveaux nuisibles (comme le charançon rouge du palmier, la cicadelle ou encore la xylella fastidiosa).

Le littoral de la Riviera française est la seule région de l’hexagone ou l’on peut tout planter grâce notamment à un climat sub-tropical. Il y a 4 conditions pour cela: du soleil à volonté, de l’eau en quantité raisonnable, l’absence de vent fort et de gel. Seul le littoral des Alpes Maritimes possèdent ces 4 conditions….Autrement, il faut aller sur la riviera dei fiori coté italien et nous ne sommes qu'en Mars au moment de ces photos !

L’art des jardins a trouvé son épanouissement dans les Alpes-Maritimes, plus particulièrement au XIXè et début du XXème siècle. Dans l’éventail des différents styles, certains jardins présentent des caractéristiques si remarquables que leur visite s’avère incontournable.

La splendeur des jardins botaniques anglais du XIXe siècle avec la douceur du climat méditerranéen. La lumière exceptionnelle de la Riviera, alliée à la douceur de son climat attirèrent, au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, nombre d'Anglais fortunés atteints de tuberculose.

À la même époque, les botanistes vinrent installer des collections de plantes exotiques qui n'auraient pas survécu aux latitudes du nord de l'Europe. Leur choix s'avéra judicieux: bon nombre des jardins magnifiques qu'ils créèrent existent toujours et sont uniques au monde par leur nombre étonnante de collections de plantes précieuses et de végétaux.

                                   DIAPORAMA FLEURS

Nous sommes fin septembre pour les journées du patrimoine, mais le soleil est bien là, toujours présent, haut et fier de la lumière exceptionnelle qu’il nous dispense, l’été n’est pas prêt de nous quitter sur la Riviera encore à 28° pour ce week end culturel.

Le pavillon à la Vierge et l'arche en pierre de plusieurs siécles

L’île Saint-Honorat fait partie de l’archipel des Iles de Lérins, elle est la seconde que l’on aborde après l’île Sainte-Marguerite. De la Croisette, on a presque la sensation de les toucher du doigt et pourtant elles font déjà partie d’un ailleurs. Les cannois y vont passer le dimanche, le temps d’un pic-nic, d’une balade, d’un moment de paix.

l'île de Saint-Honorat est aussi la plus riche par son patrimoine historique. Fondée au Vème siècle par le moine cistercien Honorât, l'abbaye de Saint-Honorat est un haut lieu de l'histoire chrétienne. Fortement imprégnée de seize siècles de vie monastique. Il est le plus vieux monastère de la chrétienté européenne.

On aperçoit les Pré-Alpes de Grasse derriere le monastére. A droite les gorges du Loup.

Arrivée sur l’île par le petit port à quelques pas du débarcadère. Au premier plan le port, et le Frioul, le bras de mer entre les deux îles. En face les reliefs des pré-alpes de Grasse et sur la droite le merveilleux massif du Mercantour pas encore enneigé.

Entre 400 et 410, Honorât, Caprais et quelques compagnons arrivent sur l'île et forment une communauté de moines qui s'agrandit rapidement et rayonne dans toute la Province romaine des Alpes Maritimæ se situant entre la Gaule et l’Italie avec pour capitale Cemenelum, aujourd’hui Cimiez qui est devenu un quartier de Nice.

Le plan à l’entrée de l’île fournit les informations nécessaires à la visite patrimoniale et permet aussi de situer les 8 hectares de cépages de syrah, mourvèdre, chardonanay…qui font la richesse des vins produits par les moines de l’Abbaye. En quelques années le vin millénaire des moines est devenu l’un des vins les plus prisés au monde.

Une alchimie unique au monde, le sol argilo-calcaire, limoneux et sablonneux riche en matière organique végétale, les influences maritimes et l’ensoleillement important de l’ile confère sa singularité à ce terroir exceptionnel. Ici, les moines cultivent le raisin depuis plus de 1.600 ans. Les vignes sous le soleil du mois de septembre sont gorgés de l'astre rayonnant, pour une production de cuvées de grande qualité.

Le premier vestige historique que l'on peut admirer en arrivant à l'île Saint-Honorat reste cette magnifique arche en pierres, qui marque l'entrée en territoire monastique. Datant de plusieurs siècles et parfaitement intact, cette arche rend hommage aux saints fondateurs de l'île et de l'abbaye. On devra passer dessous pour rejoindre l'abbaye ou visiter le reste de l’île.

Le réfectoire des moines. Au font un magnifique relief de la Cène.

La principale attraction de l'île Saint-Honorat reste la sublime abbaye dans les tons ocre et orangés, accessible au public même pendant les offices. Située au beau milieu de l'île, elle permet d'avoir un bel aperçu de la vie monastique et d'admirer ses vitraux et statues emprunts d'une grande sobriété.

Inaccessible en général, le cloître de l'abbaye de l'île Saint-Honorat ouvre toutefois ses portes au public lors des journées du patrimoine. L'occasion d'avoir un bel aperçu de la vie monastique, et de marcher sur les traces des bâtisseurs de ce beau jardin toujours très bien entretenu.

les cellules des moines. Ici un frére Cistercien accompagne un frére benedictin

De vieilles pierres et des nouvelles, chacune emprunte d'une grande histoire, permette d'avoir un joli cours si l'on suit la visite guidée par l'un des moines. A l'instar du cloître et des dépendances privées, le réfectoire des moines de l'île Saint-Honorat n'est accessible au public que pendant les journées du patrimoine, soit une fois par an.

L'occasion de découvrir, comment déjeune et dîne les moines. De larges tables en bois habillent cette pièce très sobre où l'on peut aussi voir un emplacement spécial dédié au moine désigné pour la lecture des prières. En effet, le reste des frères mange en silence, en écoutant pieusement les lectures.

L'une des raisons de visiter le réfectoire monastique de l'abbaye Saint-Honorat reste le triptyque de peintures christiques qui y sont représentées sur le mur de gauche. Savamment mis en lumières, ces toiles datent de la création du monastère et restent un vestige historique unique au monde très bien conservé.

Le monastere fortifié de Saint Honorat

Située dans le jardin encadré par les cellules des moines de l'île Saint-Honorat, la statue de Saint-Benoît, tout en pierre et marbre blancs, très bien conservée, offre un vrai sentiment de sérénité au lieu, déjà bien emprunt de beaucoup de calme.

Le Grand Mur d'enceinte qui protége le monastére

Face à la statue de Saint-Benoît, on pourra admirer une autre statue, plus vieille, à l'ombre des feuilles de palmiers géants. Aucune inscription ne précise son nom, mais les moines assurent pendant la visite qu'il s'agit bien de celle de Saint-Honorat lui-même. Créateur de l’île.

Cloitre du monastere fortifié

Si on ne peut pas les visiter de l'intérieur, les cellules des moines, fermées par de lourdes portes en bois, permettent d'imaginer dans quelles conditions empruntent d'une grande sobriété, les moines de l'île Sant-Honorat vivent. Espacées sur un large périmètre, ces portes portent chacune le nom de leur occupant, sous leur nom de frère.

Le monastère fortifié est l’un des rares vestiges de l'architecture militaires et religieuse du XIème siècle. C'était le refuge des moines de l'Abbaye de Lérins en butte aux nombreux pillages et invasions : Barabaresques, Espagnols, Génois, Autrichien, Français, Sarrasins….

Le monastère fortifié, avec son cloître à ciel ouvert et ses murs vétustes qui laissent passer l'air marin, est à visiter pour l'une des pièces en particulier : celle de l'ancien réfectoire. Avec ses trous béants qui étaient autrefois les emplacements des fenêtres, ses lourdes pierres grises et le froid qui y règne donne des airs de maison hanté à ce lieu magnifique ayant vue sur la Méditerranée.

Les montagnes du Massif de l'Esterel plongent dans la mer

Rien que pour la vue qu'il offre à son dernier étage à ciel ouvert, le monastère fortifié vaut largement qu'on prenne le temps qu'on le visite. Il suffit de grimper les grandes marches en colimaçon qui rejoignent son toit et d'apprécier l'air marin, tout en admirant le panorama partagé entre la mer à perte de vue d'un côté et l'île Saint-Honorat de l’autre.

C'est du haut du monastère fortifié, une tour voisine de l'abbaye de Lérins, que, le neveu de Florence Arthaud, Clément, a lâché dans le ciel des ballons blancs. Près de l'ile Sainte-Marguerite où elle a été inhumée. 

Des dizaines de bateaux, des roses blanches à la mer, des concerts de cornes de brume, et beaucoup d’émotion. C'est ainsi que la Famille et les proches de Florence Arthaud se sont rassemblés au large de Cannes pour un dernier hommage, émouvant, à la navigatrice….Florance parlait de Lerins comme du paradis des marins !

                              DIAPORAMA DE LA BALADE

L'entrée des jardins Bioves ou se trouve l'expo des sculptures de citrons et d'oranges

La 83e Fête du Citron s’ancre sur les rives de la Méditerranée. Après avoir achevé un tour du monde en 80 jours, plongé 20 000 lieues sous les mers et être revenue de ses tribulations en Chine, la fête tourne la page des Voyages extraordinaires de Jules Verne pour ouvrir les portes de Cinecittà.

La fontaine de Trevi dans la Dolce Vita

Mais pas de l’extraordinaire puisque le choix du thème 2016 s’est porté sur Cinecittà. Soit le rêve du cinéma italien des années 50 et 60, cette « belle époque » qui, grâce au talent génial des plus grands réalisateurs transalpins. Elle explore, non sans nostalgie, les archives des mythiques studios de cinéma romains. Elle met sous le feu des projecteurs les longs métrages italiens qui ont traversé les frontières, marqué toute une génération de cinéphiles, et qui sont devenus au fil du temps des films cultes.

La scéne culte d’Anita Ekberg et Marcello Mastroianni

Péplums, drames, comédies, fantastiques ou encore westerns-spaghettis: des films de légende où les talents se rassemblaient en nombre derrière Federico Fellini, Luchino Visconti, Sergio Leone, Paolo Pasolini, Mario Bava, Roberto Rossellini, Luigi Comencini,   Dino Risi, Ettore Scola qui vient de nous quitter et tant d’autres réalisateurs monumentaux qui ont construit cette légende éternelle. Et continuent de fasciner aujourd’hui.

La Dolce Vita et Mort à Venise

A l’image de Visconti qui, de Bellissima au Guépard (le guepard avec Alain Delon film sur Garibaldi) ou des Nuits blanches à Rocco et ses frères, a fait évoluer son art et sa vision parfois intransigeante du monde, le cinéma italien a su produire à cette époque des films cultes, oniriques et fantaisistes, rêveurs et révolutionnaires. Un cinéma de spectacle succédant au cinéma de rue qui lui-même, au sortir de la Seconde guerre mondiale, avait clos le lourd passé des studios romains pour les transformer peu à peu en un « Hollywood européen ».

Extraordinaire ! un travail de titan

Cinecittà à Menton est donc à la fois un thème léger et le symbole d’une époque qui avait le sens du rocambolesque, mais aussi et surtout du réalisme. De l’art d’apprécier les choses de la vie sous toutes leurs nuances. Je me prépare donc à un nouveau voyage inoubliable entre les monuments, motifs et représentations du cinéma italien faits d’oranges et de citrons ! 

Ce « voyage en Italie » commence la veille de la Saint-Valentin dans les Jardins Biovès et il se poursuit pendant toute la fête, offrant une promenade variée entre les chefs-d’oeuvre du cinéma transalpin. Les motifs d’agrumes qui les représente s’inspire de films dramatiques tels qu’Amarcord, de comédies, de péplums comme Cléopâtre ou bien encore de western-spaghettis.

La nuit venue, ces mêmes lieux se drape de couleurs féériques grâce aux Jardins de lumières. Ils plongent les visiteurs-spectateurs dans l’ambiance intime et feutrée des cinémas de quartier. Sous les éclairages et le jeu des acteurs, les décors d’agrumes prennent vie et s’illuminent, caressés par les bandes originales d’Ennio Morricone ou de Nino Rota. Une promenade fantastique au clair de lune à Menton.

Menton, la douceur de vivre au coeur de l'hiver

Les structures colossales des jardins Bioves représentent des films cultes du cinema italiens. On commence par la Dolce Vita de Federico Fellini avec l’irrésistible, la sublime, l’envoutante Anita Ekberg et Marcello Mastroianni dans le role d'un jeune provincial. Puis on passe immédiatement à un autre chef d’oeuvre, celui de Luchino Visconti « Mort à Venise » avec Dick Bogarde (que j’ai très bien connu, un voisin) et la sublime Silvana Mangano.

On arrive devant la gigantesque statue du Colosse de Rhodes un péplum de Sergio Leone avec l’insoumise Lea Massari. C’est au tour d’une comédie indémodable « Pain, Amour et Fantaisie » avec Vittorio de Sica et la plantureuse Gina Lollobrigida qui lui a valu le surnom en 1955 de la femme la plus belle du monde. Quel programme !

Ce n’est pas fini, Pauvres mais beaux, cette comédie italienne de Dino Risi avec la « bella » Marisa Allasio est un peu la régionale de l’étape puisque celle ci est Turinoise et originaire de Gênes comme la cité du citron.

On arrive bientôt devant un monstre sacré… Cléopatre. Un nom mythique pour une souveraine légendaire. Voici le fabuleux film de la Reine du Nil, dont la beauté dévastatrice a fait trembler deux des plus grands seigneurs de l’Empire romain, Jules César et Marc-Antoine. Et pour incarner le rôle, une actrice de légende: Elizabeth Taylor accompagné bien sur de Richard Burton.

On retrouve Frederico Fellini avec Amarcord et Maria Antonietta Beluzzi dans le rôle d’une buraliste à la poitrine accueillante.

Lucchino Visconti a droit à un second passage lui aussi avec son « Nuits Blanches » ou Jean Marais donne la réplique à la souriante Maria Schell.  Avec Federico Fellini, c’est un hommage au cirque dans le film « Les Clowns ». Fellini était attiré, voire subjugué, par le cirque. La structure est, elle aussi monumentale.

Enfin, on termine l’exposition de cette fête du citron à Menton, toujours avec Federico Fellini (encore lui) et le film « La Strada » avec le rustre costaud Anthony Quinn et Giulietta Masina qui fut l’épouse de Federico.

Avec le cinema américain, le cinéma italien a toujours eu ma préférence. A tel point que mon admiration pour ce cinéma m’a souvent conduit à confondre tous ces réalisateurs tant il y a entre eux comme un air de parenté que je ne saurais définir.

La topolino appellé en France "Pot de yaourt"

Et parfois, le modeste amateur que je suis de tous ces films vus dans les années 70/80 faisait que je les recevais comme des expressions artistiques de l’agréable sensation qui me confortait dans mes engagements sociaux et politiques contre cette ignominie qu’est l’extreme droite. Cette liberté d’expression qui apparaissait dans le cinema italien était une immense joie communicative pour la liberté…

La fête du citron de Menton, c’est 3 semaines de fête et d’animations entre l’expo que je vous présente en photo, mais aussi les Corsos de chars d’agrumes qui défilent lors des soirées (on peut y voir un char d’oedipe roi de Pasolini et le pigeon avec Vittorio Gassman et la sculpturale Claudia Cardinale), sans oublier un salon de l’artisanat et le festival des orchidées en parallèle au Palais de l’Europe, libre d’entrée.

La Fête du citron de Menton mobilise plus de 300 professionnels et nécessite 145 tonnes d’agrumes. Plus de 20 000 heures de travail des équipes pour mettre en place la Fête. 10 tonnes pour changer le changement des fruits abîmés. 12 personnes sont mobilisées pour changer les fruits détériorés chaque jour. 1000 kg d’élastiques pour l’accroche des fruits. Entre 6,5 et 7,5 km de buis tressés. 25 kg de fruits pour recouvrir 1m2. 15 tonnes d’acier. La fête du Citron à Menton, c’est titanesque !

Fiat 500 plus de cinquante ans et pas une ride

* A la fin de la Fête, les fruits et aussi les fleurs et plantes de décoration sont vendus aux publics au prix de 50cts le kilo d'agrumes. Les fleurs et les plantes sont à 4€ la cagette. Les parfumeries grassoises achetent de grandes quantités de fruit pour la cosmétique.

                         DIAPORAMA DE LA FETE 2016

Après vous avoir fait découvrir les berges de la Siagne et son embouchure à Mandelieu La Napoule, voici un petit parcours de randonnée bien sympathique qui vous fera traverser les communes de Pegomas, Auribeau, Tanneron tout en continuant sa route vers le lac de Saint Cassien.

La Siagne est un fleuve côtier (improprement appelée "rivière") qui prend sa source au pied de l’Audibergue, l’une des stations de ski des Alpes Maritimes, sur la commune d'Escragnolles dans (Parc Regional des Préalpes d'Azur) les Préalpes de Grasse et qui se jette dans le Golfe de la Napoule à Mandelieu dans la Méditerranée quelque 42 km plus bas après avoir creusé des gorges allant jusqu'à 400 m de profondeur taillées dans du calcaire et donnant ce qu'on appelle un relief karstique en amont. Les Romains, installés sur le Castrum Caesarii (Saint Cezaire), l’ont appelée « Sinaia » ou « Siagna ».

Cette rivière constitue un des châteaux d'eau de la région, grâce notamment au canal de la Siagne (voir article) qui alimente en eau potable tout le bassin Cannes-Grasse. La Siagne sert de frontière naturelle entre les départements du Var et des Alpes Maritimes. C’est ici que s’arrête la Ligurie occidentale, ensuite au delà du massif de l’Esterel commence la gaule.

La Haute Siagne présente un site exceptionnel qui conserve encore un caractère très sauvage de par sa topographie, donc sa difficulté d’accès. Cette richesse naturelle est due au relief calcaire combiné aux effets de l'eau et au climat varié (montagnard et méditerranéen).

Ce site présente 6 milieux naturels remarquables: les milieux aquatiques (Siagne et affluents), les milieux humides (fonds de vallées et de gorges, berges), les milieux ouverts (oliveraies, terrasses de cultures maraîchères), les milieux fermés (chênaies diverses, hêtraies et forêts de charmes), les milieux rupestres (falaises, éboulis), les milieux souterrains (grottes).

A chaque milieu correspond un intérêt au niveau de la faune et de la flore et parfois un danger écologique tant pour une espèce donnée que pour son habitat. C'est pourquoi, ce site a été retenu par la France et l'Union Européenne, à l'aide des scientifiques du Muséum National d'Histoire Naturelle au réseau Natura 2000 sous l’appellation « Gorges de la Siagne ».

Le réseau karstique de la source de la Foux de Saint-Cézaire est drainé par une rivière souterraine de plus de 2 500 m de long. Durant des milliers d’années, l’eau a creusé, rongé, poli et travaillé les roches calcaires, donnant naissance à un grand nombre de concrétions, dont les grottes de Saint-Cézaire.

Le village d'Auribeau sur Siagne

Elles s’enfoncent à près de 40 métres sous terre pour la partie aménagée sur un parcours d’environ 200 métres. En 1920, Phroso, un film avec Charles Vanel tiré d’un roman d’aventures, fut tourné en partie dans les grottes.

La nappe alluviale de la Siagne : représente un réservoir de 15 millions de m3 d’eau. L’eau de cette nappe se trouve entre 2 et 4 mètres sous la surface du sol. Son substratum étant totalement imperméable, son alimentation est assurée exclusivement par les infiltrations des eaux de pluie, des fontes de neige et les échanges avec le cours d’eau.

Cette rivière est un paradis pour les pêcheurs et les amoureux de la flore. La Siagne comptabilise une douzaine d’espèces de poissons sur son linéaire dont quatre espèces sont protégées au niveau européen : l’anguille, le barbeau méridional, le blageon et l’alose.

Signe d’une eau fraiche et oxygénée, la truite notamment la fario, est l’espèce dominante sur une grande partie du cours supérieur, classé en domaine salmonicole. Dans le secteur aval, classé en domaine cyprinicole, le peuplement est dominé par le blageon, le gardon et l’anguille. Le barbeau méridional est présent de manière disséminée. L’alose est potentiellement présente sur la partie basse (zone d’estuaire). L’écrevisse à pattes blanches est présente sur la Siagne et quelques affluents. C’est une espèce indigène en France.

La Jussie originaire d'Amerique du Sud

Les promeneurs apprécieront tout le long de leur balade, une flore exceptionnelle: l’aulne glutineux constitue une des espèces principales de la ripisylve de la Siagne. Cet arbre, répandu aux bords des rivières de montagnes et de collines d’Europe, a une présence exceptionnelle en région méditerranéenne.

Le charme commun est également bien représenté dans la ripisylve. Ces charmaies abritent de nombreuses espèces végétales rares ou peu communes à l’échelle de la région méditerranéenne française, le polystic à soies protégé au niveau régional, la laîche pendante et la mélique à une fleur, la renoncule à grandes feuilles, la fougère des ânes. Cette ripisylve a un intérêt paysager et de nombreux rôles qui contribuent à la protection des rives et des habitats aquatiques associés.

La bas vers la montagne, la ville de Grasse

On trouve aussi la jussie une plante envahissante originaire d’Amérique du Sud. Elle a été introduite en France au XIXe siècle et colonise depuis les eaux calmes. Elle forme des herbiers très denses (certaines tiges peuvent dépasser 6 mètres de long).

L’itinéraire de cette balade peut continuer sur le lac et le barrage de Saint Cassien à partir du village de Tanneron. La retenue de Saint- Cassien a une double vocation, la production d’électricité et l’alimentation en eau au profit des départements des Alpes-Maritimes et du Var. Elle est alimentée par les eaux de la Siagne à partir du barrage de Montauroux.

L’usine de Saint-Cassien a une production moyenne annuelle de 44 millions de kWh. Après turbinage, les eaux sont restituées dans la Siagne en queue de la retenue formée par le barrage de Tanneron. L’usine de Tanneron produit en moyenne 9 millions de kWh par an. Le Lac de Saint Cassien alimenté par les eaux de la Siagne avec ses 430 ha de superficie, est le plus vaste plan d'eau de l’Esterel construit après la rupture tragique du barrage de Malpasset (voir article) le 2 décembre 1959.

Le lac de Saint Cassien est destiné initialement à la production d’énergie hydroélectrique, le lac offre un cadre exceptionnel pour les activités touristiques et de loisirs. Il est aussi connu à l’international par les sportifs de haut niveau qui fréquentent l’hiver la base d’aviron.

En effet, les équipes de France et des États-Unis de cette discipline profitent de la configuration du lac qui permet de ramer sur 6 km non-stop.

Cocooning bar au bord du lac

À 20 minutes seulement de Cannes Mandelieu la Napoule, le site est devenu l’endroit prisé des Azuréens à la recherche de tranquillité. Au petit matin l’eau est comme une vitre où les oiseaux se posent. À bord de leurs petites embarcations, les pêcheurs des Alpes-Maritimes et du Var se retrouvent seuls sur cette étendue d’eau particulièrement riche en espèces piscicoles. Brochet, sandre, carpe commune, miroir et cuir, brème, ablette, gardon ou encore silure.

                            DIAPORAMA DE LA BALADE