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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 18:50

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La chapelle du Très-Saint-Sépulcre ou des pénitents bleus de Nice

 

Au XVIIIe siècle, selon un vœu formulé par le roi de Piémont Sardaigne, la ville établit plusieurs projets de réalisation d’une place d’armes devant la porte Pairolière (accès à la vieille ville). Le site n’est alors qu'un terrain vague jonché d’amas de pierres formés par le démantèlement des murailles de la forteresse. 

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En 1780, la situation évolue rapidement lorsque le roi Victor-Amédée III décide de rendre carrossable la route de Turin à Nice, ce qui implique un aménagement à l’arrivée niçoise, digne de cet itinéraire royal, agrandi à l’espace de la future place Garibaldi. La place est aussi l’aboutissement de la Route royale (la real strada). Au nord, une porte monumentale ouvre l’entrée depuis Turin sur la place, et à l’opposé, la façade néoclassique de la chapelle du Saint-Sépulcre ferme la perspective de la Route royale.

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Au fond, le musée d'Art moderne et d'Art contemporain "Ecole de Nice"


 Le modèle d’architecture de l’ensemble s’inspire de l’urbanisme turinois. Elle prend  le nom de place Pairoliera en référence à l’ancienne porte médiévale, puis devient place Victor Emmanuel dite piazza Vittorio. Le 13 septembre 1870, sur une proposition du préfet Baragnon, elle acquiert son appellation actuelle de place Garibaldi, en l’honneur du général et de l’homme politique italien, né à Nice, Giuseppe Garibaldi.

OCTOBRE-2012-0195.JPGDès son origine, elle est un carrefour emblématique où toutes les activités importantes convergent : le transit des marchandises vers le port Lympia, la grande foire aux bestiaux dite de la Saint-Barthélemy du 24 août au 2 septembre, l’accueil des souverains en ville comme Charles Félix le roi bien aimé des niçois.

OCTOBRE-2012-0196.JPGLe jour où Nice apprend la mort de Giuseppe Garibaldi l'enfant du pays, le 4 juin 1882, le conseil municipal de la ville vote l'érection d'une statue en son honneur. C'est le sculpteur Antoine Etex qui est choisi pour sculpter la statue. Celui-ci en réalise l'ébauche mais meurt en 1888 avant d'avoir pu la terminer. De même que Dominique Ciotti, l'entrepreneur chargé de construire le piédestal du monument, mort avant le terme de son travail.

OCTOBRE-2012-0204.JPGIl est alors fait appel à Gustave Deloye. Pour des raisons techniques, ce dernier quadruple la taille du socle sur lequel doit reposer la statue et rajoute deux lions de bronze sur les côtés, par rapport à ce qui était prévu initialement. La statue est finalement inaugurée le 4 octobre 1891. Symboliquement, Garibaldi a donc le regard tourné en direction de Turin la capitale du royaume. Il porte sa fameuse chemise rouge, à le poing droit serré et son bras gauche s'appuie sur son épée.

OCTOBRE-2012-0311.JPGLe groupe allégorique en bronze, situé sous la statue de Garibaldi, représente la France et l'Italie veillant sur le berceau de Garibaldi enfant. La France, à droite, est recouverte d'un bonnet phrygien et la hampe du drapeau qu'elle porte est surmontée d'un coq, tandis que celle du drapeau porté par l'Italie, à gauche, est ornée d'une louve romaine. Sur le petit piédestal qui porte ces bronzes, figure l'inscription Garibaldi/Sa ville natale en lettres capitales. De part et d'autre de ce groupe allégorique figurent deux lions en bronze symbolisant deux des fils de Giuseppe Garibaldi : Menotti et Riciotti.

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Ces lions s'appuient chacun sur un canon. Celui de gauche porte l'inscription 1860 en référence à l'expédition des Mille, épisode du Risorgimento qui aboutit à la conquête du royaume des Deux-Siciles par Garibaldi. Sur celui de droite est mentionné l'année 1870, en rapport avec la bataille de Dijon lors de la guerre franco-prussienne au cours de laquelle Garibaldi s'illustra héroïquement. Sur la face arrière de ce socle où repose la statue du général, se trouve un bas-relief illustrant « Nice au milieu des nations ».

OCTOBRE-2012-0355.JPGLe piédestal qui supporte tout le monument, de forme carrée, comporte sur chacun de ses côtés la sculpture d'une proue, baignant donc dans l'eau du bassin qui entoure le monument, en référence à la tradition maritime de Garibaldi et de sa famille. Il porte sur sa face avant deux médaillons représentant deux des petits-fils de Garibaldi : Constant à gauche, et Bruno à droite. Sur chacune de ses faces, il est orné, au centre, du blason de Nice.

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La place Garibaldi a la forme d'un rectangle d'une longueur d'environ 123 mètres et d'une largeur d'environ 92 mètres. Au centre, dans un rectangle homothétique à la place, le sol est recouvert de lames de pierre de gneiss grises. En périphérie, le sol est recouvert d'un dallage et d'un pavage en basalte.

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façade en trompe l'oeil

 

La place Garibaldi de Nice est l'une des rares places en Europe à être décorée en trompe-l’œil sur ses quatre façades ornés de frontons et de balustrades. C’est d’ailleurs la plus vaste superficie murale de France réalisée en trompe-l’œil. Les quelques 6 500m² de façades ont été restaurés par les fresquistes de la région dernièrement sur des archives originales. Les immeubles qui entourent la place comportent tous des arcades sur pilastres, voûtées d’arêtes, se développant sur trois niveaux.

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Le balcon est bien réel. Le reste, c'est du trompe l'oeil.


 Cette organisation architecturale participe de la mode des places royales caractéristiques de l’urbanisme baroque. Les maisons mesurent toutes 12 mètres de profondeur dont 4,70 mètres pour les arcades. Les portes cochères doivent ouvrir sur des allées voûtées reliant la place à des cours situées derrière ou entre les maisons. La couleur de l’ensemble est "biglio d’olio di noce", gris huile de noix.

OCTOBRE-2012-0602.JPGSur la place et derrière la statue de Garibaldi, on remarquera la magnifique chapelle du Saint-Sépulcre qui appartient à la Vénérable Archiconfrérie des Pénitents Bleus du Saint Sépulcre. La façade est de style à la fois néoclassique et baroque. La Société du Saint Sépulcre à Nice a été fondée en février 1431 par dix personnages issus de grandes familles du comté et réunis autour de Jean Grimaldi de Beuil. Cette société chevaleresque avait deux buts :

OCTOBRE-2012-0175.JPGPréparer et financer l’installation d’un couvent Franciscain de l’Observance à Nice et soutenir l’œuvre de la custodie de Terre Sainte dont les Franciscains avaient la charge (d’où le nom de cette société qui fait référence au St Sépulcre de Jérusalem). Nice possède plusieurs confréries de pénitents et dans le cas du Saint Sépulcre, on parle de Pénitents Bleus. Cette couleur fait référence au manteau de la Vierge Marie.

OCTOBRE-2012-0600.JPGUne confrérie de pénitents est une société de fidèles catholiques qui demeurent à l’état laïc (c'est-à-dire qu’ils ne prononcent pas de vœux religieux, ils vivent dans le siècle, ont un travail, une famille…). Très élégante et lieu privilégié de l’identité niçoise en raison de sa promiscuité avec la vieille ville et le quartier du port, la place Garibaldi constitue un important intérêt touristique pour tout visiteur se rendant dans la capitale de la Cote d’Azur.

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                              DIAPORAMA DE LA PLACE


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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 06:35

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Promenade des Anglais: la foule sur des kilometres

 

Le carnaval de Nice 2013 a mis l'accent sur quelques nouveautés pour mettre une ambiance de folie à chaque fois renouvelé pour le bonheur de tous les carnavaliers. Comme pour le bain de Noel, cette année les Niçois courageux se sont jetés à l’eau le 17 février 2013 sous le regard admiratif et frigorifié de Fanny, Miss carnaval 2013 au son des percussions du "Batala Brasil" avec une eau à seulement 14°.

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 De quoi te frigorifier l'ambiance ? Non pas du tout, car il était demandé ensuite de participer au Rock & Roll Nice 10 Miles du carnaval en profitant d'un panorama exceptionnel qu'offrent la célèbre promenade des anglais et la baie des anges. Tout l'art de courir déguiser !

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les écrans: les supporters de Nice au bain du carnaval

 

Concept unique importé des États-Unis, la course était rythmée par le son pop-rock live des groupes Kazan, The Kitchies, Watts, Janis et les slybarts et His Majesty ! Une animation carnavalesque tout au long du parcours et grand concert final devant les tribunes du carnaval sur la Place Masséna. C'est dans cette ambiance que les participants ont parcouru les 16,1 km de cette course hors-norme.

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C’est sous le soleil et une température très agréables que les chars et les groupes d’animations ont défilé ensuite dans l'après-midi à Nice. Après les traditionnels chars et grosses têtes, les chars des batailles de fleurs, découvrons les personnages de carnaval qui sont mis à l'honneur.

PHOTOS-2013-0084.JPGSouvent des anonymes se cachent sous un déguisement ou un masque, d'autres posant volontiers pour la photo et l'espoir de se voir le lendemain sur une page du quotidien local. Tous ces personnages viennent bien sur du théâtre italien de la "Commedia dell’arte". Ne l'oublions pas, Nice était une ville piémontaise et de culture italianisante.

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Le premier personnage de la fete est bien sur sa Majesté Carnaval, personnage joyeux. Il est très grand. C’est le roi du carnaval. Il a une couronne sur la tête et un sceptre à la main. On le brûle à la fin de la fête.  Puis, Il y a polichinelle un vilain personnage. Il a un nez crochu. Il a un gros ventre et une bosse dans le dos. Il a un bâton pour frapper, mais il ne fait peur à personne le jour de carnaval. 

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Arlequin était dans le folklore médiéval, associé à la Mesnie Hellequin qui était la chasse sauvage (des âmes errantes) menée par Hellequin, personnage proche de la tenue d'homme sauvage feuillu, dont les feuilles sont ensuite symbolisées par les losanges du costume d'Arlequin. Il a un chapeau blanc et un masque noir. 

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Le Fou fait rigoler le Roi. On l’appelle aussi le Bouffon. Il a un bonnet biscornu  avec  des clochettes. Son costume est multicolore.
Pierrot a une larme sur la joue parce qu’il est triste. Il aime Colombine. Il joue, pour elle, de la mandoline, assis sur la Lune. Il a un costume blanc avec de gros boutons noirs.

PHOTOS-2013-3804.JPGLes Sorcières ont un nez crochu. Elles font des potions magiques et elles jettent des sorts. Elles volent sur un balai et elles ont un chat noir. Mais pire encore que les sorcières, il y a les diablesses ! Dans sa conception originelle la "Diablesse" était une incarnation du démon. Elles incitent les hommes à la débauche et au péché, les retardant à rentrer dans le carême. Là, ressort une fois encore la lutte éternelle entre Dieu et Satan, entre le bien et le mal.

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Viennent ensuite les Gilles qui ont un chapeau avec des plumes d’autruche. Ils sont gros. Ils agitent des grelots et ils frappent le sol avec leurs sabots de bois. Ils jettent des confettis. Voici maintenant Pantalon: Ce vieux déguisement personnifie un typique vieux et riche marchand vénitien, avare, tatillon et hypocrite, continuellement à la recherche d'argent et qui se plaint toujours de ne pas en avoir. Son costume est constitué d’une mantille sombre, de longs pantalons et de chaussures avec la pointe tournée vers le haut.

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Il y a Balanzone d'origine bolognaise, c'est le typique docteur débonnaire, pédant et très bavard, bourru et très sensible au charme féminin, mais il n'est jamais payé en retour. C'est un gourmet donc il apprécie la cuisine de sa ville natale mais il est distrait et se promène habituellement avec des livres et des manuscrits sous le bras.

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Passons à Brighella un masque Lombard qui représente un paysan grossier des vallées bergamasques; il apparaît souvent aux côtés d’Arlequin mais il est plus fourbe, prêt à duper, taquin, et très habile à jouer de la musique, à danser et à chanter. Son nom dérive du verbe " duper” et en effet il personnifie le serviteur à tout faire et intrigant.

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  Colombine: Ce personnage féminin représente comiquement la "petite servante " typique gracieuse, astucieuse, séduisante et très vive, toujours courtisée par le maître ou par ses amis, mais fidèle à son fiancé Arlequin. Coquette, rusée et bavarde elle favorise les rencontres amoureuses et les intrigues de sa maîtresse, faisant l’intermédiaire dans la remise des petits billets secrets. Quelquefois elle est aussi menteuse mais toujours avec les meilleures intentions.

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  N'oublions pas Rugantino: Il représente le romain arrogant populaire, querelleur, fanfaron et incohérent, mais c’est un peureux doté d'une certaine bonhomie.

Puis Gianduja le régional de l'étape d'origine piémontaise (et oui Nice n'oublie pas ses origines), il incarne un paysan subtil, calme et généreux, aimant le vin et il a été le symbole du patriotisme modéré du Piémont. De ce personnage vient le nom du célèbre chocolat "gianduiotto" composé de chocolat à la noisette et en forme de barquettes retournées, comme le couvre-chef de Gianduja.

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  Un autre représentant de la région voisine Stenterello, masque toscan, il est représenté par un personnage maigre et chétif, doté d'une grande aisance verbale, maligne et farfelue. Il a souvent un rôle comique et actif de furieuses disputes.

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  Tous ces personnages viennent de l'esprit caricaturiste spécifique au carnaval de Nice berceau de tous les vrais carnavals. Le Comté a lui aussi ses personnages spécifiques: La Ratapignata (la chauve souris), une représentation inversée de l'aigle, symbole de Nice et de son Comté. Elle symbolise le retour du printemps.

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Le Babaou, est un animal important dans la mythologie carnavalesque, dragon aux allures monstrueuses, cracheur de feu souvent rouge ou vert, selon les circonstances il sort du Paillon au mois de février pour rejoindre le cortège du carnaval et retourne dans le fleuve à la fin de la fête. Le Paillassou est l'une des plus anciennes traditions du Carnaval de Nice, toujours en vigueur de nos jours. Il s'agit d'un mannequin, bourré de paille et de chiffons, que l'on jette en l'air et récupèré dans une bâche tendue.

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Puis pour finir il y a la BAT,  comprenez par la, la Brigade d'Agitateurs  de Tribune. Pour mettre l'ambiance pendant le carnaval, vous pouvez compter sur eux. Une troupe d'une cinquantaine de jeunes très motivés lâchés dans la foule.

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DIAPORAMA DES PERSONNAGES


  
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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 22:47

PHOTOS-2013-0053.JPG Un peu d'histoire:

En 1876, Andriot Saëtone crée la 1ère bataille de fleurs sur la Promenade des Anglais. Elles gardent depuis ce cadre prestigieux. À l’origine, elles prennent la forme de simples échanges de fleurs et, peu à peu, se transforment en un véritable spectacle.
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Organisées initialement pour divertir les premiers touristes, le gotha européen, les batailles de fleurs sont maintenues pour honorer le travail des producteurs locaux, cher à Alphonse Karr, écrivain-botaniste, attaché à Nice. Aujourd’hui, le Carnaval de Nice valorise la qualité et la grande variété florale azuréenne puisque 90 % des fleurs utilisées sont produites localement.

PHOTOS-2013-0115.JPGLes batailles de fleurs sont à l'unisson des chars de carnaval, un cortège de mises en scène végétales sur le même thème. Leur réalisation représente un long et méticuleux travail, pourtant effectué dans un délai court par les maîtres de l’art du piquage que sont les fleuristes. Les costumes naissent dans un atelier de création qui leur est entièrement dévolu. Ce sont des créations uniques conçues comme pour le théâtre.

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Cette manifestation représente un spectacle unique au monde, elle compte parmi les fêtes les plus renommées de la Côte d’Azur. Nice exporte dans le monde entier ce savoir-faire de l’élégance, de la beauté et du charme des batailles de fleurs car Nice est l'inventeur du Carnaval et tous les grands carnavals du monde ont copié son modèle, même celui de Rio de Janeiro qui fut organisé après le passage de l’empereur Pedro II à Nice.

PHOTOS-2013-0137.JPGC’est à la Belle-Epoque que le Carnaval de Nice connaît son apogée : c’est alors le plus grand Carnaval du monde. Son histoire commence pourtant en 1294, avec le séjour à NICE, du Comte Charles II, Duc d’Anjou, venu pour y passer les jours joyeux du Carnaval. Aujourd’hui les corsos et la bataille des fleurs représentent toujours ce qui se fait de mieux au monde.

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  Des chiffres démesurés:

Les chiffres nous font vite tourner la tête. En deux semaines, incluant trois week-ends, c'est entre 1,5 et 1,8 millions de visiteurs que le carnaval attire chaque année. En effet, plus d'un million de personnes qui s'aventurent dans les quartiers, sur la promenade des Anglais ou sur la place Masséna et qui participent à l’événement viennent de l’extérieur des Alpes Maritimes.

PHOTOS-2013-0140.JPGEn 2012, on notait une augmentation de 17,8% par rapport à 2011. Et cette année, sur le premier week-end de réservation, on remarque déjà 15% de plus à la billetterie. Mais il ne faut pas non plus oublier les 2000 petites mains qui s'agitent dans l'ombre, sans qui, ne l'oublions pas, le carnaval serait impossible.

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Mais le chiffre qui marque les esprits, c'est bien sûr celui des recettes: près de 60 millions d'euros entrent directement dans la case des retombées économique du carnaval  contre 8 millions de budget alloué à l'organisation de l'événement... La fréquentation touristique en cette période est extrêmement forte et lorsque l'on additionne le remplissage des restaurants, des hôtels, l'usage des transports et l'affluence dans les magasins font vite grimper la facture. Et ce qui est bon pour la ville, est bon pour ses habitants.

PHOTOS-2013-3867.JPGCette année, les carnavaliers ont battu des records. 18 mètres de haut, pour 18 tonnes, les chars, n'ont jamais été aussi imposants et nous sommes très fiers de la qualité du travail et le savoir-faire de nos carnavaliers.

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- 20 chars de 12x3m
- 30 carnavaliers et 160 carnavaleurs
- 150 grosses têtes (leur poids varie entre 10 et 12 kg) qui durant le Carnaval, elles effectuent l’équivalent d’un marathon. Chaque porteur de grosse tête traditionnelle dépense une énergie évaluée à un mégajoule pendant la durée du Carnaval.

- 70 troupes
- 4 500 heures de travail réparties sur 6 mois
- 25 tonnes de confetti
- 15 pays représentés

PHOTOS-2013-3983.JPGPour une bataille des fleurs: (pour connaître la totalité, vous multipliez par 18 représentations)
- 8 000 tiges de fleurs fraîches (20 fleuristes, 8 000 à 10 000 fleurs lancées sur chaque char par des mannequins costumés).
- 90% des fleurs sont issues de la production locale des Alpes Maritimes
- 45 heures de travail concentrées sur deux jours et demie
- 500 pains de mousse
- 20kg de fil de fer
- 15m de grillages jardin

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- Plusieurs baquets de 200 litres d’eau
- 1000 mètres de fresques
- 40kg de fleurs distribués par char

- 1000 musiciens et danseurs
- 20 tribunes de 8 080 places assises chacune sur 14 rangs.

PHOTOS-2013-0083.JPGPendant la quinzaine, Nice devient vitrine du monde :
- 100 médias représentés (presse écrite, radio et TV)
- 325 accréditations de journalistes
- 51 journalistes internationaux de 17 pays différents

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25800 nuitées dans les hôtels, induites par l'Office du Tourisme et des Congrès de la ville. A noter cette année une très forte présence des médias asiatiques.
L'équipe de télévision NHK, première au Japon est venue tourner une 45 minute. L'Agence Chine Nouvelle TV et Phoenix TV étaient présentes également. En tout une cinquantaine de journalistes et techniciens chinois et japonais ont découvert la ville et la manifestation... La société japonaise Panasonic a profité du Carnaval pour tourner son film institutionnel de présentation de ses nouveaux écrans 3D.

PHOTOS-2013-4025.JPGDe nombreux articles ont été réalisés partout dans le monde (Asie, Amérique Latine, Europe de l'Est et USA) grâce aux agences de presse qui ont bien relayé l'information.
L'élection de la Reine du carnaval en ligne a profité, elle aussi, d'un immense succès : 371,539 votants de 54 pays du monde, 43% de plus que l'année précédente.

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 Le Carnaval, "Roi des 5 Continents", est fidèle à sa vocation d'universalité. Sa majesté accueille comme invitée d’honneur : la Francophonie. En effet, les VII Jeux de la Francophonie se déroulant sur ses terres du 6 au 15  septembre 2013, il apparaissait légitime de lui réserver ce titre. Nice sera à l’occasion, ambassadrice de la France et accueillera des Chefs d’Etat et de Gouvernement du monde entier.

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                               DIAPORAMA DE LA BATAILLE


  
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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 04:43

PHOTOS-2013-0311.JPG Pour cette édition 2013 , notre planete est passée au crible du carnaval de Nice, qui lui rend hommage haut en couleurs ! Un tour du monde carnavalesque de la cité des Anges aux confins de l'Océanie et des Ameriques, en passant par les poles ou l'Asie, un voyage qui nous rappelle la diversité de notre planete et qui brocardera egalement avec humour nos érrements. Le Carnaval véhicule une fois de plus un message d'espoir sous la forme d'une mise en garde irrévérencieuse pour les generations futures, qui pourront dire dans quelques décénnies à leurs propres enfants: " ce carnaval 2013, j'y étais ! Nous avons commencé à changer les choses... en tous les cas, nous aurons essayé !"

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  Ces parades géantes et colorées se déroulent de jour ou de nuit. Les chars, au nombre de 18 (20 pour la bataille des fleurs) racontent l’histoire du "Roi des Cinq Continents", entièrement fleuris paradent sur le Quai des Etats Unis, et la Promenade des Anglais qui est aussi animées par plus de 1000 musiciens et danseurs venus des quatre coins du monde.

PHOTOS-2013-0217.JPGSur chaque char, des mannequins costumés lancent 80 à 100.000 fleurs au public, mimosas, gerberas, lys … Lieu emblématique du Carnaval de Nice, la place Masséna a retrouvé les corsi carnavalesques, point de départ d’une boucle autour du jardin Albert 1er. Le soir, tous les chars sont éclairés, les corsi illuminent alors le cœur de Nice.

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  Le thème  de 2013 est le « Roi des Cinq Continents » , il est fidèle en cela à sa vocation d'universalité. Un voyage qui traverse le temps comme l'espace et ouvre toutes les perspectives à l'imagination… Quant à l'invitée d'honneur, la Francophonie, en cette année des Jeux de la Francophonie à Nice, elle s'imposait d'elle-même.

PHOTOS-2013-0239.JPGLes chars 2013 sont particulièrement volumineux, fournis et mécanisés ; de 8 à 18 m de haut et débordant souvent des plateformes en largeur comme en longueur. D'année en année Nice bat des records pour la hauteur de ses chars, rappelons le, tous les chars et les grosses têtes sont crées dans les ateliers de la maison du carnaval à Nice. les artisans mettent leur savoir-faire au service de la ville, Ils allient techniques anciennes et modernes pour embellir les chars.

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Chaque artisan est à son poste dans l’atelier de fabrication. Tous travaillent en équipe, mêlant tradition et méthodes contemporaines, pour donner un nouveau souffle aux personnages de cette édition 2013. "Le gonflage à l’hélium, l’utilisation de produits détournés… toutes les techniques sont mélangées pour moderniser les chars".

PHOTOS-2013-0335.JPGAutant de techniques pour en mettre plein la vue aux spectateurs dans les gradins, sans qu’ils n’en sachent rien. Cette année, les chars gigantesques accompagnés des visages du carnaval racontent l’histoire du Roi des cinq continents, notamment à l’occasion des Jeux de la Francophonie. D'ailleurs le roi des cinq continents est aux couleurs de Nice, il règne sur le monde et sa capitale est la cité des Anges.

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Quelques nouveautés sont prévues, les chars se musclent : “De nouvelles structures plus volumineuses et mobiles offrent une visibilité à 360 degrés”, de quoi rendre le corso encore plus esthétique, tout en respectant les règles du jeu du carnaval. Le hangar de l’atelier n’est plus assez grand pour accueillir tous les personnages. Au total, ce sont dix huit chars qui défilent sur la prom et Masséna.

PHOTOS-2013-0442.JPGEt à ce stade, quarante artisans luttent contre le chrono et s’affairent en coulisse, entourés des immenses grosses têtes, incontournables pour les enfants. "Il reste encore des structures à monter. Ensuite, ce sont les costumières qui rentrent en piste". A l’autre bout de la ville, elles aussi sont dans les starting-blocks. Elles disposent de leur atelier pour créer des costumes uniques à l’occasion des batailles de fleurs. Tous les personnages du carnaval sont presque finis, il ne leur manque plus qu’une couche de peinture avant de franchir la ligne de départ. C’est la dernière finition ! Toute la technique se trouve dedans et non dehors, pour qu’on ne voie que le plus beau.

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Cette année, l’identité visuelle est conjointement donnée par des dessinateurs collaborateurs de grands journaux internationaux, témoins privilégiés de leur temps, des artistes ayant une maîtrise de la culture locale, des créatifs d’agence et certains carnavaliers.

PHOTOS-2013-0526.JPGChaque Carnaval est une production originale éphémère. Être carnavalier n’est pas un métier, mais une passion, une vocation. Le vaste atelier dans lequel œuvrent ces artisans, nommé la «Maison du Carnaval», se transforme en un lieu magique pour quelques mois. Si les procédés, les techniques et les matériaux nouveaux ont permis la mécanisation, l’articulation et la modernisation des sujets, les fondements de la fabrication des chars et des «grosses têtes» sont les mêmes qu’à l’origine.

PHOTOS-2013-3668.JPGLe Carnaval de Nice, l’un des trois plus importants du Monde par le nombre de grosses têtes, sujets et chars en carton pâte, repose complètement sur la participation des carnavaliers. Ces hommes et ces femmes qui consacrent des milliers d’heures de travail à la réalisation de leurs œuvres ne sont pas des professionnels. Ils exercent des métiers et réservent leurs loisirs à la création carnavalesque. La subvention allouée à l’issue du concours leur permet de couvrir les frais engagés.

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Jusqu’à ces dernières années, le système parenté-cooptation était primordial pour la formation. Les jeunes ont aujourd’hui, de plus en plus de mal à sacrifier leurs loisirs et les anciens passent la relève à des professionnels, nouveaux gardiens des traditions de cet art populaire. Le thème du Carnaval est connu dès le printemps précédant, alors la "carnavalina", cette fièvre s’empare des Carnavaliers : c’est l’exaltation de la conception, de la recherche d’idée, de l’étincelle créatrice.

PHOTOS-2013-3731.JPGIls font alors dessiner et peindre le sujet, char ou grosses têtes, par un maquettiste. Puis, le sculpteur modèle les visages avec de l’argile. Ensuite, il fabrique le moule de plâtre que le carnavalier recouvre de plusieurs couches de papier découpés en petits morceaux et encollés d’une mixions de farine et d’eau chaude, pour donner le modèle définitif, en carton pâte, qu’il faudra maintenant peindre et habiller.

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Les Niçois G.A Mossa et Alexandre Sidro ont imposé un style spécifique dans l’art pictural du Carnaval niçois. Les couleurs utilisées sont éclatantes : rouge, vert, jaune, et des dégradés à l’infini. La mécanisation des chars est ingénieuse : cordes, ficelles, mais aussi des vérins hydrauliques sont utilisés pour animer les personnages. Le carnavalier vit dans un univers de rêves et de fantasmagories qui lui permet de donner de multiples facettes à ses œuvres.

PHOTOS-2013-3753.JPGDonc cette année, le carnaval s’appuie sur un thème précis, et le char du Roi du carnaval est construit en conséquence…  Le « Roi Niçois des 5 continents » règne sur le carnaval pour cette année 2013. Sa Majesté est toujours présentée à la population le premier jour du carnaval. Toujours accompagné de sa reine, le char du Roi est toujours le plus grand et le plus impressionnant !

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Cette année, caricatures guignolesques et  pluie de confettis à gogo, nous avons eu droit à une statue de la liberté bien engraissée  qui défile sur une Cadillac rose pour représenter les Etats-Unis et leur eternel fast food, une malbouffe qui  est d'actualité ces derniers temps. Caricatures aussi de François Hollande et Angela Merkel la chancelière allemande déguisée en bavaroise austère mangeuse de bretzel sur un bateau qui tanguent dangereusement. A l'arrière de l'embarcation, les galériens espagnols et grecs rament. Vogue vogue la galère dirons nous !

PHOTOS-2013-0284.JPGImpressionnant le dragon Chinois sur la grande muraille qui a de la peine à contenir son appétit insatiable... Une menace plane t'elle sur la terre ? Le risque de vouloir trop provoquer la nature avec les essais nucléaires. Cela rappelle justement le char de la Polynésie et de Mururoa avec son champignon atomique fossilisé, un maori, yeux exorbités, en transe, sa langue sortant pour une dernière grimace d'intimidation. 

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Vladimir Poutine est lui le tsar, euh la star, du char "Matriochka 2, le retour" qui représente la Russie. Chapka sur la tête et aussi souriant qu'une porte de goulag, le président rêvé de Bardot et Depardieu est aussi entouré de poupées russes à son effigie. Comme s'il était partout... Carnavalon en cosmonaute niçois voguant vers de nouveaux continents... peut-être une autre planète ou les distances raccourcissent. Le char des académiciens semblent se lancer dans une croisade désespérée afin de sauver la langue française. Une araignée géante, velue et fluo, tentaculaires. Dégoulinant vers la foule pour une meilleure interactivité tissant sa toile internet sur le monde. L'arachnide régnant sur le monde plus que jamais via le net.

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Le char des carrousels des rois du pétrole est lui aussi d'un réalisme brut, la dépendance au pétrole qui ne cesse d'augmenter vire à la tragicomédie... Le char de la fonte des glaces, pauvres pôles, les esquimaux ont pris un coup de chaud ! L'Afrique, l'Asie, l'Océanie, tout est caricaturé et le carnaval de Nice se moque allégrement des tares de notre monde, de notre société, de ses intervenants.

Bref une superbe ambiance ou, on en prend de nouveau plein les yeux pour cette édition 2013.

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                                DIAPORAMA DU CORSO


  
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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 20:30

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L'Authion la montagne des heros

A partir de Menton vous devez emprunter "la route des grandes Alpes" celle-ci permet de découvrir à vélo, à moto, ou en voiture les plus beaux cols du département des Alpes Maritimes. Vous y découvrirez la fameuse ligne Maginot des Alpes du sud à plus de 2000m d'altitude constituée de fortifications , de blocs souterrains, bâtie durant l’entre-deux-guerres et destinée à la défense des troupes françaises tout au long des frontières avec l'Italie. 

Mai-2012-0312-copie-1.JPGEncore plus ancien vous y verrez un dispositif bâti à partir de 1874 et jusqu’au début de la Première Guerre mondiale composé d’ouvrages d’interdiction, de protection et de surveillance, destiné à adapter les anciens sites fortifiés aux nouvelles techniques de combat et aux progrès de l’artillerie. Dressées sur leur promontoire naturel ou adossées au relief, on les appelle « sentinelles » , mais elles ne sont pas muettes : une douzaine de fortifications édifiées dans le comté de Nice du 16e au 20e siècle, pour une large part à proximité de la frontière franco italienne, racontent le passé de notre département.

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A plus de 2 000 m d’altitude, du jamais vu, le char Stuart français de la 1ere DFL

Mosaïque de royaumes, de principautés, de duchés, de marquisats, de comtés, notre région fut le théâtre de conflits et de luttes d'influence. Maitriser les Alpes, accéder à la royauté, s'étendre vers la Méditerranée et la péninsule italienne, telles ont toujours été les ambitions de la maison de Savoie. Le comté de Nice occupait une position stratégique, puisque le port de vilafranca constituera le seul débouché maritime pour les états de Savoie, avant qu'ils annexent le port de Gênes à partir de 1815 .... Et le lieu de tous ces combats s'appelait l'Authion.

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le camp de Cabanes Vieilles

Le Massif de l'Authion est un lieu chargé d'histoire. Culminant à plus de  2000 m d'altitude, il domine par des pentes vertigineuses les vallées de la Vésubie, de la Bévéra et de la Roya véritable forteresse naturelle, l’Authion fait face au col de Tende qui, tout au long de l'époque moderne est le passage obligé de la "route du sel" entre Nice et le Piémont. La proximité du col de Tende et le relief tourmenté du site donne à l'Authion une grande importance stratégique.

Mai-2012-0267.JPG le département des Alpes Maritimes est constitué à 70% de montagnes

 

Une puissante ligne de défense a été organisée autour de l'Authion : redoutes, tranchées, abritent plus de 14000 hommes et de nombreuses pièces d'artillerie. Bien décides à s'ouvrir la porte du Piémont, les Français déclenchent une offensive générale contre l'Authion. Du 8 au 12 juin 1793, près de 20 000 hommes sont engagés pour déloger les Austro-Sardes de leurs positions. Mais tous les assauts Français sont repoussés, les pertes sont considérables : en quelques jours, plus de 2000 hommes sont mis hors de combat.

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Au printemps 1794, une nouvelle offensive est lancée. Toutes les attaques frontales ayant échoué, l'état-major français décide de contourner l'Authion par l'est en traversant (illégalement) le territoire neutre de la République de Gênes. Le commandement de l'artillerie est confié à Bonaparte, l'exécution de la manœuvre au General Masséna. La réussite est totale : les Français s'emparent de Saorge le 29 avril 1794 et de la vallée de la Roya. Pris à revers, menacés d'encerclement, les Austro-Sardes évacuent l'Authion. Désormais les Français occupent la totalité du Comte de Nice.

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L'ouvrage de Plan Caval

En 1815, Napoléon est battu à Waterloo et la France doit renoncer à ses conquêtes : le Comté de Nice est rendu au royaume de Piémont-Sardaigne. Mais, le rattachement du Comte de Nice à la France le 24 mars 1860 renforce l'intérêt du massif de l'Authion.   Prétextant le respect de ses chasses royales,  Victor Emmanuel II, roi du Piémont, conserve quelques territoires sur le versant français. La Haute-Roya restant sous influence piémontaise, la nouvelle frontière entre la France et le  jeune état italien suit la crête de la cime du   Diable. L'Authion devient un massif frontalier.

Mai-2012-0298.JPGDans les années 1870, les relations franco-italiennes se dégradent : pour l'état-major français, il est nécessaire de réorganiser la défense de la frontière des Alpes. De vastes travaux de fortification sont engages pour rendre toute tentative de percée italienne impossible. Considéré comme la clef de voûte de la défense des Alpes-Maritimes, l'Authion reçoit une attention particulière. Une fois l'accès au massif facilité par l'ouverture de plusieurs routes stratégiques, le Génie entreprend la construction des forts de La Forca (1883 - 1890), des Mille Fourches (1883 - 1890) et de la Redoute des Trois Communes (1898).

Mai-2012-0301.JPGApres l'armistice de juin 1940, l'Authion est démilitarisé. Le débarquement allié en Afrique du Nord de novembre 1942 entraîne l'invasion de la  zone libre : l'Authion est occupé par l'armée italienne, puis, à partir de septembre 1943 par les Allemands. Suite au débarquement en  Provence le 15 août 1944, les hostilités  reprennent dans notre région. Harcelés par  les alliés, les Allemands abandonnent le littoral et se replient sur l'arrière-pays afin de  constituer une position de résistance efficace.

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la redoute de la pointe des 3 communes

Les Allemands transforment l'Authion en camp retranché. Abris de campagne, champs de mines, nids de mitrailleuses viennent compléter les anciennes fortifications françaises. La défense du massif est assurée par les soldats aguerris du 107eme Grenadier régiment qui ont longtemps combattu sur le front Russe. Au printemps 1945, la 1er Division Française Libre (D.F L.) qui s'apprêtait à entrer en  Allemagne se voit confier la délicate mission de s'emparer de l'Authion. Le General de Gaulle en personne vient informer l'état-major de la 1re D.F L. de l'importance de cette attaque.

Mai-2012-0338.JPGLe 10 avril 1945, les unités françaises de la 1re division française libre en particulier le bataillon d'infanterie de marine du Pacifique (BIMP) et les éléments mécanisés du 1er régiment de fusiliers marins, soutenus par l’artillerie et l’aviation, lancent l'assaut sur les positions allemandes. Après des combats difficiles, le fort de Mille Fourches tombe le 11 avril 1945, suivi du fort de la Forca et du fort du Plan Caval. Le 12 avril, enfin, le fort de la Redoute des Trois Communes est pris d'assaut par un char soutenu par cinq soldats volontaires. Au terme d'une ascension périlleuse, le caporal Césaire Le Mercier, un breton appartenant au 1er BIMP, pénètre seul dans l'ouvrage et en ressort avec 38 prisonniers.

Mai-2012-0339.JPGL’ensemble du front allemand s’effondre le 24 avril 1945. Plusieurs centaines de soldats des deux camps ont laissé leur vie dans cette bataille, l’une des dernières sur le territoire français, qui ouvre le chemin des crêtes italiennes et permet aux troupes françaises de poursuivre vers le Piémont conformément aux ordres du général de Gaulle, désireux d'occuper des territoires en vue d’obtenir des modifications frontalières: Tenda, Piena Alta, la Briga et plusieurs autres communes du comté de Nice conservées par l'Italie en 1860 comme « territoires de chasse personnelle du Roi » lors des futures négociations de paix deviennent françaises en 1947.
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**Les deux vacheries que l'on voit dans mon circuit sont celles de Cabanes Vieilles et de l'Authion. De nombreuses "vacheries" accueillent, pendant la période estivale, les bovins des vallées environnantes plus basses. Ce sont des bâtiments qui regroupent l'habitat des bergers, la fromagerie, l'étable et la cave pour l'affinage du fromage "de montagne" fabriqué sur place.

263.JPGDans la vallée pousse naturellement une herbe riche et variée. Depuis plusieurs siècles, les agriculteurs ont développé une activité pastorale orientée essentiellement vers la production fromagère. Toutes les étapes de la fabrication sont réalisées dans les fromageries d'alpage appelées Vacheries, comme celle que l'on voit sur mes photos. Les fromages, qu'ils soient de vaches, de chèvres ou de brebis, sont élaborés à partir de lait cru souvent réchauffés au feu de bois. On les retrouve ensuite sur les marchés de Nice et des autres villes du littoral. On compte plus d'une trentaine de vacheries dans l'arrière pays niçois.
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                                 DIAPORAMA DE LA BALADE

                                      (camps et forteresses)


 
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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 06:52

Mai-2012-0001.JPG Après avoir franchi le col de Castillon, me voila à Sospel ou je m'arrête pour prendre une photo de son fameux pont vieux fortifié qui coupe  la ville en deux parties. Sa tour centrale servait de poste de péage entre le Piémont et la Méditerranée de la fameuse route royale du sel entre Nice et Turin. Tout voyageur devait s'acquitter d'un droit de passage pour franchir la Bévéra et rejoindre la rive gauche et emprunter la "Carriera Longa", et poursuivre ainsi son voyage vers l'Italie.

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D'un coté du pont, le piémont francais et de l'autre coté le piémont Italien

Je continue mon itinéraire vers les gorges sauvages du Piaon au cœur de l'histoire situées au Nord de Sospel, elles sont le point le plus bas (490 m) du Parc national du Mercantour. Creusées par la rivière Bévéra, étroites et sinueuses, elles présentent des dénivelées très spectaculaires. Au sortir d’un virage de la route, les voyageurs qui, de Sospel, se dirigent vers Moulinet, voient soudain l’horizon, fermé jusque-là par les hautes parois de pierre des gorges de la Bévéra, s’entrouvrir sur une apparition surprenante :

Mai-2012-0040-copie-1.JPGNotre-Dame de la Menour, sur son éperon rocheux, paraît en effet se dresser fièrement au sommet de la muraille des montagnes à 780 mètres d’altitude. Bien sûr, cette impression, due à la perspective, se dissipe au fur et à mesure que l’on gravit les lacets de la route. Mais la vision magique n’a pu manquer d’opérer, et rares sont ceux qui, parvenus enfin au pied du sanctuaire, ne s’y arrêtent pas pour apprécier ne serait-ce que la vue que l’on a « de là-haut », admirer l’œuvre des hommes et  pour certains chercher à la comprendre.

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Quelques éléments d’architecture (absides) attestent encore de ce qu’elle était à l’origine : une chapelle romane datant probablement du XIIème siècle. Cette Chapelle romane est reliée à la route par un escalier gigantesque faisant penser à la grande muraille de Chine. Ce sont les Vibères qui auraient été les premiers à habiter ce sanctuaire puis par les Romains et enfin par une communauté médiévale...

Mai-2012-0064.JPGLa légende veut qu’ils y aient amené l’eau en se servant d’une toile tendue au-dessus du gouffre de la cascade. Quelques kilomètres plus loin , j'arrive au village de Moulinet  ou molineto (petit moulin en langue niçoise) une commune située au nord est du département des Alpes-Maritimes. Moulinet ne comptait pas moins de quatre moulins à farine.

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Moulinet a été décoré de la "Médaille d'Argent" des villages de France dans les années 1948. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la totalité de la population civile du village a été déplacée par les troupes d'occupation allemandes jusqu'à Cuneo (Italie) entre le 29 septembre 1944 et le 12 avril 1945. Cette période est traditionnellement évoquée comme celle de la "déportation" du village.

Mai-2012-9783.JPGCet épisode du conflit dans les Alpes-Maritimes a fait l'objet d'un Mémoire de maîtrise d’histoire contemporaine rédigé par Goulven Godon, préparé sous la direction de Jean-Louis Panicacci, soutenu devant l'Université de Nice Sophia-Antipolis en juin 2004 et intitulé : "La "déportation" des populations civiles des vallées de la Bévéra et de la Roya en Italie du Nord (1944-1945)".

Mai-2012-0128-copie-1.JPGPour ceux qui me suivent depuis longtemps sur mon site, j'ai fait un article sur cet épisode tragique ou mes grands parents ainsi que ma mère pour échapper à cette terrible déportation ont traversé les lignes allemandes pendant la nuit  avec des passeurs pour rejoindre Nice alors libéré. Passé le village de Moulinet la route commence à grimper fortement jusqu'au col de Turini puis en continuant celle çi, j'atteins le Camp d'argent passage obligé pour me rendre au massif de l'Authion que je vous ferez découvrir dans le prochain article.

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Dans tous les villages de l'arriere pays, vous verrez flotter le drapeau du Comté de Nice

Le camp D'argent est l'une des quinze stations de ski des Alpes Maritimes. Avec l’Authion, je me retrouve à prés de 2100 m d'altitude, je reprends ma route vers le col de Turini. Le col doit surtout sa réputation mythique aux rallyes automobiles et à la Route des Grandes Alpes, étape incontournable des motards. La route comporte de nombreux lacets en épingle à cheveux et de beaux points de vue sur la mer Méditerranée.

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Tout motard qui se respecte doit au moins faire une fois dans sa vie cet itinéraire légendaire. On vient du monde entier pour faire le Turini. Le Col a vu passer les plus grands pilotes de l'histoire du rallye Monte Carlo, leur réservant à chaque fois son lot de rebondissements. Difficile et dangereux, ce chrono a pris au piège nombre de pilotes chevronnés. En moto l'attention doit être constante, autrement cela ne pardonnera pas, mais, si vous êtes prudent, vous vous faufilerez au cœur de la majestueuse forêt du Turini au milieu des épicéas, sapins et mélèzes et vous admirerez un panorama à couper le souffle.

Mai-2012-0211-copie-1.JPGPour cela, je fais une halte à Peira Cava (En niçois, cela signifie pierre (peïra) creuse (cava).) La table d'orientation offre de multiples points de vue sur la Vallée des Merveilles et plus largement sur le massif du Mercantour, le massif de l'Esterel, et la mer Méditerranée, de San Remo à Saint-Raphaël.

Mai-2012-0380.JPGCet endroit du Turini à su conserver et valoriser la tradition montagnarde et pastorale puisqu'on compte aujourd'hui environ 4 500 ovins et une centaine de vaches sur le territoire, auxquelles il faut ajouter les troupeaux "étrangers" transhumant début juin vers les alpages pour ne redescendre que pour l'hiver. Peira Cava et le Turini, ce n'est que du pur bonheur !  Le 19 janvier 1907, la feuille "Les Echos de Nice et Monte Carlo" écrit : "Quel pays merveilleux où l’on va de l’hiver le plus rigoureux au printemps le plus doux, de la neige aux fleurs d’orangers, des sapins poudrés de givre aux palmiers et aux fleurs en moins de deux heures ! Il n’y a qu’un pays au monde où se produise ce miracle, qu’un Peïra-Cava et qu’une Riviera ! ". Ce pays s'appelle le Comté de Nice.

Mai-2012-0383-copie-1.JPGJe descends maintenant brutalement jusqu'au très beau village de Luceram. Celui ci occupe un site pittoresque. Les maisons, bâties à flanc de montagne, semblent se superposer et sont desservies par des ruelles en escalier. L'église se dresse sur une terrasse et l'on aperçoit, à droite, les pans de murs crénelés et la tour, curieusement fendue, de l'enceinte fortifiée.

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Je ne fais pas de halte dans ce village que je connais très bien, mais si vous passez par la, n'hésitez pas à le visiter, il est l'un des plus beaux villages des Alpes Maritimes. Avec Luceram, j'entame ma dernière étape avant d'arriver dans la capitale du comté. Une balade d'environ 200 km au cœur des Alpes du Sud, dans le massif du Mercantour, à environ 94 kilomètres de Nice et aux frontières de l'Italie. Physique et périlleux en moto , mais tellement spectaculaire !

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                                DIAPORAMA DE LA BALADE


  
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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 18:26

024.JPG La route etroite qui méne aux clues

 

Idéal ? Peut-être pas au mois d’Aout pour une sortie en moto sur la Cote d’Azur, car ce dimanche 19 a été épouvantable avec cette canicule qui nous a mis completement KO. Nous qui croyons qu'en allant vers la montagne, on trouverait un peu de fraicheur, on a vite déchanté et on a eu la nette impression de se rapprocher de plus en plus de cet astre colérique. Alors ne vous étonnez pas de voir soso tout habillée dans une fontaine. Avant de vous parler de ce restaurant gastronomique, parlons un peu du Gilette de chez nous qui ne ressemble en rien à son homologue Américain, vous vous en doutiez bien un peu !

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 Les terres de Gilette étaient déjà occupées mille ans avant J.-C. par les peuples ligures puis romains laissant en témoignage des fonds de cabanes, des tombes, ainsi que ses terrasses construites à flan de montagnes pour les cultures. Le village s’élevait autour du rocher où persiste une enceinte ovale très ancienne; de cette époque datent les ruines romaines, une voie de passage secondaire rejoignant Puget-Théniers, et surtout la culture de l’olivier encore présente de nos jours.

Mai-2012-0104.JPGSuite à sa destruction par les Lombards et pour se protéger des Sarrasins, le village de Gilette se déplace entre les 5ème et 7ème siècles à son emplacement actuel. Le château est construit au 13ème siècle avec ses deux prieurés de Saint-Pierre et Sainte-Marie. Durant le Moyen-âge, Gilette est la possession de deux familles comtales, les Orserio et les Caïs, qui donnèrent leurs armoiries au village.

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Par sa position presque inaccessible, la citadelle devient une place forte ; de nombreux combats marquent le village au cours du 18ème siècle entre les soldats de la République et les Sardes, notamment la fameuse « Bataille de Gilette » du 18 octobre 1793, inscrite sur l’Arc de Triomphe à Paris et représentée sur un tableau de Roehn au musée de Versailles qui reconnaît le mérite des combattants ainsi que son importance pour l’entrée du Comté de Nice au sein de la République (version française).

010.JPGDe nouveau Sarde en 1815 lors de l’effondrement de l’Empire, la commune redevient française après l’annexion de celle-ci par la France en 1860. La forteresse dominant de 300 mètres l'Estéron avait pour objectif initial d'assurer la surveillance des prieurés et des Gilettois.

Mai-2012-0049.JPG la riviere Esteron se jetant dans le fleuve Var

 

Bien que se trouvant aux frontières des sites urbains, Gilette, accrédité d'un climat à la fois doux et ensoleillé, a su tirer le meilleur profit de sa position géographique privilégiée et développer des activités « nature » qui charme ceux qui y vivent comme ceux qui y séjournent : baignade à la rivière, randonnées pédestres, équestres font partie de ses multiples atouts. Le village en lui-même s'étire depuis les ruines de son château jusqu'aux derniers toits pittoresques aux tuiles arrondies que le regard devine du haut de la placette de l'Amitié au panorama exceptionnel.

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Des efforts considérables ont été déployés pour valoriser son authenticité et aménager son cœur. Une promenade permettra de découvrir sa beauté magique qui se dévoile au travers de façades rafraîchies, de rues pavées, d'espaces fleuris ou d'éclairages nocturnes harmonieux. A cela s'ajoutent, une restauration familiale typique et de qualité, comme le restaurant  « la capeline » qui se trouve quelques kilomètres plus loin.

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Gilette est d’ailleurs une terre de gastronomie et ses fêtes culturelles sont souvent le reflet de la bonne chère. Des mots qui attirent souvent les bikers. Gilette maintient ses traditions avec des fêtes qui honorent l'olivier et offre l'opportunité de déguster la «brissaudà » (pain grillé trempé dans l'huile d'olive chaude), la fête Dieu, avec procession aux limaces etc...

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Avec évidence, Gilette, commune rurale bien vivante a su, en pleine évolution, conserver la richesse de son âme et nourrit une forte sensibilité pour respecter un environnement calme, sécurisé et valorisé. Avant tout conviviale, elle se veut le mariage heureux des traditions et de l'ouverture. Un pari réussi au regard de l'engouement que le village suscite auprès de ses habitants et des amoureux de passage…

017.JPG Restaurant la Capeline dans l'ancienne gare du Tramway à vapeur

 

Il est midi, nous nous arrêtons pour déjeuner dans ce fameux restaurant de la capeline qui a élu domicile dans une ancienne gare de Tramway et un ancien relais de Poste. Ici le menu est unique en fonction du potager de ses propriétaires, il peut changer d’un jour à l’autre mais le peloton spécialité de la maison sera toujours servie à table. Notre couple de cuisiniers, ardents défenseurs de la cuisine du terroir niçoise, travaillants avec des produits de saisons, simples et authentiques, vous proposeront des plats traditionnels, goûteux et de caractère dans un souci de faire découvrir ou redécouvrir le répertoire culinaire de cette Vallée somptueuse.

015.JPGComme exemple, vous allez déguster suivant la saison : Socca et fricassée de cèpes, chanterelles, sanguins et girolles de la vallée, ratatouille et lapin à la pate d’olive, la tourte de blettes, les beignets de fleurs de courges et d’aubergines, la canette désossée et farcis aux champignons et au foie gras, la pissaladière bien sur, le crespèu ,une variante de la trouchia, les pelotons une recette de nos grands mères qui utilisaient le restant de farce à raviolis pour faire des petites boules de farces roulées dans la farine.

11.JPGAprès toutes ces bonnes victuailles, nous reprenons la route avec nos Harley Davidson qui n’ont pas trop eu le temps de refroidir vu les températures extérieures. Nous passons devant l’ancien castrum de Roca Stérone. A la dédition de 1388, Roquesteron devient savoyarde. En 1760, le Roi de France et le Roi de Sardaigne, Duc de Savoie, souhaitent donner à leurs états des frontières naturelles. Ainsi, le traité de Turin du 24 mars 1760 déplace la frontière sur le lit de l’Estéron. La Roque est divisé en deux : la Rocca Sarde à l’Est, et la Roque en Provence à l’Ouest qui se nommera ensuite Roquesteron-Grasse.

018.JPGEn cours de route nous traversons d’autres villages qui ont appartenu au royaume de Sardaigne : Sigale au joli nom qui chante bien la région. Pendant cinq siècles Sigale fera partie de la Maison de Savoie via le Comté de Nice. Puis nous traversons Aiglun qui comme les précédents villages  passe à la maison de Savoie avec le futur comté après la mort de la reine Jeanne de Naples. Au 16 ème siècle, le fief d´Aiglun passe de famille en famille par ventes successives.

038.JPG Au village de "Le Mas" et sa fontaine bénie !

 

Le 18 mars 1562, la famille de Grasse le vend aux frères Georges et Claude Malopera. Puis ensuite, aux familles Caissotti (1605), Fabri (1634), Claretti (1670), Bonetto (1673), Blanchi (1754). À la veille de la Révolution, du point de vue administratif, la commune dépend de la viguerie de Grasse. Du point de vue judiciaire, elle est siège d´une justice seigneuriale et ressort de la sénéchaussée de Grasse. Après le rattachement du Comté de Nice à la France par le traité du 24 mars 1860, Aiglun est réuni, avec l´ensemble de l´arrondissement de Grasse, au nouveau département des Alpes-Maritimes par la loi du 23 juin 1860.

033.JPGDu point de vue ecclésiastique, en 1886, il devient paroisse du diocèse de Nice. Du point de vue naturel Aiglun est le canyon le plus célèbre du département : il permet une descente particulièrement esthétique en raison du site sauvage et grandiose où s’engouffrent les eaux vertes de l’Estéron. On peut dire de la clue d'Aiglun que c'est la reine des clues, car c'est sans conteste la plus spectaculaire.

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En moto, on peut en apercevoir quelques marmites au dessus du vieux pont tout en contemplant au loin la Cascade de Vegay classée depuis 1933, avec sa chute de 140 mètres, site naturel remarquable des Alpes Maritimes. Pour redescendre sur Grasse, on franchit le col de Bleine à 1500 m d’altitude la température devient plus raisonnable …

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                           DIAPORAMA DE LA BALADE


   
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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 16:50

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La foire des tardons de Guillaumes (06) est la dernière vraie foire aux moutons, lieu de rendez vous de toute la profession à l’entrée de l’automne. C'est la plus importantes foires ovines du Sud-est de la France. Lieu de rencontres et d'échanges de toute une profession (maquignons et éleveurs), elle constitue un révélateur des tendances du marché, le prix du mouton est fixé pour l'année, conférant à cet événement un poids des plus importants dans toute la région.

Mai-2012-0086-copie-1.JPGDescendu à pied des alpages aux premières lueurs de l'aube, les agneaux nés au printemps qui n'ont connu comme seule nourriture que le lait de leur mère et l'herbe tendre des pâturages, attendent sur le champ de foire de trouver preneur. En général, les brebis n’ont qu’une portée par an à une période bien déterminée. Mais lorsqu’elles ont une deuxième portée dans la même année, elles donnent naissance aux Tardons. Ces agneaux qui sont élevés sur les hauts plateaux descendent alors à l’occasion de la foire de Guillaumes. C’est l’occasion de faire le plein de produits de saison tous issus du terroir des Alpes Maritimes.

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A la belle saison, presque sur chaque montagne, le promeneur rencontrera un troupeau gardé. Tout ici montre que depuis fort longtemps la vie pastorale est omniprésente, comme en témoignent les noms de cols ou vallons de l'arrière pays niçois: Estrop vient du mot "stropia" qui veut dire troupeau, "Cayolle" désigne un enclos nocturne pour les troupeaux et l'abri du berger.

OCTOBRE-2012-0067.JPGLa foire aux tardons de Guillaumes existe depuis le XVIe siècle. Lieu de rencontres et d'échanges des habitants de la vallée, elle attirait de nombreux marchands de bestiaux venant du Sud, du Sud Ouest et même du Centre de la France. Elle comptait parfois plus de 25 000 têtes de bétail : ovins et bovins en majorité. Une coopérative laitière vit le jour en 1903 à Guillaumes.

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Dans la plus pure tradition guillaumoise, la foire de septembre est le grand rassemblement des bergers qui vendent leur cheptel. La foire aux tardons, rendez-vous authentique, est le moment où les bergers présentent des agneaux nés au printemps et ayant passé tout l'été dans les alpages. Au total, ce sont plusieurs centaines de bêtes de qualité qui ont égayé la quarantaine de stands divers et variés venus s'installer pour la journée : produits locaux, vêtements, outillage, sans oublier la grande part faite aux stands de laine.

OCTOBRE-2012-0021.JPGEn effet, à la traditionnelle foire aux tardons, s'est rajoutée celle de la laine. L'association Artefact ayant à cette occasion présenté un superbe défilé avec des modèles portant des vêtements entièrement fabriqués en laine des Alpes Maritimes. En tout, ce sont donc plus d'une dizaine de stands consacrés à ce noble matériau qui étaient regroupés : filage, feutrage, démonstrations de tisserand... Une filière laine « Le but est de jeter les bases d'une filière laine dans le haut-pays et de penser cette filière dans le département ».

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Les bergers vous proposent de découvrir l’univers  pastoral des Alpes Maritimes qui répondent par leurs activités à la mission première du Parc national du Mercantour, celle de la conservation des paysages et du patrimoine naturel et culturel du massif. Le maintient des activités traditionnelles contribue à la conservation de l’identité paysagère du massif.

OCTOBRE-2012-0092.JPGLes bergers de la région élèvent des Mourre Rous (prononcé « Mourré Rousse ») appelée aussi « la rouge de Péone », une race aujourd’hui moins répandue, quoique bien adaptée aux montagnes alpines : « elles adorent crapahuter, ce qui est contraire aux Mérinos ou autres. C’est des bêtes qui marchent beaucoup aussi. Leur seul désavantage, c’est qu’elles ont très peu de laine, ce qui pose le problème du froid, de Novembre à Janvier, avant de les rentrer en bergerie ; mais les éleveurs du coin ont trouvé la solution : parmi les béliers reproducteurs, il y a maintenant des mérinos. Ce croisement  permet, sans dénaturer profondément la race, d’obtenir des bêtes mieux adaptées au climat de la haute montagne.

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La plupart des bêtes sont à vendre pour la viande ; ils ne font pas de fromage, et le prix qu’ils tirent de la vente de la laine leur remboursent à peine le coût des tondeurs. Ils vendent leurs agneaux, nés au courant du mois de mars en bergerie, le 15 septembre, lors de la « foire aux tardons » et le 9 octobre, lors de la « foire concours », qui se déroulent toutes les deux à Guillaumes.

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Ballot de laine de mouton de Péone


 Lors de ces foires, c’est leur revenu de l’année qui se joue, autant dire que ses deux moments sont déterminants pour les éleveurs. Cette année de canicule, les bergers ont eu bien du mal à trouver un herbage de qualité, sans compter que l’eau a fait défaut dans nos vallées ; les précipitations y ont été peu nombreuses pendant plusieurs mois.

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 Pendant la foire de Guillaumes, l'un des bergers m'expliquait son périple pour venir ici. Descendu deux jours plus tôt d'un hameau de la vallée avec les agneaux destinés à la vente, la veille de la foire a été occupée par la pesée des bêtes à la bergerie familiale. Réveil très matinal le 15 septembre, puisqu’il faut presque deux heures pour se rendre à pied jusqu’à Guillaumes ; aidé de son père et d’un « flouca » (désigne le bouc châtré qui dirige le troupeau), l’éleveur arrive avec son troupeau sur « le champ de foire » vers les 7 heures.

OCTOBRE-2012-0198.JPGLes employés communaux lui désignent alors l’enclos qui lui est réservé : de simples barrières de voiries mobiles délimitent un espace clos, déterminé en fonction du nombre de têtes déclarées à l’avance par le vendeur. Il s’agit alors de trier mâles et femelles, car les deux sexes n’ont pas la même valeur : les mâles seraient plus gras que les femelles, du moins seraient préférés par les bouchers. Une barrière de bois, tenue de simples bouts de ficelle, sépare les agneaux.

OCTOBRE-2012-0214.JPGTout cela se déroule sous l’œil avisé des acheteurs qui sont là dès la première heure ; les « maquignons », reconnaissables à leur blouse noire, tâtent les croupes des bêtes pour juger si elles sont bien engraissées. Les négociations commencent alors, entrecoupées de prise de nouvelles des familles, de blagues… vendeurs et acheteurs se côtoient en effet depuis des années voire des décennies pour les familles de souche niçoise.

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Le Castrum de Guillermo , chateau de la Reine Jeanne


 Le maquignon se renseigne sur le poids total du lot et propose un prix noté sur sa main qu’il montre à l’éleveur. Vers 10H30, trois italiens arrivent ; ils cherchent à acheter 5 têtes de Mourre Rous. Comme ces bêtes vont passer dans un autre pays, il faut mentionner le numéro de chacune d’entre elles sur la facture. Les négociations et les ventes continuent comme cela le reste de la journée.

OCTOBRE-2012-0247.JPGEnsuite il restera à notre berger la Foire Concours d’octobre pour vendre ses derniers agneaux ; après avoir quitté les pâturages vers la mi-octobre, il mènera son troupeau en bas de la vallée. Cette transhumance inverse lui permet de retarder au maximum l'entrée du troupeau en bergerie : mais ceci est une autre histoire...

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Apres avoir fait le tour du chateau de la Reine Jeanne (encore un autre) , Je reprends ma route en passant par les gorges du Daluis pour rejoindre Nice. Les gorges forment d'immenses parois taillées dans le schiste rouge, au fond de ces "canyons" à plus de 300m d’à-pic coule le Var dans des décors sauvages et féeriques.

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Parfois appelées "Le Colorado niçois", le Daluis offrent une virée en moto d'envergure à la réputation justifiée. C'est un monde minéral datant du fond des âges géologiques qui découvre ses entrailles au visiteur éberlué. A voir absolument si on ne veut pas faire le long voyage du Colorado Americain. (revoir mon article ici)

*je conseille absolument deux livres pour ceux qui aiment le pastoralisme:

Berger d'en haut : la vie d'un éleveur à Péone dans le Mercantour de Michel et Marie-Louise Gourdon

et Mémoire d'en haut du meme auteur aux éditions du Cabri . Dans toutes les bonnes fnac

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                              DIAPORAMA DE LA FOIRE


 
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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 21:51

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La Baie de Eze est une terre de légende, c'est ici que l'on retrouve les plus grands exploits de la piraterie, de la flibuste, ainsi que l'un des plus célèbres Corsaires avec Jean Bart et Surcouf: Joseph Bavastro.

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  Celui que l'on va surnommer le "lion de Gibraltar" est corsaire impérial et capitaine de frégate sur un curieux navire équipé « à la Bavastro » et traque les navires anglais. Sa bonne étoile ne l'abandonnera pas. Il ne sera jamais capturé, il ne fera pas partie des milliers d'autres corsaires qui croupiront tôt ou tard sur les pontons anglais.

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C'est un baroudeur des mers lancé par son père dans le commerce des ports mêlant affaires et tractations hautes en couleurs avec les pirates barbaresques de la Méditerranée occidentale. Sa zone de prédilection: la grande bleue qu'il connaît bien, plus particulièrement les eaux espagnoles où il va guetter l'anglais et le harceler. Dès l'année 1800, et sans interruption jusqu'en 1815, il va multiplier les attaques de tout ce qui est commerce britannique.

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L'histoire suivante est un fait de piraterie moins réjouissant. A l'époque de Marie Stuart, une délégation de la Maison de Savoie emmenée par le comte Moretti en route pour l'Ecosse fit halte à Nice. Don Riccio, un gentilhomme de la suite, profita de ce temps libre pour découvrir les alentours vers les hauteurs d'Eze. A l'orée du sentier qui ne s'appelait pas encore "Sentier de Nietzsche", son attention fut attirée par des cris stridents.

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Deux pirates s'en prenaient à une jeune femme. Dégainant son épée, il lui fallu peu de temps pour chasser les malandrins. Ce n'est qu'à cet instant qu'il découvrit la beauté de cette jeune niçoise. C'était une sauvageonne, mais elle possédait la prestance d'une comtesse. La finesse et l'harmonie de ses traits transparaissaient derrière ses cheveux noirs corbeau. Elle, le dévisageait. C'était la première fois qu'un gentilhomme lui prêta attention. Comment t'appelles-tu ? lui demanda-t-il d'une voix douce.

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"Catarina, la Strega, diseuse de bonne aventure" répondit-elle un peu intimidée. Moi, c'est Don Riccio, répondit-il. Il lui proposa ensuite de la raccompagner jusqu'à sa maison située sur la moyenne Corniche actuelle au milieu du maquis. Sur le sentier de terre, avec la méditerranée comme horizon, une idylle ne tarda point à naître. Le lendemain, ils passèrent la journée ensemble, dans quelques criques isolées à l'abri des regards. Les heures passaient et Don Riccio devenait de plus en plus sombre. "Qu'y a-t-il ? lui demanda-t-elle ?». "Demain, à l'aube je pars pour l'Ecosse". 

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 Catarina supplia Don Riccio de rester, d'abandonner son titre, ses fonctions. "Avec l'aide de Dieu, nous vivrons ici sans manquer de rien." Don Riccio, refusa. Il devait partir pour se délivrer d'une promesse. Ensuite, c'est juré, il reviendrait vers elle. Chez elle, dans sa maison au milieu des herbes folles. Le cœur brisé elle se résolut à l'écouter et lui promit d'allumer des coquilles d'escargots remplies d'huile, les limache, pour signaler sa maison dans la nuit.

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Don Riccio ne revint pas. Mais au crépuscule, les voyageurs aperçoivent régulièrement des lueurs là haut dans le maquis… Il trouva la mort sous la lame de Darnley le 9 mars 1566 dans le palais de Holyroodhouse à Edimbourg. David Riccio a réellement existé. Il est né à Pancarlieri près de Turin en 1533.  Certains prétendent qu'il était l'amant de Mary Stuart, d'autres qu'il espionnait pour le compte du pape… A Eze, au moment de la Fête Dieu, les villageois éclairent les ruelles de centaines de coquilles d'escargots remplies d'huile pour la procession des Pénitents.

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Avant de vous conter la célèbre histoire de la chèvre d’or, voyons les réjouissances qui ont composé la fête médiévale du village. Plus de trente artisans, aux côtés des baladins et gueux, troubadours, soldats et gentes dames ont attiré des milliers de curieux, passionnés d'histoire ou venus le temps d'une balade et ont animé la cité historique.

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Apres avoir pillé un navire, nos flibustiers viennent festoyer dans les ruelles du village en invitant les bourgeois et les touristes à des jongleries, des danses, de la musique et des chants. Bien entendu, un “surgien” médiéval est venu soigner nos valeureux pirates, amputation, anesthésie pour un spectacle haut en couleurs. Il y avait aussi nos amis Bretons Pen Kazh qui nous ont fait danser au son du biniou et qui nous ont relaté les récits de leur terre légendaire.

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L'envoutante Kendra, charmeuse de serpents ensorcela tout le monde avec ses compagnons les pythons et les boas sans oublier la Cie de l'hippogriffe et ses rapaces diurnes pour des démonstrations ludiques et pédagogiques.  Enfin, beaucoup d'animations qui rappelons le, sont entièrement gratuite organisé par la commune, le conseil des jeunes, les commerçants et tutti quanti..... Bon ! On va terminer par une autre légende qui est particulière à Eze.

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Dans le Comté de Nice, la Chèvre d'or est à l'origine de nombreux récits. Chaque version possède ses variantes en relation avec l'histoire ou les personnages du lieu. Plusieurs d'entre elles remontent au temps où la région était occupée par les barbaresques, ces pirates venues d'Afrique du Nord. On raconte ainsi qu'un Maure, suivant la route tracé par une petite chèvre dans les entrailles de la montagne du Mont Bastide, entreprit de cacher son butin composé d'or, de bijoux et de diamants, là où le caprin le mènerait.

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Sur son chemin, il rencontra successivement une sorcière, des fantômes et surtout une bête noire aux dents et aux griffes luisantes et acérés. Un combat à mort s'engagea, combat pendant lequel son or fut réduit en poudre.  Au terme de ce duel, notre pirate parvint à s'échapper de la caverne abandonnant derrière lui ses richesses aux forces obscures. Suivi bientôt de la petite chèvre recouverte de poudre d'or.

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Le Maure partit vers de nouvelles aventures. L'animal vit toujours dans la montagne, les bergers l'aperçoivent régulièrement. Si vous êtes brave, elle vous guidera vers son trésor, mais si votre cœur est impur ou si vous êtes pleutre, malheur à vous. Une autre légende d'Eze, une tradition orale veut que le violoniste yougoslave Zatlo Balokovic en visite dans le village se laissa guider par une chèvre au poil doré vers une bâtisse qu'il restaurera et qui deviendra le célèbre Château de La Chèvre d'Or.

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Selon les dirigeants du Château de La Chèvre d’Or, l'hôtel doit son nom à sa première propriétaire. Fermière de son état, elle élevait des chèvres dont elle vendait le lait au marché de Nice chaque semaine. Et chaque semaine, elle cachait le produit de ses ventes, des pièces en or ( le cours du lait devait être très élevé ! ), derrière les pierres d'un mur. Lors de la rénovation des lieux, on découvrit son trésor endormi là depuis des années et l'on donna à l'établissement un nom rappelant l'origine du trésor afin que chacun s'en souvienne.

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                                   DIAPORAMA DE LA FETE


 
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Published by freerider06 - dans comté de Nice
16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 05:52

Mai-2012-0264.JPG Citons  dans un premier temps quelques peoples qui ont séjourné et même acheté des villas aux allures majestueuses. Frédéric Nietzsche dont le chemin menant à la mer porte son nom, le Prince Guillaume de Suède qui acheta le château d’Eza , Bono du groupe U2 , Marie Gabrielle de Savoie la fille de Humbert II de Savoie, dernier roi d'Italie, et de Marie-José princesse de Belgique avec son mari Robert Zellinger de Balkany ont demeuré à Eze.

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Leur présence en terres ézasques est d'autant plus naturelle qu'entre 1388 et 1860, Eze et le comté de Nice, furent attaché à la Savoie."… ils représentent huit siècles d'histoire" affirma-t-elle avant d'ajouter "La famille a gouverné du XIe siècle au XXe siècle, de l'an mil à 1946.", ce qui est exact ! On peut continuer notre liste avec Francis Blanche, le Président  Bill Clinton, Walt Disney, Samuel Barlow le prince du New York Times, Lenny Kratvitz, Tina Turner, Naomi Campbell…etc.

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des plantes exotiques poussent sur le terrain escarpé du village

 

Dans ses lettres d'un voyageur en 1868, visiblement émue, George Sand laisse paraître derrière son admiration un certain effroi devant les forces qui ont modelé un tel paysage.  Si vingt ans plus tard, sous la plume fleurie de Stéphen Liégeard, préfet des Alpes Maritimes, écrivain, poète et inventeur de l'expression Côte d'Azur, Eze a tous les attraits d'une femme avec son corsage noir aux lacets d'or et son diadème.

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Pour Jean Lorrain en revanche, les paysages ézasques avec leur douce palette de couleurs possèdent le charme des poésies de Virgile. Avant d'accéder au village où tout est roc, "au point que l'on ne distingue plus le travail de la nature et de l'homme". C'est encore les teintes des sentiers avec l'herbe verte, le gris argenté des oliviers qui séduisent l'académicien Victorien Sardou. Son témoignage est une véritable invitation à la randonnée. 

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Dans "Ils s'aimaient", le romancier d'origine niçoise Louis Nucéra, à travers l'histoire de Bastien et Florence, glorifie les espaces sauvages de la Grande Corniche synonymes de liberté. Eze a ici des parfums de maquis, de thym, de serpolet… Eze fascine !  Avant de parler de la fête médiévale au village dans mon prochain article, faisons connaissance avec ce village classé monumental...

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  Entre Nice et Monaco, le pittoresque village d'Eze accroché aux falaises est l'un des plus beaux villages de France. En plus de son magnifique point de vue, où le regard porte sur la Côte d'Azur jusqu'à Nice, le site s'étend sur trois "corniches" : la haute corniche, suspendue entre mer et ciel ; la moyenne corniche ou se trouve le village d'Eze lui-même sur la fameuse Nationale 7 qui va jusqu'à Menton, accroché un peu plus bas ; et enfin la basse corniche, baignée par la Méditerranée, passant devant la petite station balnéaire de Eze-Bord-de-mer.

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 Le col d'Eze culmine à 675 m, à moins de 5 km des côtes, offrant un panorama remarquable sur la Riviera, avec le Cap-Ferrat à l'ouest, et jusqu'à l'Italie à l'est. Le parc naturel de la Revère s'y étend sur quatre communes (Eze, la Trinité, Villefranche-sur-Mer et la Turbie), du mont vinaigrier au mont Bataille. Perché sur ses hautes falaises, le visiteur pourra apercevoir les sommets enneigés du Mercantour en hiver, et par beau temps, l'ile de beauté ... la Corse.

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 L'écosystème caractéristique des Alpes-Maritimes y a été remarquablement bien préservé : grands rapaces, aigles, grands ducs, sangliers, lapins, blaireaux, etc. Une végétation luxuriante de bananiers, dattiers, caroubiers, orangers et citronniers témoigne du climat fort agréable régnant ici la plupart de l'année. Au plateau de la Justice, un sentier pédestre sur 1400 m invite les estivants sportifs à partir à la découverte du mont Bastide et à admirer les ruines des établissements des Celto Ligures du Ier s. av. J.C., ainsi qu'un oppidum romain.

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  Les ruelles ensoleillées du village s'enroulent autour du rocher, surplombé par le château, édifié au XIIème siècle par la famille d'Eza. Quelques mètres plus bas, on parcourt un jardin exotique digne du désert mexicain ou Californien. Au gré de leur flânerie, les curieux découvriront les lieux qui font la réputation du village comme la poterne du XIXème siècle, le "château" de la chèvre d'or, la place du Planet, la maison Riquiers, la chapelle des pénitents blancs ou bien encore la porte des Maures.

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  Les plus anciennes traces d'occupation du site remontent à -2000 av J.C, lorsque les hommes du néolithique s'y installèrent. Puis au Xème siècle, les Ezasques subissent l'invasion des pirates barbaresques et des Maures venus de la mer. L'occupation dure 80 ans, avant que le territoire ne soit reconquis. Après 1388, Eze et le comté de Nice s'associe à la maison des Savoie, petit royaume souvent opposé à la France, jusqu'en 1860, où les Ezasques sont annexé à la France.

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 Des personnalités illustres se sont installées dans le village. Parmi elles, on retient Georges Sand, les princes de Monaco. Francis Blanche possédait une maison à Èze et y est enterré. L'un des plus célèbres d'Eze qui a laissé un souvenir dont on peut encore profiter aujourd'hui : il s'agit de Nietzsche. On peut en effet toujours emprunter le sentier dit "de Nietzsche", sur lequel, selon la tradition locale, il imagina quelques pages de "Ainsi parlait  "Zarathoustra". On peut ainsi, tout en méditant sur son œuvre, se laisser conduire par ses pas jusqu'au bord de la mer, en 45 mn (1h30 pour monter), à Eze Bord-de-mer. C'est aussi ici qu'est né la légendaire chévre d'or.

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 La petite station balnéaire, sur la basse-corniche, se cache entre deux montagnes. Le Cap-Ferrat le protège de la houle et son climat doux est favorable à une luxuriante végétation méditerranéenne car l'hiver est presque inexistant. Il est également favorable à l'expansion touristique : au XIXème siècle, le village devient une station courue par les Niçois et les Monégasques, venus y prendre des bains de mer ensoleillés. Son charme méditerranéen se teinte ensuite de charme slave, lorsqu'une petite colonie de russes "blancs", chassés par la Révolution de 1917, s'y installe. Aujourd'hui, la petite ville a gardé ce parfum de la belle époque, et les visiteurs continuent à lézarder sur la plage bordée de pins maritimes.

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C'est sous le signe des charmes et des sortilèges que se déroulera la prochaine fête médiévale au cours de laquelle les elfes, lutins, troubadours et chevaliers arpenteront les ruelles du village qui, pour la circonstance, seront pavoisées de rubans et d'oriflammes. Artisans, potiers, fondeurs, fabricants d'armes, créateurs de bijoux anciens, d'accessoires en cuirs, calligraphes... plus de quarante artisans et exposants partageront leur passion avec le public. Et sur la place de la Colette et Figuiera une taverne servira des spécialités du Moyen Âge comme du vin épicé et des plats aussi surprenants que délicieux. Mais ça, c’est pour le prochain article …

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                                                              DIAPORAMA DU VILLAGE


 
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