Stand de chaussure pour la soirée Salsa
PHOTOS ... LA CATASTROPHE TROP DE PIXELS
Sur la Cote d’Azur, que ce soit en été comme en hiver, au Printemps comme à l’automne, pour se divertir le Vendredi soir ou le Samedi soir et la journée du Dimanche, il n’y a que l’embarras du choix.
Imaginez vous, rien que la ville de Nice, c’est 15 000 festivités par an. Le moindre petit village de moins de 5 000 habitants à plus d’une centaine de d’animations culturelles au cours de l’année et ne parlons pas alors des villes de plus de 20 000 habitants ou encore de Cannes la capitale des Festivals.
Vous multipliez cela par les 163 communes des Alpes Maritimes et si vous restez devant votre télévision à regarder Kho-Lanta, les Marseillais contre le reste du monde ou les émissions débiles d’Arthur, c’est que vous avez un sérieux problème ? Et en plus la plupart du temps c’est gratuit.. Alors ce soir, direction Valbonne dans le Pays de Grasse avec le parfum exotique de la Salsa et de la Kizomba !
Le festival de Salsa existe à Valbonne depuis 2007, et Il est aujourd'hui organisé par l'association Kenson Haiti depuis 2010 afin de récolter des fonds tout en transmettant une culture de la danse et de la joie. Ce festival propose aussi en plus du spectacle, des stages de trois danses différentes: Salsa, Kizomba et Bachata suivi de soirées et repas dansant. L'automne sera toujours chaud sur la Cote d’Azur…
Salsa, son nom signifie « sauce » et signifie aussi dans le langage populaire « sensuel » et « attirant ». La salsa, telle que nous la connaissons aujourd’hui est un mélange culturel de rythmes d’Amérique Latine comme le son, le guaganco, la rumba, le mambo, le cha-cha-cha, la bomba, la plena, … avec des influences de rythmes américains tels le jazz, la soul, le blues, et de rythmes européens.
Elle se danse de façon générale en couple mais également seul, laissant libre court à l’improvisation. Elle apparait dans les quartiers hispaniques de New York au début des années 50 – 60 et connait un grand succès.
Dans les années 70, elle déchaîne un véritable engouement dans tous les Etats-Unis. Elle s’exporte en Europe et dans le monde entier dans les années 90, et connaît le même succès. La danse s’appuie sur les bases du son, du mambo ainsi que de mouvements d’autres rythmes, de façon à amener une manière commune de danser.
On dit « salsero » pour désigner le danseur et « salsera » pour désigner la danseuse. De nombreux néophytes demandent souvent “Mais qu’est ce qui distingue la salsa portoricaine de la salsa cubaine ? Comment différencier ces deux styles de danse ?
La salsa cubaine est une danse très dynamique sur la piste. C’est ce style de salsa qui permet de danser la « Rueda » (une danse où les couples forment un cercle, font les passes de manière synchronisée et où les danseuses passent d’un danseur à l’autre).
Dans ce style, les danseurs « marchent » beaucoup. Ainsi, les danseuses ne font pas de tours comme en rock par exemple: les tours sont marchés. Par contre, La salsa portoricaine est une danse beaucoup plus douce et sensuelle. Elle comprend de nombreuses chorégraphies. Esthétiquement, elle se rapproche plus des danses de salon.
Historiquement parlant, la salsa cubaine a été chorégraphié dans les clubs et les écoles de danse de Cuba. La salsa portoricaine elle, dérive du Mambo (d’où son appellation de “salsa-mambo” aux Etats-Unis), et a été inventée par la communauté latino-américaine des Etats-Unis.
Techniquement, beaucoup d’éléments différencient ces deux danses: le pas de base, les pas de déplacements, les passes… Je ne décrirai pas toutes les différences au niveau des passes, mais ne mentionnerai que deux différences essentielles, concernant : le déplacement des danseurs.
En cubaine, les déplacements des danseurs se font sur des cercles ou des arcs de cercle. En portoricaine, les déplacements des danseurs se font en ligne. Le pas de base en portoricaine, c’est un pas avant/arrière fait avec amplitude, sur la ligne. En cubaine, le pas de base est arrière/arrière. Il se fait presque « sur place », en se déhanchant.
Musicalement, ces styles de danse sont associés à des styles musicaux… Ainsi, la salsa cubaine se danse idéalement sur la Timba tandis que la salsa portoricaine est très adaptée à la salsa romantica par exemple. Mais avant tout, la cubaine ou la portoricaine sont toutes de la Salsa !
Bien que ces styles de danse comportent des différences chorégraphiques, elles peuvent toutes se danser sur la même musique. Evidemment, certains morceaux sont plus adaptés à un style qu’à un autre… Même au sein d’un couple de danseur donné, il est possible de passer d’un style à l’autre sur le même morceau, en fonction de la ligne mélodique et de l’inspiration…
Certes, le fait que plusieurs styles cohabitent complique un peu les choses: il faut que la danseuse reste bien attentive au style dans lequel danse le danseur pour pouvoir suivre et s’adapter… et que le danseur ait un guidage très clair à ce sujet ! Mais en contrepartie, ces différences de styles apportent tant de diversité.
Le but de danser la salsa est de danser bien évidemment, mais aussi de s’amuser et de rencontrer des gens. Plus on pratique de styles, plus on sera capable de danser avec des partenaires.
On en arrive à la kizomba une salsa très sensuelle où les partenaires sont en totale symbiose. La kizomba a toujours fait parler d’elle et le sujet fait débat… car avec cette danse, on se pose souvent la question: quelle est la limite entre sensualité et érotisme ?
La kizomba est une danse torride et ce n’est pas un cliché ! En effet, dans cette danse, les bassins des deux partenaires se tutoient constamment. Le rythme lent de la musique permet une accentuation du mouvement de hanche, ce qui rend possible des isolations plus prononcées.
Les filles portent des talons très hauts, ce qui amplifie le caractère sensuel de la danseuse. Mais attention, quelque chose qui parait érotique en France, peut ne pas être perçu comme tel ailleurs et certainement pas à Cuba ou à Portorico.
L’intention des danseurs est un autre facteur à prendre en compte. Des effets scéniques tels qu’un regard profond et une respiration fougueuse contribuent à rendre la démonstration de danse plus théâtrale, visuelle et intéressante à regarder.
On passe de la sensualité à l’érotisme quand on passe d’un moment évocateur à un moment qui donne vraiment envie d’aller plus loin. L’érotisme, c’est quand il n’y a plus de barrière entre l’évocation du désir et la mise en pratique de celui-ci. Autrement dit, l’érotisme est une excroissance de la sensualité.
La sensualité dans la kizomba, quant à elle, est plus subtile puisque c’est un univers de suggestion qui n’est pas poussé à son paroxysme. Deux danseurs qui se contentent de rester sensuels ne sont pas transcendés par une connotation sexuelle, mais par une passion commune. La danse est une frustration verticale d’un désir horizontal vous dirons les sud américains.
A la différence de la rigidité catholique européenne les latinos (native) et les afro-americains ont amené avec eux leurs croyances et leurs rites. Les dieux et cultes africains ont survécu sous la forme de candomblés au Brésil, de santería à Cuba, de vaudou à Haiti et en Louisiane, plus ou moins amalgamés avec le catholicisme et cela a engendré beaucoup moins de puritanisme.
C'est la fete avec le très populaire Levenson
Une édition d'un niveau moindre que les précédentes mais qui a le mérite d'exister en cette période covid. Alors bien sur, on ne vas pas faire la fine bouche et on apprécie tout de même cette belle soirée. Bravo à l’ensemble des participants au Festival. On citera les danseurs suivant:
Steve Bakoula met l'ambiance
Marion Ramark et ses élèves, MDA, Licata Rita, Naima Naya, Jeremie & Julie, Latin Project, Moz & Manon, Chris Py & Ses Eleves, Gebby Black Chinese, Galsen, Steve Bakoula & Ses élèves, Richard et Sonia, Hamidine, Sam studio kiz, Noel & Yusniel, Levenson, Bruno et Lolo, Nicosalsa…Sans oublier les musiciens: Dj Anael, Dj Sassia, Dj Jeremie. Avec le partenariat de la mairie de Valbonne et de Roquefort les Pins.
*Saisir l’humain, dans la lumière d’une scène qui envoi des couleurs rouge, verte, blanche, n’est déjà pas facile en soi à maitriser, mais quand en plus le technicien abuse de la machine à fumée (la scène était dans un brouillard constant), cela devient épouvantable.
Place au Dance Floor maintenant....
La danse Salsa,… va très très vite, les danseurs sont toujours en mouvement extreme…. Arrivée sur les lieux en retard, je n’ai pas pu choisir une bonne place. Tout cela explique la mauvaise qualité de mes photos, obligé de monter en iso et d’avoir un correcteur d’expo à 0.7+…désolé !
Mais, le pire aura été la machine à fumée. On voit bien que quand elle ne fonctionne pas au moment ou tous les protagonistes sont sur la scène, l'image est meilleure.
La soirée se termine tard et l'ambiance est bouillante... (pass sanitaire obligatoire bien sur !)
DIAPORAMA SALSA