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L'École de Nice est un courant artistique qui s'est développé à Nice à partir de la fin des années 1950 et qui a regroupé de nombreux artistes devenus internationaux. Elle s'inscrit à la croisée de plusieurs mouvements comme le Nouveau réalisme, le Fluxus, le Supports/Surfaces...
Les Artistes ayant appartenu à l'École de Nice : Arman, George Brecht, Daniel Biga, Louis Cane, Albert Chubac, Erik Dietman, Noël Dolla, Yves Klein, Robert Malaval, Benjamin Vautier, Bernard Venet, Claude Viallat, Serge Oldenbourg, Bernard Pagès, Pierre Pinoncelli, Martial Raysse, Patrick Saytour, Théo Tobiasse, Patrick Moya, Sacha Sosno... sont devenus des artistes internationaux parfois adulé !
Ils étaient trois, Arman, Klein et Raysse. Ils sont maintenant des centaines, comme l’avait prédit Martial Raysse. Ils, ce sont les artistes de l’Ecole de Nice. Encensés, décriés, adulés, on a écrit tout et son contraire sur l’école niçoise. Différents moyens d’expressions, différents courants, mais une position commune : le rejet foncier des académismes.
Mais au fond, qu’est ce qui fait de l’école de Nice, l’école de Nice ?
Trois mouvements caractériseraient donc l’école de Nice. Le nouveau réalisme, sorte de pop art à la française apparu dans les années cinquante, fait la part belle à trois niçois : Arman, Raysse et Klein. Trois artistes souvent associés à César, le voisin. Dans les années soixante, c’est le mouvement Fluxus qui débarque sur la Côte d’Azur. Fluxus pose de façon radicale le problème des limites de l’art et des genres. Et quand l’attitude elle-même devient objet d’art, Ben, Alocco et Brecht se voient propulsés au rang « de l’école de Nice ».
Autres artistes labélisés « de l’école de Nice », ceux du Groupe 70 et de Support Surface, mouvances apparues dans la seconde moitié des années soixante. Après l’objet comme élément d’art et l’attitude, c’est le retour aux outils et aux procédures de la peinture, médium un temps délaissé au profit de nouvelles formes d’expression. Viallat, Dolla et Saytour comptent parmi les Niçois de Support Surface.
Nice ce n'est bien sûr pas que l'Ecole de Nice.... C'est aussi tout un système de réseaux... C'est des milliers d’artistes, écrivains aux noms prestigieux ou moins illustres, de Le Clézio à Daniel Biga, Cathy Rémy ou Christian Arthaud, de Le Pillouer à Marylin Desbiolles, c'est des comédiens par dizaines de troupes, des musiciens, des photographes, des peintres et des sculpteurs..
C'est des rêves de lieux ouverts et dynamiques, comme le Centre National d'Art Contemporain, le premier en province, ouvert à la Villa Arson; c'est des galeries qui depuis plus ou moins longtemps défendent l'art contemporain. C'est des propositions alternatives dans lesquelles on cherche, on trouve, on monte, on se rencontre...
Dans une déclaration joyeusement anarchiste, Klein disait en 1947 : "Bien que nous, c'est à dire artistes de Nice, soyons toujours en vacances, nous ne sommes pas des touristes. C'est là le point essentiel. Les touristes viennent chez nous pour les vacances, nous, nous vivons sur cette terre de vacances, ce qui nous donne cet esprit de folie. Nous nous amusons sans penser ni à la religion, ni à l'art, ni à la science.
Si l'Ecole de Nice se porte bien, c'est parce qu'au delà des frontières, elle a su s'imposer par ses qualités artistiques. En alimentant la controverse d'une école, elle a fait d'un lieu, un exemple de réussite dynamique fondé sur des particularités régionales. Particularismes que les artistes ont su transcender dans le bonheur d'un art qui exulte de toute part. Martial Raysse ne disait-il pas déjà en 1965 : "Nous étions trois, nous voici dix, nous seront trois cent dans dix ans".
Si vous voulez visiter le MAMAC, rien de plus simple ! Dés que vous voyez la "Tête Carrée" vous êtes arrivé ... La Tête Carrée est une sculpture monumentale de 30 métres de haut imaginée par le sculpteur niçois Sacha Sosno, symbole-clé de l’architecture contemporaine de la ville. Elle est constituée d'une partie cubique de 14 métres de côté abritant les bureaux de la bibliothèque Louis Nucera, soutenue par le bas d'un buste gigantesque, tronqué au niveau de la bouche.
Avec l’hôtel Elysée Palace à Nice, bâtiment-statue de 26 mètres de haut en granit et bronze, Sosno a démontré la possibilité et même la nécessité d’intégrer l’œuvre d’art au bâtiment. « La meilleure galerie pour la sculpture c’est la rue, c’est la plage, c’est la place » dit Sosno dans un souci de montrer les objets artistiques au plus grand nombre.
Le Musée d'art moderne et d'art contemporain de Nice a la forme d’un arc tétrapode à cheval sur le cours du Paillon (cette riviere niçoise invisible). La monumentalité du projet développé sur la couverture du Paillon permet de relier par une terrasse, nommée Promenade des arts, le musée à un théâtre. Avec son plan carré, son architecture s’inspire des règles du néo-classicisme.
La superficie disponible est d’environ 5 000 m2 répartie sur neuf salles d’exposition pour quatre niveaux. Ses façades lisses sont recouvertes de marbre blanc de Carrare. En octobre 2001, Niki de Saint Phalle lègue une importante partie de sa collection à la Ville de Nice pour le musée: Le corps de la donation est composé de 170 œuvres dont 63 peintures et sculptures, 18 gravures, 40 lithographies, 54 sérigraphies et de nombreux documents originaux. Le Mamac de Nice est considéré comme l'un des plus beaux musées d'art moderne au monde. Ici se trouve vraiment la capitale europeenne de la culture. Nice n'a pas besoin d'un titre parce que sa ville est en faillite.....
Rappelons au passage que, Nice est la ville après Paris possédant le plus grand nombre de musées. (Tous les musées municipaux sont gratuits). Ville d'art et d'histoire à la culture trois fois millénaire...
DIAPORAMA DE LA VISITE