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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 17:22

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Ca va etre difficile de se frayer un chemin !

 

Dans les Alpes Maritimes, les histoires de trésors des templiers les plus passionnantes ont pour cadre les ruines de la commanderie de Vence, les souterrains de l’ancien château de Nice, la pyramide des Ratapignata et les hauteurs sauvages de la vallée de l’Esteron. Dans l’ouvrage : « Histoires et Légendes du Pays d’Azur », on recense les pistes les plus crédibles qui font de la Côte d’Azur, une région où les richesses ne sont pas qu’apparentes, mais souvent secrètes et enfouies dans son sol depuis des siècles.

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Les prospecteurs actuels, très organisés, armés de détecteurs de métaux ultrasensibles, de photos satellites et de caméras à infrarouge, arpentent inlassablement forêts, châteaux, abbayes, fermes, caves, cimetières et ruines, à la recherche du moindre indice. La chasse, au-delà de la mise en œuvre de ces moyens sophistiqués, s’élabore parfois au départ, sur des données totalement irrationnelles où l’histoire se mêle à la légende.

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Le marché médiéval.


 Certaines traques naissent même de songes prémonitoires ou de contacts supposés avec l’au-delà (!) où quelques templiers prévenants, visiteurs dévoués, se proposent pour orienter la recherche, en délivrant des messages sibyllins. Nombreuses sont les rencontres extraordinaires de ce type, mêlant les fantasmes hallucinés d’une quête hasardeuse où le chercheur reste évidemment sur sa faim.

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Si les Templiers troublent par leur réputation d’hommes secrets, leurs trésors cachés contribuent à épaissir encore davantage la part de mystère qui les entoure. Le Temple s’est vu prêter une tradition occulte et des ressorts ésotériques, particulièrement évoqués par les historiens du XIX ème siècle, dans l’atmosphère du Romantisme et plus près de nous dans les années soixante dix, avec le courant du Réalisme Fantastique.

PHOTOS-2013-5339.JPGLa possibilité pour les Alpes Maritimes de tenir dissimulés un ou plusieurs trésors templiers sur leur territoire, reste fort possible et n’aurait rien d’extravagant. Le contexte historique est déjà favorable à cette hypothèse, compte tenu du décalage de trois mois, séparant la rafle opérée dans le Royaume de France, de celle effectuée dans le pays de Nice. Le pays de Nice (qui n'est pas encore un comté à cette date précise) a pu servir de base arrière, de terre d’asile, voir d’abri pour accueillir ou soustraire pour un temps, les valeurs menacées par la convoitise du souverain du royaume de France.

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Le pays de Nice étant déjà une viguerie se réclamant indépendante du royaume de France et encore bien plus de celui de la Provence. C’est  donc vers l’extrémité orientale des terres de la France actuelle dans les Alpes Maritimes, avec ses ports et au voisinage des principautés autonomes d’Italie que pouvait s’organiser au mieux, une entreprise de dissimulation des biens les plus précieux.

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De plus, si le coup de filet lancé par Philippe le Bel avait bénéficié d’un effet de surprise certain, celui opéré trois mois plus tard en Provence, laissera à l’Ordre le temps de se reprendre, en préparant un prudent repli stratégique, évitant l’arrestation massive des frères, comme la saisie de leurs valeurs. Averti, le Temple avait pu organiser la fuite de ses membres et le recel de ses richesses. 

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Pour retrouver les cachettes probables, plusieurs pistes sont possibles, certaines fondées sur d’authentiques possessions détenues par l’Ordre restent les plus valables. D’autres, plus aléatoires, trouveront tout de même leur place ici, pour la merveilleuse légende qui les a portées jusqu’à nous. La commanderie de Vence, installée à la Bastide-Saint-Laurent, en situation dominante, au sommet et au bord des falaises du Baou des Blancs, surplombant la « Cité des Arts », a toujours bénéficié d’une position défensive idéale.

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Sous les murs aujourd’hui écroulés, de ce qui fut l’une des cinq commanderies majeures des Alpes Maritimes, serait caché le fameux trésor du Temple. L’hypothèse prit forme, lorsque, après la seconde guerre mondiale, le chancelier allemand, Konrad Adenauer, vint régulièrement séjourner au tout proche château Saint-Martin. Erudit et grand amateur de l’histoire médiévale de l’Occident chrétien, ce haut personnage visita à plusieurs reprises les ruines de la citadelle templière du sauvage Baou des Blancs. Possédait-il des indices sérieux pour orienter ses recherches vers ce nid d’aigle ? Son obstination nous force à l’admettre.

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A Nice où le Temple possédait une importante Maison située à l’ouest de la ville, avec des dépendances intra-muros, le magot réapparaît sous le titre « Le Trésor du Malonat », dans une relation d’Alexandre Lacoste, tirée de son ouvrage « Nice et Monaco à travers les âges »  le romanesque récit évoque les amours coupables d’un Templier nommé Guillaume Guigonis avec la fille du bailli de Nice, Bertrade d’Arlac.

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Les deux tourtereaux se rejoignaient la nuit venue, en empruntant les souterrains du château paternel. Prévenus de la prochaine arrestation des Templiers, grâce à la complicité de la belle, les frères de la commanderie niçoise auraient alors transporté le trésor, en secret, dans les sous-sols du château, en profitant de la confusion du Carnaval et d’une distribution charitable. L’or et les bijoux amassés dans la Maison du Temple, cachés ainsi dans les souterrains de la forteresse, grâce à ce subterfuge, attendraient encore les chercheurs après la disparition tragique des deux amants.

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Une femme parmi les chevaliers


 Le sous-sol de la colline calcaire du Château de Nice, percé comme un véritable gruyère, avec des galeries souterraines multiples, n’a jamais été totalement exploré. Mais au-delà d’un site propice, comment à pu naître cette passionnante histoire, soutenue par quelques éléments crédibles ? Il est fait notamment état d’une dalle gravée des mystérieuses initiales des protagonistes, datée de 1307 qui aurait été mise au jour en 1822, lors de l’aménagement de la colline du château.

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Le fait que les Templiers aient pu être avertis de l’imminence de leur arrestation et qu’ils aient alors dissimulé leurs biens les plus précieux, est effectivement attesté par les recherches historiques : peu de frères arrêtés et saisie dérisoire de quelques objets usuels dans les Maisons de l’Ordre.

PHOTOS-2013-5061.JPGUne légende, tout aussi passionnante, hante encore la mémoire de la pittoresque et âpre vallée de l’Esteron. C’est vers les sources de cette rivière, dans un lieu reculé que les Templiers auraient prudemment caché le butin de quelques pillages effectués en Terre Sainte. Le magot rapporté d’Orient après la chute de Saint Jean d’Acre, enfoui dans une bastide accrochée aux pentes de la montagne du Teillon, dominant le village de Solheias, devait réapparaître curieusement au XV ème siècle, dans de bien troublantes circonstances.

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Peu de temps après la disparition des Templiers, en 1388, une bande de mercenaires à la solde des Duras, venue pour investir le village aux mains des Angevins, ne fut repoussée que par l’incendie de la forêt du Teillon. La bastide du Temple disparut alors dans les flammes. Ce n’est que deux siècles plus tard, qu’un berger découvrit une pépite d’or charriée par l’Esteron. Il eut la candeur de l’apporter au seigneur du lieu. Ayant deviné sans mal son origine, le baron réduisit au silence son naïf serviteur, en lui tranchant la langue.

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Le vol de l'aigle


 Puis ingénieux, il fit placer un fin grillage en travers de l’étroit cours d’eau, sous le prétexte d’user de son droit de pêche. Pendant les décennies qui suivirent, la famille du hobereau s’enrichit au gré des crues, puisant l’or dans les limons du ruisseau.  Historiquement, la commanderie du Ruou, une des plus importantes du pays de Nice, possédait effectivement des biens recensés à Solheias.

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En plus de cette certitude historique, des combats violents opposèrent en 1388 dans la vallée de l’Esteron, les fractions rivales, se disputant la succession de la Reine Jeanne. Signalons également que l’orpaillage dans la rivière de l’Esteron, est une pratique authentifiée par la géologie. L’ombre des chevaliers au blanc manteau à la croix rouge fascineront encore pendant longtemps les historiens et les chercheurs de trésors de notre région ....

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                            DIAPORAMA DE LA FETE


  
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Published by freerider06 - dans ALPES MARITIMES

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