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Un peu d'histoire:
En 1876, Andriot Saëtone crée la 1ère bataille de fleurs sur la Promenade des Anglais. Elles gardent depuis ce cadre prestigieux. À l’origine, elles prennent la forme de simples échanges de fleurs et, peu à peu, se transforment en un véritable spectacle.
Organisées initialement pour divertir les premiers touristes, le gotha européen, les batailles de fleurs sont maintenues pour honorer le travail des producteurs locaux, cher à Alphonse Karr, écrivain-botaniste, attaché à Nice. Aujourd’hui, le Carnaval de Nice valorise la qualité et la grande variété florale azuréenne puisque 90 % des fleurs utilisées sont produites localement.
Les batailles de fleurs sont à l'unisson des chars de carnaval, un cortège de mises en scène végétales sur le même thème. Leur réalisation représente un long et méticuleux travail, pourtant effectué dans un délai court par les maîtres de l’art du piquage que sont les fleuristes. Les costumes naissent dans un atelier de création qui leur est entièrement dévolu. Ce sont des créations uniques conçues comme pour le théâtre.
Cette manifestation représente un spectacle unique au monde, elle compte parmi les fêtes les plus renommées de la Côte d’Azur. Nice exporte dans le monde entier ce savoir-faire de l’élégance, de la beauté et du charme des batailles de fleurs car Nice est l'inventeur du Carnaval et tous les grands carnavals du monde ont copié son modèle, même celui de Rio de Janeiro qui fut organisé après le passage de l’empereur Pedro II à Nice.
C’est à la Belle-Epoque que le Carnaval de Nice connaît son apogée : c’est alors le plus grand Carnaval du monde. Son histoire commence pourtant en 1294, avec le séjour à NICE, du Comte Charles II, Duc d’Anjou, venu pour y passer les jours joyeux du Carnaval. Aujourd’hui les corsos et la bataille des fleurs représentent toujours ce qui se fait de mieux au monde.
Des chiffres démesurés:
Les chiffres nous font vite tourner la tête. En deux semaines, incluant trois week-ends, c'est entre 1,5 et 1,8 millions de visiteurs que le carnaval attire chaque année. En effet, plus d'un million de personnes qui s'aventurent dans les quartiers, sur la promenade des Anglais ou sur la place Masséna et qui participent à l’événement viennent de l’extérieur des Alpes Maritimes.
En 2012, on notait une augmentation de 17,8% par rapport à 2011. Et cette année, sur le premier week-end de réservation, on remarque déjà 15% de plus à la billetterie. Mais il ne faut pas non plus oublier les 2000 petites mains qui s'agitent dans l'ombre, sans qui, ne l'oublions pas, le carnaval serait impossible.
Mais le chiffre qui marque les esprits, c'est bien sûr celui des recettes: près de 60 millions d'euros entrent directement dans la case des retombées économique du carnaval contre 8 millions de budget alloué à l'organisation de l'événement... La fréquentation touristique en cette période est extrêmement forte et lorsque l'on additionne le remplissage des restaurants, des hôtels, l'usage des transports et l'affluence dans les magasins font vite grimper la facture. Et ce qui est bon pour la ville, est bon pour ses habitants.
Cette année, les carnavaliers ont battu des records. 18 mètres de haut, pour 18 tonnes, les chars, n'ont jamais été aussi imposants et nous sommes très fiers de la qualité du travail et le savoir-faire de nos carnavaliers.
- 20 chars de 12x3m
- 30 carnavaliers et 160 carnavaleurs
- 150 grosses têtes (leur poids varie entre 10 et 12 kg) qui durant le Carnaval, elles effectuent l’équivalent d’un marathon. Chaque porteur de grosse tête traditionnelle dépense une énergie évaluée à un mégajoule pendant la durée du Carnaval.
- 70 troupes
- 4 500 heures de travail réparties sur 6 mois
- 25 tonnes de confetti
- 15 pays représentés
Pour une bataille des fleurs: (pour connaître la totalité, vous multipliez par 18 représentations)
- 8 000 tiges de fleurs fraîches (20 fleuristes, 8 000 à 10 000 fleurs lancées sur chaque char par des mannequins costumés).
- 90% des fleurs sont issues de la production locale des Alpes Maritimes
- 45 heures de travail concentrées sur deux jours et demie
- 500 pains de mousse
- 20kg de fil de fer
- 15m de grillages jardin
- Plusieurs baquets de 200 litres d’eau
- 1000 mètres de fresques
- 40kg de fleurs distribués par char
- 1000 musiciens et danseurs
- 20 tribunes de 8 080 places assises chacune sur 14 rangs.
Pendant la quinzaine, Nice devient vitrine du monde :
- 100 médias représentés (presse écrite, radio et TV)
- 325 accréditations de journalistes
- 51 journalistes internationaux de 17 pays différents
25800 nuitées dans les hôtels, induites par l'Office du Tourisme et des Congrès de la ville. A noter cette année une très forte présence des médias asiatiques.
L'équipe de télévision NHK, première au Japon est venue tourner une 45 minute. L'Agence Chine Nouvelle TV et Phoenix TV étaient présentes également. En tout une cinquantaine de journalistes et techniciens chinois et japonais ont découvert la ville et la manifestation... La société japonaise Panasonic a profité du Carnaval pour tourner son film institutionnel de présentation de ses nouveaux écrans 3D.
De nombreux articles ont été réalisés partout dans le monde (Asie, Amérique Latine, Europe de l'Est et USA) grâce aux agences de presse qui ont bien relayé l'information.
L'élection de la Reine du carnaval en ligne a profité, elle aussi, d'un immense succès : 371,539 votants de 54 pays du monde, 43% de plus que l'année précédente.
Le Carnaval, "Roi des 5 Continents", est fidèle à sa vocation d'universalité. Sa majesté accueille comme invitée d’honneur : la Francophonie. En effet, les VII Jeux de la Francophonie se déroulant sur ses terres du 6 au 15 septembre 2013, il apparaissait légitime de lui réserver ce titre. Nice sera à l’occasion, ambassadrice de la France et accueillera des Chefs d’Etat et de Gouvernement du monde entier.
DIAPORAMA DE LA BATAILLE