GOSCINNY & LA FICTION GAULOISE

Asterix et Obelix sur la Promenade des Bretons à Nissa

Surnommé le Walt Disney français, il était profondément lié à Nice, la ville de son épouse, Gilberte Polaro-Millo (scénariste des daltons). Nice était devenue la ville de cœur du père d’Asterix.

Yes we cannes !

Il nous quitte à l’âge de 51 ans et est d’abord inhumé au cimetière de Caucade (quartier de Nice), où sa femme Gilberte le rejoint en 1994. En 2000, l’écrivain est transféré au cimetière israélite du Château, à la demande de sa fille.

Le petit Nicolas

Aujourd’hui, à Drap, près de Nice, le lycée René Goscinny occupe le terrain où se trouvait la maison de l’auteur. Quel paradoxe ! Le père d’Asterix le gaulois, de confession juive qui épouse une niçoise au pays des ligures….

Prenez place sur un banc de l'école pour voir le "petit Nicolas"

Et oui, Goscinny et Uderzo les « papa » d’Asterix, l’un est de confession israélite, l’autre est italien et ils ont inventé un gaulois…incroyable hein !

La ville du cinema a décidé de faire une exposition en son honneur au Palais des Festivals. Vous ne lirez plus les bandes dessinées de René Goscinny du même œil après avoir vu cette exposition qui lui est consacrée au Palais jusqu’au 29 août 2021. Il y a du Fellini, du Sergio Leone, du John Ford dans les planches des Astérix ou des Lucky Luke.

Les gaulois et Jules Cesar 

Cléopâtre sur la Croisette ? L’exposition a été produite en 2017 par la Cinémathèque française et la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image, à l'occasion du 40e anniversaire de la disparition de René Goscinny, et conçue en collaboration avec l'Institut René Goscinny.

Sur la façade du Palais une énorme enseigne annonce Goscinny et cinéma : Astérix, Lucky Luke et Cie expose les rapports constants et ô combien féconds entre un scénariste de génie et l'objet de sa rêverie préférée : le cinéma.

Avant même de commencer sa carrière de scénariste, le jeune René Goscinny n'avait qu'un rêve : « J'étais parti aux États-Unis pour travailler avec Walt Disney, mais Walt Disney n'en savait rien ». La rencontre ne s'est pas faite, mais ce désir de cinéma ne l'a jamais quitté et s'est diffusé dans l'ensemble de son œuvre.

Elisabeth Taylor sublime Cleopatre 

Cette exposition montre comment le cinéma et ses genres les plus populaires (burlesque, péplum, western...) ont été parodiés et magnifiés par un créateur dont l'originalité se nourrissait de son immense culture cinématographique.

Avant de se lancer dans l'aventure du cinéma en tant que telle, avec la création des Studios Idéfix en 1974, Goscinny a été gagman pour Bourvil, scénariste de dramatiques télévisuelles avec Jean Rochefort, et finalement scénariste à part entière, avec son ami Pierre Tchernia, de films devenus cultes comme Le Viager et Les Gaspards.

Luc le chanceux ...

Avec Les 12 travaux d'Astérix, puis La Ballade des Dalton, les Studios Idéfix ont pleinement participé à la naissance d'une école d'animation française. Seule la mort brutale de René Goscinny, en 1977, viendra interrompre cet élan.

L'exposition Goscinny et cinéma : Astérix, Lucky Luke et Cie montre aussi comment les personnages mis en scène par René Goscinny et ses complices dessinateurs (Uderzo, Morris, Sempé, Tabary) ont continué leur carrière cinématographique, grâce à des producteurs ou cinéastes désireux de prolonger l'œuvre sur grand écran.

L'homme qui tire plus vite que son ombre

Quarante ans après la mort de leur démiurge, les personnages de Goscinny continuent de nourrir la culture populaire internationale. Astérix et Obélix, Lucky Luke, Nicolas ou Iznogoud sont devenus des personnages de cinéma à part entière. Et Goscinny mérite plus que jamais le surnom affectueux que lui avait donné son ami Gotlib : « Walt Goscinny ».

Ce musée éphémère vous permettra de découvrir ainsi, en 7 parties, la vie de Goscinny, ses influences, les différentes facettes de son art, des costumes et des décors, des planches originales et des extraits de films. Goscinny avait également conçu les Studios Idéfix, un rêve fou basé sur son admiration de Walt Disney.

Reconstitués en partie, ces studios donnent l’occasion de dévoiler les étapes de création d’un dessin animé et de ressentir la passion du BDéiste cinéaste. Goscinny est certes lié à Cannes, mais aussi à Nice. Pour la petite histoire, belle et triste, rappelons que Goscinny est tombé amoureux d’une niçoise (Gilberte Pollaro-Millo, mère de l’écrivaine Anne Goscinny), et qu’il est enterré au cimetière du Château de Nice…

Décidément ce gaulois à des origines assez bizarre car son second « papa » Albert Uderzo, de son vrai nom Alberto Aleandro Uderzo est de parents italiens. Silvio Leonardo Uderzo et Iria Crestini (lui de la province de Vicence, elle de Toscane) ont déménagé en France avec leurs deux enfants et en 1934 Alberto obtient la nationalité française.

Parallèlement, on peut voir aussi l’exposition de photographies « Le Festival de Cannes et ses icônes » qui offre un joli coup de projecteur à l’œuvre de la famille Traverso. Installée à Cannes dès 1850, la famille Traverso est bien connue dans la ville des stars.

Elle a été un témoin privilégié du Festival de Cannes et ses innombrables photos constituent un matériau exceptionnel qui éclaire l’histoire du cinéma. Le patrimoine photographique des Traverso retrace l’essor qu’a connu le monde du cinéma, et par conséquent la ville de Cannes.

Les clichés (170 000) célèbrent écrivains, sportifs, musiciens, chanteurs… de multiples personnalités qui ont en commun d’avoir été photographiées pendant le Festival de Cannes.

Monica Bellucci dans Cléopatre digne héritière d'Elisabeth Taylor

Lucky Luke et les Daltons

Un témoignage privilégié de la plus grande manifestation cinématographique au monde, qui se transmet depuis quatre générations, d’arrière-grand-père à petit-fils, et perpétue avec talent un véritable patrimoine photographique offrant un éclairage historique exceptionnel.

Les stars vous attendent sur le "Red Carpet" du Palais des Festivals

Les clichés (170 000) célèbrent écrivains, sportifs, musiciens, chanteurs… de multiples personnalités qui ont en commun d’avoir été photographiées pendant le Festival de Cannes. Un témoignage privilégié de la plus grande manifestation cinématographique au monde, qui se transmet depuis quatre générations, d’arrière-grand-père à petit-fils, et perpétue avec talent un véritable patrimoine photographique offrant un éclairage historique exceptionnel.

Les photos Traverso

Enfant de Cannes et du Festival, Gilles Traverso voit aujourd'hui son nom rayonner à travers le monde….encore un italo me direz vous !

Bien sur à l'origine le nissart n'est pas une langue d'oc mais un dialecte ligure-génois comme le monégasque et le mentonasque ou de Bonifaccio en Corse. C'est la colonisation par le provençal ou c'est intercalé de l'occitan...

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