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Le parc de la villa Eilenroc
Le célèbre botaniste Gustave Thuret découvre un cap merveilleux et sauvage, couvert de forêts de pins et de garrigue odorante. Seules traces de la présence de l'homme, un phare, deux chapelles et quelques vignes. C'est grâce à lui qu'Antibes est devenue la capitale mondiale de la Rose et l'un des premiers centres agronomiques du sud de la France.
Son parc et ses jardins ont marqué le Cap d'Antibes à jamais, en présevant miraculeusement cette cathédrale écologique. Mais les investisseurs au profit de l'aristocratie européenne commencent a y réaliser des demeures parmi les plus prestigieuses au monde.
Villa néo classique de la Belle époque
La Riviera Costa Azzurra est née avec la Belle Epoque, une période de paix et de prospérité qui a vu le Gotha européen se prendre de passion pour cette région bénie des dieux qui allait de Cannes à San Remo (Italie). Avec des stations balnéaires comme Juan les Pins, Bordighera, Menton, Vintimille, Beausoleil, Camporosso etc…
Beaucoup d'oiseaux de Paradis dans le parc
En 1860, il est de bon ton pour la grande société du nord de l'Europe, de passer l'hiver sur la Riviera. Un riche hollandais Hugh-Hope Loudon (ex-gouverneur des Indes néerlandaises) achète un terrain au Cap d'Antibes pour y faire édifier une luxueuse villa baptisée Eilenroc (anagramme de Cornélie, son épouse).
À cette époque, le parc de la propriété n'est encore qu'une garrigue. Construit sur un rocher, le jardin déroule sa splendeur sur 11 hectares de verdure luxuriante. Six ans plus tard, en 1873, lorsque la propriété est cédée à James Wyllie (un riche écossais de retour des Indes) un décor végétal exceptionnel est créé par des jardiniers aussi célèbres que Ringuisen. Dès cette époque, on visite le parc devenu réputé internationalement.
Massifs de roses dans les terrasses...
En 1927, la villa devient la propriété de M. Beaumont et de son épouse. Ils y installent leur luxueuse collection de meubles et de tableaux du XVIIIe. Jacques Greber, célèbre architecte-paysagiste consultant pour l'exposition universelle de New-York en 1939 est alors appelé par M. Beaumont pour restructurer l'immense parc de 11 hectares et lui redonner toute sa splendeur.
Veranda de la villa Eilenroc
Le magnifique parc est planté d'une extraordinaire variété d'essences. Ce jardin à la végétation luxuriante surplombent la mer d'une trentaine de mètres et offrent un incomparable panorama sur la baie.
Fontaine surplombant la crypte...
Sur un terrain d’environ 1650m², le potager et le petit jardin de plantes aromatiques et de fleurs à couper permettent à la maîtresse de maison d’enrichir l’ordinaire de la vie familiale. Les Beaumont organisent de prestigieuses réceptions où le "tout Riviera" se rend dans les automobiles les plus luxueuses.
En 1982, Madame Beaumont lègue sa propriété à la Ville d'Antibes Juan-les-Pins. La donation est assortie de conditions précises dont l'ouverture des jardins au public. La ville entreprend alors un vaste programme de restauration des bâtiments, du mobilier et des jardins.
Arbre à caoutchouc de Bueno Aires
En 2003, la Ville inaugure la création d'une roseraie de 1000 plants qui réunit sur un même site les variétés des rosiers produites et couramment cultivées sur la Côte d’Azur. C’est sur cet emplacement et dans le souci de revivre la tradition et le savoir-faire horticole qui a fait d’Antibes «la capitale française de la Rose» pendant des années, que la Ville a souhaité transformer ce jardin en roseraie.
Parc surplombant la crypte
Au coeur de cet authentique conservatoire végétal, la roseraie offre au public les fragrances et les essences de ses centaines de variétés, créées pour la plupart à Antibes Juan-les-Pins.
Le parfum des près de 16000 roses et des plantes odorantes (lavande, thym, romarin) se mêle à ceux des arbres : pins d’Alep ou des Canaries, cyprès, chênes verts, oliviers, arbousiers, eucalyptus, ficus auxquels s’ajoute une longue haie de pittosporums.
Des forets d'Acanthes dans le parc
Cette profusion de nature est complétée par une oliveraie de 50 arbres plantés en l’an 2000 et qui a d’ores et déjà donné une première huile. Dominant la Méditerranée, sertie telle un joyau dans son écrin de verdure, Stephen Liegeard, qui inventa en 1887 le nom « Côte d’Azur », disait que « nulle autre situation peut-être sur toute la Méditerranée ne saurait se comparer à celle d’Eilenroc ».
120 ans plus tard, après avoir connu bien des propriétaires et des hôtes aussi prestigieux que Leopold II de Belgique et le Roi Farouk d’Egypte, cette splendide demeure, imaginée par Charles Garnier, l’architecte de l’Opéra de Paris et du Casino de Monte Carlo, résident lui même à Bordighera sur la Riviera italienne, est léguée à la Ville d’Antibes.
Végétation tropicale
Dès lors, comme les Villas Kerylos et Ephrussi de Rothschild, autres propriétés azuréennes d’exception, la Villa Eilenroc s’ouvre au public qui vient visiter une partie de ses appartements et, plus encore, flâner dans son écrin luxuriant aux senteurs de la Méditerranée.
L’histoire du Cap d’Antibes est liée au plus grands noms de la belle époque dont le site exceptionnel est connu depuis la plus haute Antiquité.. Le site bénéficie de la visite de personnalités du monde du cinema, essentiellement lors du festival de Cannes, ce qui accroît la notoriété des lieux.
Bassin aux nénuphars dans la roseraie
C'est vers le milieu du XIXe siècle que le cap d'Antibes commença réellement à se développer. À cette époque, des touristes aisés venant de toute l'Europe, notamment de l'Angleterre et de la Russie découvrirent l'endroit et y bâtirent de luxueuses demeures.
Néfliers et figuiers dans le parc au mois de Mai
C'est le comte de Fersen, colonel et aide de camp du tsar, qui désenclave en 1863 le Cap d'Antibes en traçant une route autour de la presqu'île. Ainsi, le chevalier James Close, ancien banquier de François II roi des Deux-Siciles, s'établit en 1864 à Antibes et y achète 17 000 m2 de terrains au Cap avant de mourir en 1865.
Oliveraie de la villa Eilenroc
En 1880, l'actuel emplacement de Juan les Pins était découvert par le duc d’Albany, fils de la Reine Victoria. À cette époque, Juan-les-Pins n'était qu'une forêt de pins, bordée de plages de sable idylliques. Juan-les-Pins s'appela d'ailleurs Albany-les-Bains jusqu'en 1884.
Puis les villas vont se multiplier et les grands noms de ce monde vont y habiter. Scott Fitzgerald au Belle Rive, Charlie Chaplin, Marlène Dietrich, John Dos Passos, Picasso, Hemingway, Jules Vernes à la villa les chênes verts, Guy de Maupassant au chalet des Alpes et à la villa le Bosquet.
Roman Abravanovitch au château de la Croé voisin de la villa Eilenroc, Graham Greene, Jacques Henri Lartigue, Julien Lepers qui a passé toute son enfance à Antibes, Nicolas 1er de Montenegro, Raymond Peynet vécu une grande partie de sa vie au Cap d’Antibes.
Panorama sur le massif de l'Esterel
Henry de Vilmorin à la villa d’Empel, le "Château de la Garoupe", du milliardaire russe Boris Berezovski et de son collègue Poutine. L’histoire des célébrités du Cap d’Antibes, se lit comme un Who’s Who du siècle dernier.
C’est une histoire fascinante de rois et de reines veuves, de sirènes et de princesses sexuelles, de milliardaires intrigants et de visionnaires mondains, d’écrivains acharnés et d’artistes excentriques. Tous affluent vers Antibes Juan les Pins pour vivre une vie pleine de décadence de débauche et de liberté car sur cette terre méditerranéenne la tolérance était devenue pionniere !
DIAPORAMA VILLA EILEN ROC & LE PORT DE L'OLIVETTE