Le spectacle commence par les sans dents...qui depuis avec le roi Jupiter ont meme perdu leurs yeux !
Le 1er janvier 1515, François de Valois, comte d'Angoulême, devient le roi François Ier. À travers ce jeune homme de 20 ans imbu de lui-même c'est une branche nouvelle de la dynastie qui accède au trône.
Marignan, quinze-cent quinze... Tout écolier a remâché ces mots, tout Français a ressassé les images de cette victoire. Cette victoire ne fera que l'enfermer dans ses certitudes, et lui donner, tout son règne durant, l'envie de revivre sa griserie.
Désormais, François n'aura de cesse de combattre à nouveau l’Empire de Charles Quint et obsédé par l’Italie d'asseoir son emprise sur le Milanais, véritable leitmotiv de sa politique étrangère... En cela, Marignan peut faire figure de succès fatal. Ce roi ira d’erreur en erreur qui, en 1525, devait conduire François à la défaite historique de Pavie, à la capture et à la réclusion du roi, à la déstabilisation du régime, à la ponction phénoménale de deux millions de livres...
François Ier eût mieux fait, alors, d'abdiquer. Alors, se pose la question: est-il un grand roi, celui qui abandonne les affaires de son royaume aux mains de sa mère, de ses maîtresses et de ses favoris ? Qui se parjure à Cognac et à Nice (s'allie avec les Turcs, ennemis séculaires de l'Europe chrétienne) pour échapper aux conséquences de ses actes, et envoie ses enfants moisir en geôle à sa place ?
les sbandieratori de sestieri lavagna (italie)
Qui protège sciemment certains coupables de ses amis, et fait condamner des innocents, notamment l'écuyer Montecuculli, veillant lui-même à la cruauté du supplice ? Qui coûte cher en tout, revient toujours à la guerre, accentue les impôts sans mesure, multiplie les dépenses de prestige et ce, même en période de disette ?
Anne Lascaris de Vintimille de Tende marié en seconde noce à René de Savoie. ll est le demi-frère de Louise de Savoie, mère du roi François Ier et maitre Raybaud le syndic. En bas: la pape Paul III
Qui enfin ne prend position, en matière religieuse, qu'en fonction des rapports de force du moment, et n'hésite pas à laisser commettre en son nom l'affreux massacre des vaudois ? Et si ce n'était que cela ! Il y a également, il y a surtout, diraient certains une pratique dévoyée des institutions monarchiques, qui devait faire école en France et jeter le pays dans les griffes de l’absolutisme.
La cour des Medicis arrive
La hautemain du roi sur l'ensemble des finances, son intervention excessive dans les affaires de justice, la vénalité des offices, l'instrumentation des bénéfices ecclésiastiques, la mise en place d'un système de cour régi par une étiquette absurde, tout ce qui, beaucoup plus tard, sera tant reproché aux Bourbons et finira par déboucher sur la Révolution, tout cela est directement ou indirectement imputable à François 1er.
Tout cela nous fait dire que c’était un mauvais roi. Oui bien sur ! Pour les Français d’aujourd’hui la formule a quelque chose de choquant. Pourtant, elle convient absolument à ce prince qui, pour mériter le surnom de grand, paraît avoir manqué de bien des qualités dont l'altruisme, dont la vision, dont l'élévation. Il lui a manqué aussi, pour être ne serait-ce qu'un roi convenable, la vertu, la rigueur, la constance, la modestie, l'assiduité, l'application aux grandes affaires.
Reste le roi des songes, le roi des croisades en chambre et des empires de carton-pâte, des poètes de cour, des fièvres milanaises et des horizons napolitains... Reste un roi de chimères. C’est ce roi la que les Français et les historiens continuent d’honorer alors que nous devrions avoir honte d’un tel monarque qui à l’image plus tard, de Louis XIV, aura engendrer les barbares de la révolution.
Diane de Poitiers
Ces monarques que la France continuent de mettre sur un pied d’étal sont les précurseurs des Hitler, Mussolini, Franco, Staline, Peron, ou Pol Pot…….. la longue liste des dictateurs de ce monde. Pour aller même plus loin dans l’ignominie du sujet, pour les Alpes Maritimes et sa capitale Nice, toute commune quel qu’elle soit devrait avoir honte de fêter ce triste monarque par respect pour les milliers de femmes, d’enfants et d’hommes niçois qui sont mort pour la liberté de leur pays.
L'arrivée de la reine
En général ceux qui ne sont pas directement concernés et prétendent imposer leurs vues, diront qu’il faut oublier les blessures du passé. C’est un facile tour de passe-passe dont l’objet est d’escamoter l’inexcusable et d’exclure du débat tout ce qui gêne et dément leur philosophie inepte selon laquelle tout le monde est beau, gentil et respectable; ils ne le croiront plus le jour ou ils seront eux mêmes agressés dans la rue, par peut être…..
Éléonore de Habsbourg d’Autriche, reine de France
....les nouvelles légions migrantes qui arrivent en barbare sur notre territoire et qui ont malheureusement deja sévit dans notre comté bien aimé. En ce qui concerne le sujet qui nous occupe, force est de constater que des faits historiques très anciens sont constamment remis en lumière par nombre d’archives qui ont été tenu secrète par les historiens proche des pouvoirs en place et dont les langues se délient au fil du temps.
L’histoire commence par la soit disant « Trêve de Nice » ou Paix de Nice pour mettre fin à la huitième Guerre d’Italie. Le pape se propose donc de se porter comme médiateur entre les deux souverains.
Charles Quint arrive le premier depuis Gênes, escorté par une trentaine de bateaux et de 3 000 hommes d'armes. Il s'installe à Villefranche (vilafranca à l’époque). François 1er arrive avec 7 000 hommes d'armes ! Il s'installe au château de Villeneuve-Loubet. Les négociations peuvent commencer !
à l'issu de la rencontre, on arrive à une trêve de 10 ans, qui prévoit que la France garde ses territoires de la Bresse et du Bugey ainsi qu'une partie du Piémont. Le Saint Empire Romain Germanique contrôle maintenant presque tout le Milanais et le duché de Savoie.
Mais c'est sans compter cette canaille de François Ier, qui se parjure à nouveau et qui brise la trêve au bout de 3 ans, en reprenant les offensives: en 1543, allié avec les Turcs (l’empire ottoman islamique), il mettra le siège sur Nice…
Le roi de France, François Ier allié depuis 1536 au Sultan Turc Soliman le Magnifique, ordonna de prendre la ville de Nice, se parjurant en transgressant sa propre décision, prise le 10 septembre 1523 « de renoncer solennellement à tous les droits que pourrait avoir la couronne de France sur Nice ».
20 000 Franco-Turcs, sous les ordres du duc d’Enghein, mirent le siège devant la ville pendant que 120 galères de combat commandées par Barberousse attaquaient Nice par la mer. Cette armada était accompagnée de 40 galiotes, 4 mahonnes et 22 galères françaises.
Du 2 août 1543 au 8 septembre 1543, 644 396 livres de poudre se déversèrent sur Nice, 400 bombes de 5 pouces, 535 bombes de douze pouces, 273 bombes de 9 pouces… 8 208 boulets de calibre 18, 29, 153 boulets de calibre 24, et 9 888 boulets de calibre 36…
Nous devons donc à la précision des archives militaires françaises de savoir que nos ancêtres reçurent sur la tête, durant 37 jours : 1208 bombes et 47 249 boulets chauffés à blanc… les « Orgues de Staline » avant l’heure !!! Malgré cet acte héroïque, la ville basse fut contrainte de capituler, mais le château résista.
les serviteurs apportent le matériel nécessaire au sejour
Les Français ravagèrent la ville basse. Du donjon qui arborait toujours le pavillon de Savoie, l’on vit passer une longue file de 5 000 prisonniers enchaînés, natifs de Nice, la Bolène, Sospel, Lantosque ou d’autres villages. Ils furent entassés dans les bateaux pour être vendus comme esclaves.
Fort heureusement apparut la flotte espagnole de l’amiral Garcié qui bloqua la baie et contraignit Barberousse à libérer son butin humain. Enfin, le 8 septembre arrivaient Charles-Quint et Charles III de Savoie à la tête des armées de secours. Les Franco-Turcs se retirèrent précipitamment dans la nuit du 7 au 8 laissant une région dévastée.
Après réflexion, comment de nos jours avec les archives que nous possédons, une commune des Alpes Maritimes peut elle honorer un roi aussi répugnant….l'histoire est écrite par les ordonnance du pouvoir en place et fini donc par s’inscrire sur les livres d’école depuis des siècles nous récite t’on. Remettre en question cette histoire même si elle est fausse devient tabou et l’inconscience collective n’est pas prête de l’accepter……
Aujourd’hui encore les historiens enjolivent l’histoire républicaine pour quelle soit propre et sans bavure et occultent les tragiques guerres de Vendée de 1793-1794, parce que cette révolte populaire contredit la légende dorée de la Révolution française. La barbarie bien avant daesch !
(A Suivre l'arrivée du roi)
Anne de Pisseleu, la maitresse de François Ier
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