Je rappelle à mes lecteurs que cette festivité est entierement gratuite
L’oeillet, son nom scientifique est dianthus, de la famille des caryophyllacées. Une infinité de variétés compose une palette multicolore très agréable sur nos marchés dont celui du cours Saleya en est le symbole.
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On recense actuellement 600 producteurs d’œillets dans notre région et la Côte d’Azur détient toujours le palmarès de la production nationale tout en gardant une place privilégiée à l’exportation surtout dans les pays du nord de l’Europe. 80% de la production française vient de Nice.
Le nom scientifique de l’œillet signifie fleur de Dieu parce que chez les « Anciens » il était dédié à Jupiter à cause de sa beauté. Il a été introduit en France à partir des Croisades. L’œillet serait, selon la tradition, symbole du caprice, mais aussi celui de la passion et de l’attente.
Dans le langage des fleurs, l'œillet est le symbole de l’amour. Les peintres de la Renaissance (15e et 16e siècle) ont choisi cette fleur pour représenter les scènes de fiançailles. On la retrouve aussi souvent dans les tableaux religieux, tant pour symboliser la vierge Marie que la souffrance du Christ.
Rappelons que proches de nous, dans le massif du Mercantour, vivent à l’état spontané plusieurs espèces d’œillets à l’éclat incomparable, à titre d’exemple l’œillet des Alpes (Dianthus alpinus) et l’œillet des glaciers (Dianthus glacialis). L’oeillet est une fleur d'hiver d'une qualité exceptionnelle, on peut la garder en vase près de trois semaines, et surtout elle offre une palette de couleurs illimitée.
Elle se ramasse à Nice de Novembre à Mai. De novembre à mars, temps fort de la floraison, les producteurs niçois reçoivent la visite de producteurs venus d'Italie, de Turquie, de Hollande qui viennent apprendre la maitrise de cette fleurs sublime par les maitres niçois...
Pendant deux jours, la fleur niçoise est mise à l'honneur par des expositions de compositions florales et de nombreuses animations au village de Falicon… Falcone pour les habitants qui ont su préservé leur identité. Car ici, quand on arrive aux portes du village, seul le panneau en langue niçoise prône fièrement sur la route.
Perché sur une butte rocheuse face au Mont Chauve (854 mètres de haut), encore protégé de remparts percés de portes fortifiées, le village se visite à la force des mollets, mais vous ne serez pas déçu, par ses belles maisons de pierre ou ses façades pastel bien restaurées qui rappellent que nous sommes ici d'influence italienne.
Certaines maisons sont décorées de superbes fresques en trompe-l’oeil. Par ses ruelles pavées en escalier et ses passages voûtés, ses petites fontaines et vieilles portes ouvragées, par son église de style baroque à clocher carré, vous serez conquis par la « dolce vita » du village.
Asseyez-vous un moment sur le banc ombragé d'un chêne centenaire, en rêvant à l'époque où la reine Victoria venait en calèche au village pour boire son thé : la place du "Thé à la Reine" rend hommage à sa célèbre visiteuse…
Autre visiteur prestigieux, l’écrivain Jules Romains : c'est dans ce village perché qu'il situa l'action de son roman "La Douceur de la vie", dix-huitième tome de sa célèbre fresque "Les Hommes de bonne volonté ». Vous l’aurez compris, nous sommes la encore, dans un village exceptionnel !
Les festivités ouvrent le bal dés le Samedi 25 Avril avec le vernissage de l’exposition florale qui marque le 30e anniversaire de la fête de l’oeillet. Mais le clou du spectacle se passe le dimanche et bien sur, votre serviteur du blog a choisi ce jour la, pas complètement au hasard…
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C’est sous un chapiteau que la fête atteins son apogée avec « le bal de l’oeillet », un concept défilé show très sensuel animé par lilas Spak, la pétulante chroniqueuse. Cette énergique bonne femme fut tour à tour professeur d'Université en Suède et animatrice sur France 3, chroniqueuse sur France Bleu Azur et Nice Télévision, Lilas Spak écrit également dans Le Petit Niçois d'où sont tirées les chroniques de Je ne suis pas que blonde.
Elle adopte un ton à la fois malicieux, grinçant, coquin et sarcastique mais toujours fin et savoureux, pour décrire avec justesse, toutes nos faiblesses. Le défilé est à l’image de sa joie de vivre ! Les mannequins sont habillées par une autre nana très atypique de notre région. Lara Quarto la plus niçoise des italiennes est une créatrice, styliste designer conseillère en tendance.
On lance les oeillets au public avant le bal de cloture
Quarto, c'est le style italien avec la French touch. Un style qui s'adresse à toute les femmes élégantes qui ont envie de s'approprier la mode. C'est également et surtout une marque produite localement dans des ateliers niçois. Toutes les robes du défilé ont été crée par notre styliste pour la fete de l’oeillet.
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Un défilé original, d’une beauté rare pour un petit village de l’arrière pays, composé de mannequins professionnel et amateur puisqu’il a défilé Miss Falicon 2014 et la championne de France d’escrime. Le spectacle fut complété par de la Break Dance, une sympathique chanteuse italo niçoise engagé pour le handicap, Laura Ierano et la participation exceptionnelle du ténor Gilles San Juan qui clôturera l’âpres midi par un concert, qui se terminera par des lancés de fleurs au public.
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Je n’oublierai pas de mentionner que le village est décoré par une équipe de bénévoles qui s’affairent pendant une semaine à composer des bouquets d’oeillets haut en couleurs dans toutes les rues du village. Tous sont bénévoles et le font avec le cœur et pour le plaisir. 10000 oeillets décorent le village. Plus qu’une simple fête, c’est aujourd’hui devenu une tradition.
Les éleves de l'école font un show sur le théme du tennis en smashant les oeillets sur la musique d'ACDC
DIAPORAMA DE LA FETE
