Princesse Pauline Bonaparte
Commandé par la Ville dans les années 90, la copie de la Vénus de Canova a retrouvé son premier lieu de villégiature qui était le jardin de l'hôtel Ponteves, aujourd'hui jardin des orangers du Musée International de la Parfumerie. l’inauguration de la statue rénovée et installée dans les jardins s’est faite pendant Expo Rose le 09 mai en présence de Miss Grasse et ses dauphines.
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Pauline Bonaparte (1780-1825), née Maria-Paoletta, est la seconde fille de Charles Bonaparte et de Laetizia Ramolino. Sa beauté remarquable lui vaut de nombreux prétendants dès son adolescence. Mais c’est au brillant général Victor-Emmanuel Leclerc que Napoléon décide de la marier en 1797.
Miss Grasse & ses dauphines à Expo Rose
Lorsque celui-ci est nommé commandant en chef de l’expédition de Saint-Domingue en octobre 1801, avec pour mission de réprimer l’insurrection de l’île, son épouse et leur fils Dermide (né en 1798) l’accompagnent.
Quoiqu’elle ne fasse pas preuve d’une grande fidélité conjugale, Pauline est profondément affectée par la mort de son mari un an plus tard, lors de l’épidémie de fièvre jaune qui fauche une grande partie du corps expéditionnaire.
Bien avant d’adopter une politique matrimoniale destinée à fédérer le nouvel Empire d’Occident, Napoléon, secondé par l’obligeance de sa sœur, va faire d’elle un instrument de conquête diplomatique en la mariant au prince Camille Borghèse, chef d’une des plus grandes familles romaines, en novembre 1803.
Princesse, elle ne cesse pas pour autant d’être une aventurière sentimentale et le couple va vivre séparé la plus grande partie de son existence. La grande beauté de Pauline lui vaut une place à part dans la galaxie des napoléonides. Si elle jouit sans réserve du pouvoir que son physique et son charme lui permettent d’exercer sur les hommes, c’est sans autre but que de satisfaire son besoin de liberté.
Expo dans la villa Fragonard
Elle ne renonce pas aux aventures amoureuses en ne se soumettant pas aux volontés matrimoniales de Napoléon. Elle est cependant la seule, Madame Mère exceptée, à partager l’adversité de l’Empereur au moment de sa chute, quand les napoléonides s’accrochent à leur couronne.
Elle l’accompagne en exil sur l’île d’Elbe, lui envoie ses diamants quant elle le croit financièrement embarrassé au moment de son retour, et veut être à ses côtés à Sainte-Hélène. C’est néanmoins à Florence, aux côtés de son mari avec lequel elle s’est réconciliée, qu’elle meurt le 9 juin 1825.
Séparée du prince Borghese et éprouvée par la mort d'un enfant, elle vint passer l'hiver de 1807/1808 à Grasse et y revint souvent jusqu'à la chute de l'Empire. Le jardin qui porte aujourd'hui son nom était un bois de chênes-verts dominant les remparts de la vieille ville, d'où elle pouvait contempler un panorama magnifique sur le littoral, les îles de Lérins et le massif de l'Estérel, et apercevoir par beau temps sa Corse natale. Près d'un caroubier vénérable, adossé à un mur que soutient une formidable racine de chêne, on peut voir encore le fauteuil taillé dans la pierre où elle aimait s’asseoir.
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Au tournant du XXème siècle, le jardin fit partie de l'immense domaine d'Alice de Rothschild, la Villa Victoria. À la mort de sa soeur en 1922, le baron Edmond de Rothschild céda le domaine à la ville de Grasse, avec la promesse qu'une partie des terrains serait aménagée en parc public.
Ainsi furent créés par la municipalité le parc de la Corniche et le jardin de la princesse Pauline, tout ce qui reste du plus grand parc des Alpes Maritimes. D'inspiration italianisante comme d’ailleurs toute la ville de Grasse, le jardin adopte un tracé régulier. Une allée centrale ouvre une magnifique perspective vers le belvédère, ponctuée par une table d'orientation.
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Pauline Borghése aurait sans doute bien aimer se faire coiffer par Christophe Pavia. Se sculpteur capillaire qui eu du succés au moment d'Expo Rose 2015 est un magicien du cheveu, un dompteur de la crinière .
En moins de sept minutes, fleurs, roses oiseaux et papillons de la liberté transforment les jeunes filles ou bien les moins jeunes en oeuvres d’art ambulantes. Son peigne ne coiffe pas, il décoiffe. Il ne travaille pas avec des ciseaux, mais avec un sécateur. L’artiste préfère les fleurs et les feuillages, les plumes, les rubans et d’autres accessoires complètement fous et insolites.
Les œuvres de ce «dresseur de cheveux», rappellent celles de Léonard Antié, le coiffeur personnel de Marie-Antoinette, autre grande libertine de l'histoire de France. Grâce à la chevelure, cette matière souple et mouvante qui l’inspire, il crée une œuvre surréaliste. Sa frénésie créative l’habite, les pyramides deviennent de plus en plus hautes, de plus en plus vertigineuses.
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C’est dans une petite bonbonnière remplie d’accessoires, tel un petit théâtre ambulant, qu’il fait de vous une marquise ou une princesse innocente ou libertine d’un jour. En quelques minutes, tout un monde poétique, coloré, fleuri et éphémère se dresse sur votre tête. Ses créations sont toutes différentes, excentriques, créées à partir de son imagination fertile.
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Son monde «à la Tim Burton» vous fait passer de l’autre côté du miroir et plonger dans l’étrange avec délice. Les «créatures éphémères» déambulent et permettent ainsi au spectacle de se poursuivre bien après la représentation, agissant comme un tableau vivant de la performance qui s’est déroulée. Le coiffeur fou aurait sans doute bien plu à Pauline Bonaparte. En attendant le public d’Expo Rose à pu découvrir avec surprise des jeunes filles déambulant avec ces incroyables coiffures au milieu des roseraies.
En parallèle de l’exposition l’atelier Femmes du territoire du club des entrepreneurs du Pays de Grasse organise une journée d’action autour du concept « une rose, une caresse » afin de financer des soins de beauté à des patientes atteintes d’un cancer. La beauté n’est pas futile, elle aide à mieux vivre et mieux se battre contre la maladie telle est la devise de l’association Cosmetic Executive Women.
Depuis 2008, 4500 soins ont été donné gracieusement au centre hospitalier de Grasse. En 2014 à Grasse, plus de 400 cueilleurs d’un jour se sont prêtés au jeu et la mobilisation à permis de récolter 25000 euros de don offrant prés de 1000 soins aux patients. Expo Rose 2015 a su encore nous faire rêver et nous offrir le meilleur de la Cote d’Azur.
Le plus grand bouquet de roses du monde. 35000 roses au Guinness Book des records.
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